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Chargement... La Métamorphose (1915)par Franz Kafka
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• Pourquoi ce livre ? En 75-100 mots, pourquoi avez-vous choisi ce livre ? S’agit-il d’une lecture de loisir, obligatoire, suggérée ? On aura compris que je choisis généralement un auteur avant de choisir une œuvre. Pour cette raison, Franz Kafka, écrivain au rang des immortels, m’a toujours intéressé. Ayant lu et apprécié Le Procès, j’avais depuis longtemps ajouté La Métamorphose à ma liste de romans à lire. Ce travail me fournissait donc l’occasion parfaite pour en faire la lecture. Malgré le contexte obligé, on peut dire qu’il s’agissait d’un choix personnel! • Un aspect qui m’a plu : L’attrait principal de ce livre, à mon sens, appartient au style de l’auteur. Par sa plume, Kafka crée un portrait de famille à la fois drôle et malaisant. L’auteur utilise des images claires et des descriptions très précises, de sorte que l’on a parfois l’impression de voir une scène grotesque se dérouler sous nos yeux. Par ailleurs, Kafka emploie des symboles forts et quasi- traumatisant, comme par exemple cette pomme « encastrée » dans le dos de Gregor Samsa, pourrissant lentement dans la carapace de la coquerelle géante jusqu’à sa mort. • Un aspect qui m’a moins plu : Kafka est passé maître dans l’art du scénario étrange et à la limite de l’absurde. Celui-ci a d’ailleurs donné son nom à l’adjectif kafkaïen, qui traduit cette atmosphère bizarre et incompréhensible de ces romans. Si cette caractéristique est à la source de son génie, il est tout autant possible de penser que, pour certains lecteurs, cette absence totale d’explication peut entraîner un désintérêt envers le livre. La métamorphose elle-même reste inexpliquée, tandis que le détachement initial du personnage envers sa propre situation peut surprendre le lecteur par rapport à l’incongruité de l’histoire. • L’objet numérique Le livre numérique, que j’ai pu lire sur mon ordinateur portable en format EPUB, tentait d’émuler le plus fidèlement possible la version imprimée de l’œuvre. On y retrouve, en tout premier lieu, la couverture originale du livre, où se trouve le dessin – très à propos, par ailleurs – d’une simple coquerelle empalée. Suit alors une page titre; puis le texte débute immédiatement, sauvant le lecteur de ces pages de garde que l’on retrouve habituellement au début d’un volume. Le logiciel Adobe Digitals Edition, qui permet la lecture numérique du livre, ne semble pas posséder énormément de fonctions de personnalisation du texte. Je n’ai trouvé aucune façon de modifier la présentation générale du livre, ou de changer la façon dont on tourne les pages. À ce chapitre, mentionnons qu’il n’était possible de changer la page qu’en cliquant sur la flèche prévue à cet effet, et d’aucune autre façon. Cette rigidité fut plutôt incommodante, alors que j’aime normalement mieux naviguer avec les flèches du clavier. Pas possible, non plus, de surligner ou d’annoter le texte. Cela fois entraîne encore une certaine frustration, alors que je préfère avoir un contact physique avec le document pour le modifier, l’éditer, me l’approprier. Il est toutefois possible de modifier la taille du texte, selon une échelle prédéterminée. Le livre ne comporte aucun renvoi externe, mis à part un lien menant au site de la maison d’édition Gallimard. La plupart des hyperliens sont en fait des renvois internes, menant aux notes bibliographiques. La navigation est donc facilitée par ses liens dans le texte, bien que j’avoue ne pas les avoir vraiment utilisés. Pourquoi ce livre? J’ai commencé à lire les livres de Franz Kafka au cégep. J’ai adoré Le château et Le procès. J’avais envie de lire un autre texte de Kafka pour faire ce travail pratique. J’ai tenté de trouver la version numérique des livres de Kafka dans les différents catalogues auxquels j’ai accès, mais sans réel succès : je trouvais des analyses littéraires seulement la plupart du temps. C’est en cherchant par hasard dans le magasin en ligne présent dans mon téléphone portable