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Chargement... Le vieil homme et la mer (1952)par Ernest Hemingway
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Hemingway décrit avec un grand talent le combat d'un vieil homme contre un environnement qu'il connait parfaitement. Le postulat de départ semble peu engageant, je m'attendais à un récit ennuyeux mais l'auteur sait rendre chaque étape du périple de Santiago passionnante. Un livre à lire absolument en VO tant la traduction française de Jean Dutourd trahit le style original par ses phrases étirées et trop complexes, tout en donnant au vieil homme un phrasé de paysan absent de la VO. Ce que ça peut être facile, les choses, quand on a perdu, pensa-t-il. J’aurais jamais cru que c’était si facile. (p. 170). Un livre que j’avais mis de côté, comme une pépite possible à déguster lorsque le moment serait venu. Et voilà que j’ai profité des premières journées de vacances pour enfin ouvrir ce livre, dans une vieille édition du Livre de Poche que j’aime particulièrement, n’étant qu’un immense bout de mer bleu légèrement rayé de blanc, de la première à la quatrième de couverture, avec le titre et le nom de l’auteur presque comme des intrus. J’avais envie de mer, et je me suis dit qu’il était temps d’embarquer avec le vieux Santiago pour cette lutte dont j’avais tant entendu parler et dont je savais si peu. Je ne conterai pas l’histoire, car je n’en savais pas plus que le laconique résumé « la lutte entre un homme et un poisson » et j’ai apprécié de découvrir un à un les étapes de cette lutte. Il a quand même fallu que je regarde les dernières lignes pour savoir si le Vieux s’en sortait finalement ou pas, mais je n’en dirai rien ici. J’ai appris par la suite que ce court roman a été inspiré par un fait divers rapporté dans un journal. J’imagine bien comment cette histoire a pu fasciner Hemingway, alors qu’il la lisait sur une terrasse en sirotant un rhum. Il en fait un hymne à deux de ses amours, Cuba et la pêche au gros. Lui pratiquait cette pêche comme un sport, le vieux Santiago pour vivre. Mais il fait en partie du Vieux son porte-parole, et ce n’est pas seulement l’acte de pêcher qui importe, c’est la relation avec le poisson, adversaire à la taille de l’homme, adverse que l’on respecte, que l’on aime presque, que l’on humanise en lui prêtant les mêmes sentiments qu’à nous-mêmes. Je ne suis pas nécessairement sensible à ces arguments, qui me rappellent un peu trop les justifications de la corrida, mais le fait que le Vieux soit pêcheur par profession et par nécessité, et qu’il sache donner à son geste quotidien une dimension et une grandeur presque philosophiques me réconcilie avec ce texte. Ce qui est plaisir et art de la mise à mort pour Hemingway sera pour le vieux Santiago le geste sûr et plein de sens de l’artisan qui respecte et donne un sens à son travail. Le Vieil Homme et la Mer aurait donc pu être un beau et puissant texte, mais j’ai été dérangée par le style d’Hemingway, beaucoup trop lisse, ne reflétant ni la poésie ni l’âpreté de ce vain combat. Il a fallu que je m’y reprenne à deux fois pour comprendre que le combat entre l’homme et le poisson venait de trouver sa résolution, moment attendu depuis le début du livre et qui est évacué en moins d’une demi-phrase elliptique. Dommage que le style de l’auteur, que j’ai déjà peu apprécié dans d’autres de ses œuvres, ne soit pas à la hauteur de son sujet et finisse par le desservir. En définitive, voilà une lecture en demi-teinte, l’impression que ce livre aurait pu être merveilleux, et qu’il est seulement pas mal. Peut-être en attendais-je trop, en ayant tant entendu parler et en m’étant noyée plusieurs fois dans les vagues de sa couverture sans oser l’ouvrir. Pas un échec, non, car j’ai aimé mettre mes pas dans ceux du vieux Santiago, j’ai imaginé ses souffrances et j’ai admiré sa lutte au-delà de ses forces, mais le vieux Santiago méritait peut-être plus bel hommage, figure emblématique des petits pêcheurs qui affrontent quotidiennement des poissons plus grands qu’eux sans même voir à leur juste mesure leur