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Chargement... Le Livre de l'intranquillité, édition intégrale (1982)par Fernando Pessoa
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Magnifique livre méditatif, la justesse et la délicatesse de l'esprit de Pessoa brillent de tout leur éclat dans une prose ciselée, peaufinée. Explorant au plus profond de son intimité, Pessoa, à travers son hétéronyme Bernardo Suares, livre un texte de référence, couchant sur papier ses pensées et ses sensations dans une langue à l'apogée de ce qu'elle peut offrir, laissant pantois par tant de justesse et d'élégance. De ce livre émane une douce mélodie de saudade portugaise, un parfum irrésistible de tragédie (celle d'être humain) et d'éternité. > Babelio : https://www.babelio.com/livres/Pessoa-Le-livre-de-lintranquillite/266327 > « En ces heures où le paysage est une auréole de vie, j'ai élevé, mon amour, dans le silence de mon intranquillité, ce livre étrange... » qui alterne chronique du quotidien et méditation transcendante. Le livre de l'intranquillité est le journal que Pessoa a tenu pendant presque toute sa vie, en l'attribuant à un modeste employé de bureau de Lisbonne, Bernardo Soares. Sans ambition terrestre, mais affamé de grandeur spirituelle, réunissant esprit critique et imagination déréglée, attentif aux formes et aux couleurs du monde extérieur mais aussi observateur de « l'infiniment petit de l'espace du dedans », Bernardo Soares, assume son "intranquillité" pour mieux la dépasser et, grâce à l'art, aller à l'extrémité de lui-même, à cette frontière de notre condition ou les mystiques atteignent la plénitude « parce qu'ils sont vidés de tout le vide du monde ». Il se construit un univers personnel vertigineusement irréel, et pourtant plus vrai en un sens que le monde réel. Le livre de l’intranquillité est considéré comme le chef-d’oeuvre de Fernando Pessoa. —Pauline Hamon (Culturebox) > «On est pris de vertige par cette expérience poétique aux limites de la conscience.» —(LEXPRESS.fr) > « L'ennui est encore plus pesant quand il n’a pas l’excuse de l’indolence. L’ennui des grands actifs est le pire de tous. » - Fernando Pessôa, livre de l’intranquillité
In addition to the size and the disorder of the Pessoa archive, there is another confounding level of complexity: it is, in a sense, the work of many writers. In his manuscripts, and even in personal correspondence, Pessoa attributed much of his best writing to various fictional alter egos, which he called “heteronyms.” Scholars have tabulated as many as seventy-two of these. His love of invented names began early: at the age of six, he wrote letters under the French name Chevalier de Pas, and soon moved on to English personae such as Alexander Search and Charles Robert Anon. But the major heteronyms he used in his mature work were more than jokey code names. They were fully fledged characters, endowed with their own biographies, philosophies, and literary styles. Pessoa even imagined encounters among them, and allowed them to comment on one another’s work. If he was empty, as he liked to claim, it was not the emptiness of a void but of a stage, where these selves could meet and interact. Pessoa was mostly a poet and The Book of Disquiet can be read, if you wish, as a series of notes for poems as yet unwritten; or prose poems, of a kind, themselves. If all this sounds rather vague then that is because Pessoa wished it so. To read and then contemplate him is to be lifted a little bit above the earth in a floating bubble. One becomes both of the world and not of it. There's no one like him, apart from all of us. Here in the famously striving city I’d been infected by a book whose credo, if it has one, is that “Inaction is our consolation for everything, not acting our one great provider.” ... Reading a page or two a day, I would find myself curiously preoccupied along certain lines for a week or more—weird: in the sunlight I’d been thinking constantly of rain—and then the topic would change and, like a spell of weather, move on. Appartient à la série éditorialeEst contenu dansContientEst en version abrégée dansDistinctionsListes notables
A richly insightful guide to Fernando Pessoa's masterpiece, for both students and the common reader. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)869.141Literature Spanish and Portuguese Portuguese Portuguese poetry 20th Century 1900-1945Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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313. Je m'irrite du bonheur de tous ces gens qui ne savent pas qu'ils sont malheureux. (...)
314. Je voudrais élaborer un code de l'inertie pour les êtres supérieurs vivant dans nos sociétés modernes. (...)
315. Perdre son temps relève d'une certaine esthétique. (...)
Cette lassitude, ce désarroi d'exister, m'ont, ô combien, fait penser à Cioran, qui, lu alors que j'étais à la faculté, m'avait laissée dubitative. Enfin, cela devrait être l'inverse, Cioran étant homme jeune à la mort de Pessoa, je ne serais pas étonnée que l'auteur de 'De l'inconvénient d'être né' ait lu Pessoa, tellement leur pensée est proche. Ici, encore, la même impression. Ces fragments de texte - il y manque souvent un mot par-ci par-là ou une idée n'est pas achevée et se termine par des points de suspension entre crochets ou il y a des variantes qui se contredisent avec le texte choisi par l'éditeur - contiennent parfois de beaux aphorismes, mais sont pour la plupart une complainte et même une plainte contre la vie, ennuyeuse, inutile, solitaire, ...
On perçoit bien des étincelles de ce qui est reconnu généralement comme un chef-d'oeuvre, le style, la profondeur de la morosité y sont certainement pour beaucoup. J'ai d'ailleurs ajouté en citations certains passages qui m'ont marquée. Mais ce pessimisme entretenu à l'extrême m'ont portée par moment à la répulsion et, en tout cas, à la perplexité. Alors sans doute faut-il le lire pour pouvoir se forger son avis. Et, en ce sens, je suis contente de l'avoir lu, jusqu'au bout cette fois, mais je ne pense pas m'y replonger fût-ce pour en lire une ou deux lignes. ( )