que j’ai trouvé trois textes de Kafka. Le titre La métamorphose m’était familier, puisqu’il me semble l’avoir lu au cégep alors que les deux autres m’étaient totalement inconnus (Le terrier et Le verdict). J’ai donc opté pour La métamorphose et l’ai relu. Un premier aspect qui m’a plu : Le premier aspect qui m’a plu est quelque chose que l’on retrouve souvent dans les livres de Kafka : ce qui devrait apparaître complètement absurde aux yeux des personnages de l’histoire est accueilli par ceux-ci comme étant tout à fait normal. Les membres de la famille du personnage principal (Gregor Samsa) sont effrayés, dégoutés, voire fâchés par sa transformation en insecte, mais personne ne semble se questionner quant à la raison de cette métamorphose. Ainsi, la réaction de la famille illustre bien cette « absurdité normale ». Cet aspect rend intriguante la lecture du récit. Un second aspect qui m’a plu : Un peu en lien avec l’aspect précédent, j’ai trouvé comique le fait que pour près du tiers du récit, Gregor, toujours couché dans son lit, ne pense qu’à son travail de représentant de commerce. Il semble faire totalement abstraction du fait qu’il soit inimaginable qu’il puisse se rendre au travail dans son état, état auquel il fait allusion comme étant « tout simplement un bon rhume » (Kafka, 2013, 12). Il accorde beaucoup plus d’importance à son emploi qu’au fait qu’il se soit transformé en insecte pour aucune raison apparente. Un aspect qui m’a moins plu : Les personnages rejettent Gregor. Sa famille le traite comme un animal étrange et finit par le rejeter. On ne tente pas de trouver une solution à son problème, on ne fait que l’endurer pour un temps. Complètement à l’abandon, Gregor meurt dans sa chambre à la fin du récit. Sa famille semble alors soulagée de sa mort, comme si le personnage principal était pour elle un lourd fardeau à porter. Je trouve triste que la famille ait, d’un certain sens, oublié qui était vraiment l’insecte qui vivait dans l’appartement. L’objet numérique : Le format numérique du livre de Kafka comprend plusieurs ajouts. On y trouve sous différents onglets une biographie de l’auteur, une préface, ainsi qu’une analyse de l’œuvre. Il est possible de faire une recherche en texte intégral, de placer plusieurs signets/marque-pages, de prendre des notes de lectures, d’activer la lecture du texte à voix haute, d’accéder à un dictionnaire de langue. Lorsque l’appareil est connecté à Internet, on peut écrire des commentaires sur l’œuvre et lire ceux des autres lecteurs. Un onglet permet aussi de se rendre sur la page de l’œuvre dans le magasin en ligne de Google. On peut aussi ajuster la luminosité de la page, ainsi que la couleur de cette dernière (blanc, noir, beige). Il est possible de changer la grandeur des caractères, de modifier l’espacement entre les lignes de texte, de changer l’alignement des paragraphes (à droite, à gauche, justifié). On peut tourner les pages de plusieurs façons : en la balayant d’un côté ou de l’autre avec le doigt ou à l’aide des boutons servant normalement à régler le volume sur le côté du téléphone si l’option a été activée. Une barre de défilement située au bas de l’écran permet aussi de naviguer d’une page à l’autre très rapidement. Dans le texte comme tel, on y trouve une table des matières à la troisième page du livre. Celle-ci est formée de liens hypertextuels renvoyant vers certaines parties du livre (les mêmes parties auxquelles on pouvait accéder à l’aide d’onglets présents dans l’application). Je vois bien un parallèle entre Georg l'insecte et Kafka, mais je trouve le livre simplement gentil. J'aurais aimé un peu plus de profondeur ou alors je n'ai pas su lire entre les lignes... Il est dangereux de lire l'oeuvre la plus célèbre d'un écrivain reconnu. C'est s'exposer à un grand risque de déception. Avec la Métamorphose de Kafka, je n'est pas été déçu, ce livre tient la hauteur de sa renommée. La nouvelle, écrite dans un style précis sans être lourd, nous présente savament à travers une métaphore le mal-être, les angoisses d'un jeune homme au sein de sa famille. Brillant.
