Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.
Résultats trouvés sur Google Books
Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Extrait : "Eh bien, prince, que vous disais-je ? G?nes et Lucques sont devenues les propri?t?s de la famille Bonaparte. Aussi, je vous le d?clare d'avance, vous cesserez d'?tre mon ami, mon fid?le esclave, comme vous dites, si vous continuez ? nier la guerre et si vous vous obstinez ? d?fendre plus longtemps les horreurs et les atrocit?s commises par cet Ant?christ?"… (plus d'informations)
Eustrabirbeonne: Well, Henri Troyat is no Tolstoy of course, and he did not pretend he was : he described himself as a mere "storyteller". Yet some of his fiction is real good, and this "cycle" is certainly his best. And of course, Russian-born Lev Aslanovich Tarasov had in mind the never-written sequel to "War and Peace" about the Decembrist uprising, which Tolstoy initiates in the final chapters of "War and Peace" with his hints at Pierre's active participation in a "society". Would Natasha, already a mother of four in 1820, have left her children behind to follow Pierre in Siberia, as other convicts' wives did?… (plus d'informations)
CurrerBell: Hardy's "Immanent Will" has much in common with Tolstoy's historical determinism. Personally, I'm in that probably quite small minority that prefers The Dynasts over Tolstoy's novel – partly because I find in Hardy's "The Road to Waterloo" scene (3.VI.vii) one of the greatest of antiwar poems.… (plus d'informations)
carajava: Es muy recomendable despues o, en todo caso antes de leer guerra y paz, puesto que, mejorarà tu forma de ver el mundo donde viviàn los rusos, comprenderlo y razonar sus precarias situaciònes.
> Cette maison d'édition a lancé une collection de petits livres qui présentent les grands auteurs de la non-violence de manière simple et attrayante. Ce livre sur Tolstoï est d'une très grande concision et présente les points forts de la pensée de celui qui, avant Gandhi, a mis en place les fondements de la non-violence par le refus de la coopération. Né en 1828, Tolstoï, comte, après un court passage dans l'armée et un intérêt précoce pour la philosophie, commence à s'intéresser à la question de la légitimité de la violence, sujet autour duquel il tournera toute sa vie. "La vérité doit s'imposer sans violence" écrit-il en 1869 dans Guerre et Paix, le livre qui lui donnera une aura mondiale. S'interrogeant sur le sens de la vie, il écrit : "La "vraie vie" est celle qui ajoute quelque chose au bien accumulé par les générations passées, qui augmente cet héritage dans le présent pour les générations futures", découvrant là l'un des soucis majeurs de l'écologie. De même, il écrit dans une lettre à Romain Rolland, en 1887 "Pour donner un sens raisonnable à notre existence, il faut exiger des autres le moins possible et leur donner le plus possible" : idée que l'on retrouve aujourd'hui dans les volontés de reconquêtes d'autonomie et de simplicité volontaire. Chrétien, il s'opposera au pouvoir de l'Etat comme à celui de l'Eglise : “Le pouvoir est un moyen de forcer l'homme à agir contrairement à ses désirs". "C'est seulement par la violence physique, c'est-à-dire l'emprisonnement, la torture, la mutilation ou par la menace de ces châtiments qu'on peut forcer l'homme à faire ce qu'il ne veut pas". "L'Etat n'est qu'une organisation de la violence n'ayant pour principe que l'arbitraire le plus grossier et profitant, pour la domination et pour l'oppression, de tous les perfectionnements que la science a créés pour la vie sociale pacifique des hommes libres et égaux". "Etre au pouvoir veut dire faire à autrui ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fît". Mais pour refuser le pouvoir, il ne faut pas faire appel à la violence : "Ceux qui croient possible de s'affranchir par la violence ou même d'améliorer seulement cette situation en renversant un gouvernement pour le remplacer par un autre à qui l'oppression ne sera plus nécessaire sont dans l'erreur et leurs efforts en ce sens, loin d'améliorer la situation, ne font que l'aggraver. Leurs tentatives fournissent au gouvernement un prétexte pour augmenter son pouvoir et son despotisme". Et il appelle à la non-coopération avec le pouvoir : "Les hommes doivent comprendre que leur participation à l'activité criminelle des gouvernements, soit par l'argent, soit par le service militaire, n'est pas un acte indifférent comme on le croit ordinairement