courage et leur persévérance. Le roman met en scène deux personnages principaux : Santiago, un vieux et pauvre pêcheur cubain, et Manolin, un jeune garçon , qui malgré les événements récents croit toujours au vieil homme. Santiago n'a attrapé aucun gros poisson depuis 84 jours. Les parents de Manolin qui trouvent que Santiago est malchanceux, interdisent à leur fils d'embarquer avec le vieil homme et le forcent à aller pêcher sur un autre bateau. En effet ce dernier ramène trois grosses prises en une semaine ! Laissant son jeune ami Manolin, le seul qui pourtant croit toujours en lui, le vieil homme décide de partir en mer, en quête de la prise qui lui vaudra à nouveau l'estime de ses pairs. Loin des côtes, sa ligne se tend enfin. La chance semble tourner. Fort de son expérience, Santiago réalise très vite qu'il s'agit là d'une prise hors du commun. Quel est donc ce poisson qu'il n'a pas encore vu ? Toute la nuit, il se laisse entraîner dans l'espoir de l'épuiser. Le lendemain matin, le poisson remonte enfin à la surface. Il s'agit d'un gigantesque espadon, tel qu'il n'en a jamais vu. Celui-ci, comme pour le provoquer jaillit devant lui dans toute sa splendeur. Puis il replonge aussitôt comme s'il n'était venu que pour le défier. L'espadon est tellement fort qu'il entraîne la chaloupe du vieil homme loin des côtes et le pêcheur ne peut qu'attendre et espérer. La bataille sera longue. Santiago sortira vainqueur de cette lutte épuisante, mais constatera, hélas à son retour à terre que les requins ne lui ont laissé que la carcasse de sa magnifique prise. Leçon d'humilité devant le fait que l'homme qui a gagné peut aussi tout perdre. Ce court récit a valeur de symbole. Il décrit le courage et la dignité d'un vieil homme et sa lutte acharnée contre le sort, contre son âge, contre son corps, contre la mort. Il conte le respect du vieux pêcheur pour son adversaire : Le vieil homme part tout seul, sur la mer, dans sa petite barque, à la recherche d'un grand poisson. Le grand poisson mord à son hameçon. Pendant trois jours et deux nuits le vieux luttera contre lui. A la fin, au prix des efforts incroyables, il en viendra à bout. Le vieux installe sa voile et met le cap sur la terre. Au bout d'une heure, les requins arrivent et dévorent le grand poisson. Le vieux en tue autant qu'il peut, mais quand il rentre au port il ne reste du poisson que la tête et l'arête. C'est la condition même de l'homme qui est dépeinte ici; c'est l'histoire du courage humain, de l'énergie humaine, de l'amour des êtres; c'est le poème de la pêche au gros poisson, c'est la victoire du coeur sur le désespoir.
35 livres cultes à lire au moins une fois dans sa vie Quels sont les romans qu'il faut avoir lu absolument ? Un livre culte qui transcende, fait réfléchir, frissonner, rire ou pleurer… La littérature est indéniablement créatrice d’émotions. Si vous êtes adeptes des classiques, ces titres devraient vous plaire. De temps en temps, il n'y a vraiment rien de mieux que de se poser devant un bon bouquin, et d'oublier un instant le monde réel. Mais si vous êtes une grosse lectrice ou un gros lecteur, et que vous avez épuisé le stock de votre bibliothèque personnelle, laissez-vous tenter par ces quelques classiques de la littérature. “the drone of the pastiche parable, wordy and sentimental” The Old Man and the Sea has almost none of the old Hemingway truculence, the hard-guy sentimentality that sometimes gives even his most devoted admirers twinges of discomfort. As a story, it is clean and straight. Those who admire craftsmanship will be right in calling it a masterpiece... it is a poem of action, praising a brave man, a magnificent fish and the sea, with perhaps a new underlying reverence for the Creator of such wonders. It is a tale superbly told and in the telling Ernest Hemingway uses all the craft his hard, disciplined trying over so many years has given him. Within the sharp restrictions imposed by the very nature of his story Mr. Hemingway has written with sure skill. Here is the master technician once more at the top of his form, doing superbly what he can do