35 livres cultes à lire au moins une fois dans sa vie Quels sont les romans qu'il faut avoir lu absolument ? Un livre culte qui transcende, fait réfléchir, frissonner, rire ou pleurer… La littérature est indéniablement créatrice d’émotions. Si vous êtes adeptes des classiques, ces titres devraient vous plaire. De temps en temps, il n'y a vraiment rien de mieux que de se poser devant un bon bouquin, et d'oublier un instant le monde réel. Mais si vous êtes une grosse lectrice ou un gros lecteur, et que vous avez épuisé le stock de votre bibliothèque personnelle, laissez-vous tenter par ces quelques classiques de la littérature. Appartient à la série éditorialeCampaña Nacional Eugenio Espejo (Luna de Bolsillo) Columna Jove (30) — 24 plus Gallimard, Folio (74) Der jüngste Tag (22-23) Kleine Diogenes Taschenbücher (70006) L&PM Pocket (242) Newton Compton Live (21) Oriento-Okcidento (31) Reclams Universal-Bibliothek (9900) SFFaudio Podcast (223) Est contenu dansGreat Modern Writers: Three Lives, the Metamorphosis and Other Stories, a Room With a View, Death in Venice, a Portrait par Dover Publications Inc (indirect) Fait l'objet d'une adaptation dansEst parodié dansA inspiréPossède un guide de référence avecContient un commentaire de texte deContient un guide de lecture pour étudiantContient un guide pour l'enseignantDistinctionsListes notables
"Lorsque Gregor Samsa s'e veilla un matin au sortir de re ves agite s, il se retrouva dans son lit change en un e norme cancrelat". Ainsi de bute la journe e de cet employe mode le qui n'est pas au bout de ses surprises... et que dire de ses parents qui ne sont gue re enchante s de trouver un gros insecte dans la chambre de leur fils ? Fable philosophique sur le the me de la culpabilite et conte fantastique qui explore les peurs humaines, "La me tamorphose" se place parmi les chefs-d'¿uvre de la litte rature du XXe sie cle. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)833.912Literature German literature and literatures of related languages German fiction Modern period (1900-) 1900-1990 1900-1945Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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> Le Livre de Poche (celiatas) : https://fr.calameo.com/books/0043038443afedcb9a996
> FNAC, (Frédérique, le 10/2/2023) : Les 20 livres à lire dans sa vie
> Tu n 'as pas besoin de quitter ta pièce.
Reste assis à ta table et écoute.
Tu n'as même pas besoin d'écouter, attends simplement.
Deviens tranquille, et calme, et solitaire.
Le monde s'offrira librement de lui-même à toi pour être démasqué.
Il n 'a pas le choix. Il se roulera d'extase à tes pieds.
—FRANZ KAFKA
> « Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin, au sortir de rêves agités, il se trouva dans son lit métamorphosé en un monstrueux insecte. Il reposait sur son dos qui était dur comme une cuirasse, et, en soulevant un peu la tête, il apercevait son ventre bombé, brun, divisé par des arceaux rigides, au sommet duquel la couverture du lit, sur le point de dégringoler tout à fait, ne se maintenait que d'extrême justesse. D'impuissance, ses nombreuses pattes, d'une minceur pitoyable par rapport au volume du reste, papillonnèrent devant ses yeux. « Qu'est-il advenu de moi ? » pensa-t-il. Ce n'était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre humaine quoiqu'un peu trop petite, était là, paisible entre les quatre murs familiers... »
—Pauline Hamon (Culturebox)