mais, outre le tort que par cet acte ils font à leurs frères, ils participent ainsi aux crimes que font sans cesse tous les gouvernements, et à la préparation de nouveaux crimes à laquelle travaillent toujours les gouvernements qui entretiennent l'armée disciplinée". Et Tolstoï, bien souvent censurée dans la Russie d'alors, de dénoncer : "Le service militaire est le pilier essentiel de l'organisation de la violence du pouvoir. C'est le dernier degré de la violence nécessaire au maintien de l'organisation sociale, c’est la limite extrême que puisse atteindre la soumission des sujets ; c'est la clé de voûte dont la chute déterminera celle de l'édifice tout entier". Et encore : "La discipline, c'est la destruction de l'esprit et de la liberté de l'homme : elle ne peut avoir d'autre but que la perpétration de crimes qu'un homme, dans son état normal, n'accomplirait jamais". Il essaie à plusieurs reprises de mettre en place des écoles pour les plus pauvres. Alors que l'éducation se fait alors sous le régime de l'apprentissage par cœur et des punitions, il met en place une éducation sans notes, où les élèves choisissent eux-mêmes ce qu'ils veulent apprendre. Il multiplie les critiques envers l'Eglise, ce qui lui vaut en 1901, d'être excommunié, ce qui le laisse complètement indifférent. Il est contacté en 1909 par un Hindou qui lui demande son soutien pour obtenir l'indépendance de l'Inde. Dans la réponse, il recommande la non-coopération plutôt que la violence : "non seulement des centaines d'individus ne pourront plus en asservir des millions, mais même des millions seront incapables d'asservir un seul individu". Cette lettre va être l'occasion pour Gandhi de prendre contact avec lui et des échanges fructueux vont en sortir : Gandhi mettra en application avec succès les principes de Tolstoï. Un livre passionnant. MB. --Revue Silence, janv. 1998
> 1805 à Moscou, en ces temps de paix fragile, les Bolkonsky, les Rostov et les Bézoukhov constituent les personnages principaux d'une chronique familiale. Une fresque sociale où l'aristocratie, de Moscou à Saint-Pétersbourg, entre grandeur et misérabilisme, se prend au jeu de l'ambition sociale, des mesquineries, des premiers émois. 1812, la guerre éclate et peu à peu les personnages imaginaires évoluent au sein même des événements historiques. Le conte social, dépassant les ressorts de l'intrigue psychologique, prend une dimension d'épopée historique et se change en récit d'une époque. La "Guerre" selon Tolstoï, c'est celle menée contre Napoléon par l'armée d'Alexandre, c'est la bataille d'Austerlitz, l'invasion de la Russie, l'incendie de Moscou, puis la retraite des armées napoléoniennes. --Pauline Hamon (Culturebox)
J'ai lu ce livre il y a des années ... j'étais coincée à l'étranger avec rien d'autre à lire, sinon je ne l'aurais pas fini. J'ai fini pas sauter tous les passages ennuyeux sur la stratégie militaire pour ne lire que le roman lui-même. Pas très règlementaire mais cela m'a permis de l'apprécier, car à part les passages ennuyeux sus-mentionnés j'en garde le souvenir d'une belle histoire avec des personnages très attachants. ( )
Ce livre majeur de la littérature mondiale évoque les guerres napoléoniennes de Russie. Son réalisme dense et les nombreux développements psychologiques sont les principales caractéristiques littéraires d'un ouvrage tout entier pénétré de déterminisme historique. Léon Tolstoï ne croit pas l'histoire comme succession accidentelle d'événements et pivilégie un enchaînement inéluctable des faits. ( )
The title Tolstoy finally settled on was taken from the political theorist Pierre-Joseph Proudhorn's book La Guerre et L Paix (1861) a title which means what it says and no more. But when Tolstoy completed and published the final version of his novel Voyna i mir in 1869, the word mir carried a number of connotations and meanings, including a slightly obsolete one referring to society, mankind. In this case the word could mean, roughly speaking, humanity. Tolstoy's novel is concerned not merely with war and the cessation of war, it is about human beings, for whom war is a vast muddle, which is the curse of society. It is about the triumph of the human spirit in time of war; and the side that wins the war is the side that displays the stronger spirit. Natasha's dance and Andrey's sudden understanding of what matters are triumphant leaps of the human spirit; each results in an inner joy, a peace.