better than anyone else. Appartient à la série éditorialeBiblioteca Folha (11) Biblioteca Universal Planeta (Fábula, 36) Bibliothek Suhrkamp (214) — 25 plus Columna Jove (29) Delfinserien (225) Gallimard, Folio (7-6487) Gallimard, Soleil (62) Keltainen kirjasto (14) Lanterne (L 145) Medusa [Mondadori] (306) Reclams Universal-Bibliothek (9075) rororo (328) Est contenu dansFive Novels: The Sun Also Rises / A Farewell to Arms / To Have and Have Not / The Old Man and the Sea / For Whom the Bell Tolls par Ernest Hemingway A Farewell to Arms / For Whom The Bell Tolls / The Old Man and the Sea / The Sun Also Rises par Ernest Hemingway (indirect) For Whom the Bell Tolls / The Snows of Kilimanjaro / Fiesta / The Short Happy Life of Francis Macomber / Across the River and into the Trees / The Old Man and the Sea par Ernest Hemingway Ernest Hemingway Book-of-the-Month-Club Set of 6: A Farewell to Arms, A Moveable Feast, For Whom the Bell Tolls, The Sun Also Rises, The Old Man and the Sea, The Complete Short Stories par Ernest Hemingway Ernest Hemingway - Four Novels - Complete and Unabridged: The Sun Also Rises, A Farewell to Arms, For Whom the Bell Tolls, The Old Man and the Sea par Ernest Hemingway 3 romaner: Og solen går sin gang; At have og ikke have; Den gamle mand og havet par Ernest Hemingway Ernest Hemingway Set (The Sun Also Rises, A Farewell to Arms, The Old Man and the Sea, To Have and Have Not, For Whom the Bell Tolls) par Ernest Hemingway Fait l'objet d'une adaptation dansEst en version abrégée dansA inspiréContient une étude deContient un commentaire de texte deContient un guide de lecture pour étudiant
Un vieux pêcheur, Santiago, n'a rien pris depuis des semaines quand il ferre un espadon loin vers le large. Il lutte pendant deux jours avant de voir le poisson. Mais le sang attire les requins qui l'empêcheront de sauver sa prise Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
![]() Discussions actuellesThe Old Man and the Sea by Ernest Hemingway - LIMITED EDITIONS CLUB 1990 à George Macy devotees Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.52Literature English (North America) American fiction 20th Century 1900-1944Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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> Cuisenier Jean. Ernest hemingway : Le Vieil Homme et la Mer, traduit de l'américain par Jean Dutourd (Gallimard).
In: Revue Esprit, No. 199 (2) (FÉVRIER 1953), pp. 312-314. … ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/article/cuisenier-jean/ernest-hemingway-le-vieil-homme-... ;
https://drive.google.com/file/d/1yE39oRgijF4-1aiTpf7Wyp1PbUkxkLI-/view?usp=shari...
> La mer abrite des millions de poissons, mais le vieux pêcheur n'a rien pris depuis quatre-vingt-cinq jours. Elle s'étend à l'infini, les côtes cubaines s'éloignent inexorablement, et pourtant, il s'agit d'un roman de l'enfermement. Le Vieil Homme et la mer, durant trois jours entiers, se retrouvent face à face. Rare élément féminin dans ce récit qui oppose deux volontés viriles et où la douceur maternelle provient d'un gamin, la mer est le lieu du lien. Lien entre le vieil homme et l'espadon, entre le pêcheur et la vie, lien entre le retour et le départ, l'eau est un lieu de séjour transitoire entre la vie et la mort. A peine un purgatoire, car l'on imagine mal cet homme à l'âme sublime avoir commis aucun péché, la mer fait surgir en lui des sentiments d'amour profond, de respect pour la vie, mais aussi de manque et de lassitude. Les expressions reviennent sans cesse, les images sont récurrentes et la voix parle à l'esprit dont elle émane. Les poissons volent, comme mus par la tension incessante de l'esprit, qui ne tient plus qu'à un fil ténu, corde de ligne bandée jusqu'à la limite. Dans cet univers de répétition, le langage irisé de reflets d'argent semble naître d'un pathétique besoin d'émancipation.
--Sana Tang-Léopold Wauters
> Par le prix Nobel de littérature Ernest Hemingway, un récit inoubliable sur le courage, la nature et la vie, enrichi d'illustrations inédites de François Place. À partir de 12 ans.
--Revue de presse