ajouté par Cynfelyn | modifierSlightly Foxed, Christopher Rush(Feb 1, 2023)
The novel is not just a masterclass in fiction, Ms Li believes, but a remedy for distress. At the most difficult times in her life, she says, she has turned to it again and again, reassured by its “solidity” in the face of uncertainty.
I had it on my desk for about a year, and now I've given up and put it back on the shelf.
ajouté par Sylak | modifierStylist [Issue 338], Paula Hawkins(Oct 12, 2016)
Tolstoy’s singular genius is to be able to take the torrent of conscious experience and master it. There are countless moments in the book where this happens ...
« Eh bien, mon prince, Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des domaines, de la famille Buonaparte. »
Citations
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
War is not a polite recreation but the vilest thing in life, and we ought to understand that and not play at war.
Derniers mots
Dans le premier cas, il fallait renoncer à la conscience de l'immobilité dans l'espace ; et admettre un mouvement que nous ne sentons pas dans le cas présent, il est de même nécessaire de renoncer à la liberté dont nous avons conscience et de reconnaître une dépendance que nous ne sentons pas.
Léon Tolstoï. La Guerre et la Paix Trad. du russe par Henri Mongault. Introduction de Pierre Pascal Parution le 12 Mars 1945 Bibliothèque de la Pléiade, n° 66 Achevé d'imprimer le 20 Décembre 1944 1696 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
Extrait : "Eh bien, prince, que vous disais-je ? G?nes et Lucques sont devenues les propri?t?s de la famille Bonaparte. Aussi, je vous le d?clare d'avance, vous cesserez d'?tre mon ami, mon fid?le esclave, comme vous dites, si vous continuez ? nier la guerre et si vous vous obstinez ? d?fendre plus longtemps les horreurs et les atrocit?s commises par cet Ant?christ?"
▾Descriptions provenant de bibliothèques
Aucune description trouvée dans une bibliothèque
▾Description selon les utilisateurs de LibraryThing
Né en 1828, Tolstoï, comte, après un court passage dans l'armée et un intérêt précoce pour la philosophie, commence à s'intéresser à la question de la légitimité de la violence, sujet autour duquel il tournera toute sa vie. "La vérité doit s'imposer sans violence" écrit-il en 1869 dans Guerre et Paix, le livre qui lui donnera une aura mondiale. S'interrogeant sur le sens de la vie, il écrit : "La "vraie vie" est celle qui ajoute quelque chose au bien accumulé par les générations passées, qui augmente cet héritage dans le présent pour les générations futures", découvrant là l'un des soucis majeurs de l'écologie. De même, il écrit dans une lettre à Romain Rolland, en 1887 "Pour donner un sens raisonnable à notre existence, il faut exiger des autres le moins possible et leur donner le plus possible" : idée que l'on retrouve aujourd'hui dans les volontés de reconquêtes d'autonomie et de simplicité volontaire. Chrétien, il s'opposera au pouvoir de l'Etat comme à celui de l'Eglise : “Le pouvoir est un moyen de forcer l'homme à agir contrairement à ses désirs". "C'est seulement par la violence physique, c'est-à-dire l'emprisonnement, la torture, la mutilation ou par la menace de ces châtiments qu'on peut forcer l'homme à faire ce qu'il ne veut pas". "L'Etat n'est qu'une organisation de la violence n'ayant pour principe que l'arbitraire le plus grossier et profitant, pour la domination et pour l'oppression, de tous les perfectionnements que la science a créés pour la vie sociale pacifique des hommes libres et égaux". "Etre au pouvoir veut dire faire à autrui ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fît".
Mais pour refuser le pouvoir, il ne faut pas faire appel à la violence : "Ceux qui croient possible de s'affranchir par la violence ou même d'améliorer seulement cette situation en renversant un gouvernement pour le remplacer par un autre à qui l'oppression ne sera plus nécessaire sont dans l'erreur et leurs efforts en ce sens, loin d'améliorer la situation, ne font que l'aggraver. Leurs tentatives fournissent au gouvernement un prétexte pour augmenter son pouvoir et son despotisme". Et il appelle à la non-coopération avec le pouvoir : "Les hommes doivent comprendre que leur participation à l'activité criminelle des gouvernements, soit par l'argent, soit par le service militaire, n'est pas un acte indifférent comme on le croit ordinairement mais, outre le tort que par cet acte ils font à leurs frères, ils participent ainsi aux crimes que font sans cesse tous les gouvernements, et à la préparation de nouveaux crimes à laquelle travaillent toujours les gouvernements qui entretiennent l'armée disciplinée". Et Tolstoï, bien souvent censurée dans la Russie d'alors, de dénoncer : "Le service militaire est le pilier essentiel de l'organisation de la violence du pouvoir. C'est le dernier degré de la violence nécessaire au maintien de l'organisation sociale, c’est la limite extrême que puisse atteindre la soumission des sujets ; c'est la clé de voûte dont la chute déterminera celle de l'édifice tout entier". Et encore : "La discipline, c'est la destruction de l'esprit et de la liberté de l'homme : elle ne peut avoir d'autre but que la perpétration de crimes qu'un homme, dans son état normal, n'accomplirait jamais".
Il essaie à plusieurs reprises de mettre en place des écoles pour les plus pauvres. Alors que l'éducation se fait alors sous le régime de l'apprentissage par cœur et des punitions, il met en place une éducation sans notes, où les élèves choisissent eux-mêmes ce qu'ils veulent apprendre.
Il multiplie les critiques envers l'Eglise, ce qui lui vaut en 1901, d'être excommunié, ce qui le laisse complètement indifférent.
Il est contacté en 1909 par un Hindou qui lui demande son soutien pour obtenir l'indépendance de l'Inde. Dans la réponse, il recommande la non-coopération plutôt que la violence : "non seulement des centaines d'individus ne pourront plus en asservir des millions, mais même des millions seront incapables d'asservir un seul individu". Cette lettre va être l'occasion pour Gandhi de prendre contact avec lui et des échanges fructueux vont en sortir : Gandhi mettra en application avec succès les principes de Tolstoï. Un livre passionnant. MB.
--Revue Silence, janv. 1998
> 1805 à Moscou, en ces temps de paix fragile, les Bolkonsky, les Rostov et les Bézoukhov constituent les personnages principaux d'une chronique familiale. Une fresque sociale où l'aristocratie, de Moscou à Saint-Pétersbourg, entre grandeur et misérabilisme, se prend au jeu de l'ambition sociale, des mesquineries, des premiers émois.
1812, la guerre éclate et peu à peu les personnages imaginaires évoluent au sein même des événements historiques. Le conte social, dépassant les ressorts de l'intrigue psychologique, prend une dimension d'épopée historique et se change en récit d'une époque. La "Guerre" selon Tolstoï, c'est celle menée contre Napoléon par l'armée d'Alexandre, c'est la bataille d'Austerlitz, l'invasion de la Russie, l'incendie de Moscou, puis la retraite des armées napoléoniennes.
--Pauline Hamon (Culturebox)