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Chargement... A Confederacy of Dunces (original 1980; édition 1987)par John Kennedy Toole, Walker Percy (Avant-propos)
Information sur l'oeuvreLa conjuration des imbéciles par John Kennedy Toole (1980)
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La conjuration des imbéciles est un excellent livre. Voilà, c'est dit. On y suit les aventures d'un personnage odieux, gras, xénophobe, méchant, idiot, prétentieux, couard, veule, condescendant, hypocondriaque, etc. Cherchez un adjectif négatif et il s'appliquera sans peine à Ignatius J. Reilly. Ce personnage évolue au milieu d'un parterre de gens interlopes et idiots dans une Nouvelle Orléans des années 60. Le truc, c'est que le personnage est tellement horrible que ses fréquentations semblent toutes sympathique dans ce roman picaresque basé sur un anti-héros inacceptable. Suite à un accident idiot, Ignatius doit chercher du taf, et son inadaptabilité sociale ainsi que ses plans idiots hallucinants le font rouler d'aventure improbable en accidents idiots, et tout en le détestant de plus en plus, on a hâte de découvrir la suite des ses aventures pour voir comment il va bien pouvoir faire pire et délirant tout en tombant encore plus bas. Dans un ensemble de personnages assez restreint, l'auteur réussit le tour de force à tout rassembler à la fin dans un grand apocalypse au détriment de Ignatius, à tel point que je commençais à en avoir de la peine pour lui. Et pourtant... Et pourtant... Ben je suis pas sûr d'avoir lu un tel happy end ! :) Ce livre a bien mérité son Pulitzer. Je ne m'attache pas à conter l'histoire de l'auteur, pourtant intéressante, car je crois au fait de détacher l'œuvre de l'auteur. Comme le dit Gracq : "Un livre qui m'a séduit est comme une femme qui me fait tomber sous le charme : au diable ses ancêtres, son lieu de naissance, son milieu, ses relations, son éducation, ses amies d'enfance !" (Julien Gracq, En lisant en écrivant) J’ai acheté ce livre pour deux raisons, le titre, et la collection , 10/18 poche cartonné qui est très agréable à lire. 51avn04nexl_ss500_.1230913174.jpg J’ai dévoré l’ouvrage. Son acteur principal, Ignatius Reilly est un monstre fantastique, la trentaine, des études universitaires prolongées, habitant la Nouvelle Orléans chez sa maman alcoolique et veuve, obèse, incurique et surtout extraordinairement fou. Ce héros est digne d’une tragédie classique, il est attachant, haïssable, courageux et trouillard, capable des pires bassesses et d’actes héroiques, humain, très humain. Il n’y a pas de doute, il est fou, je laisse aux psychiatre, le diagnostic précis. La force et l’intérêt du livre est de montrer la folie sous son vrai jour, complexe et humaine. Le fou peut martyriser son entourage, et Ignatius le martyrise à qui mieux mieux, mais il est surtout une victime, victime de sa folie et d’un monde qui ne peut pas le comprendre et pour cause. La seule personne réellement intelligente du roman est cet abominable obèse psychotique, les autres sont des crétins ou des incultes, d’où le titre, la conjuration des imbéciles. A coté d’une description de la maladie mentale, les spécialistes apprécieront la chambre du héros (tapis de cahiers “big chief” sédimentant au gré des inspirations, capharnaüm d’objets conservé), le livre, écrit dans les années soixante, est d’une grande actualité. C’est une critique féroce de l’aculturation de la société et de son naufrage dans un paradis ou un enfer consumériste. Ignatius se bat contre tout et tous ceux qui font l’american way of life, c’est un anti-libéral militant, un pacifiste acharné. Il a trouvé une solution intéressante pour instaurer la paix mondiale. Il est asexué et onaniste. Il refuse la culture visuelle mais se gave de films. Il est complexe, il voudrait vivre au moyen age mais aime le confort de sa maison et le Dr Nut. C’est une critique toujours d’actualité. vous aprécierez probablement la figure du propriétaire des pantalons Lévy, qui ressemble furieusement à un financier actuellement, ne se préoccupant de la portée de ses actes qu’au bord du précipice.Les autres personnages sont initérressants mais un peu pales par rapport à ignatius, sauf Miss Trixie. J’ai adoré cette personne, vieille, démente,avec des éclairs fulgurants de lucidité sur le monde et sa situation, une victime de la retraite à 80 ans et des idées suagrenues de certains qui jugent de ce qui est bon pour les autres, surtout sans leur demander leur avis. Enfin ce livre est drôle, vous rirez et vous réfléchirez, deux bonnes raisons d’en faire la lecture. La seule limite que je vois à l’oeuvre est une fin un peu trop happy end à mon gout. J’aimerai connaitre les aventures d’Ignatius à NYC, malheureusement…
1981 John Kennedy Toole La conjuration des imbéciles traduit de l'américain par J.-P. Carasso, Laffont «Drôle de livre, énorme dans la bouffonnerie et la satire, énorme comme son personnage principal, une sorte d'Ubu dévastateur qui lance des anathèmes sur un monde en décomposition.» (Lire, décembre 1981) This is the kind of book one wants to keep quoting from. I could, with keen pleasure, copy all of Jones's dialogue out and then get down to the other characters. Apart from being a fine funny novel (but also comic in the wider sense, like Gargantua or Ulysses), this is a classic compendium of Louisiana speech. What evidently fascinated Toole (a genuine scholar, MA Columbia and so on) about his own town was something that A.J. Liebling noted in his The Earl of Louisiana: the existence of a New Orleans city accent close to the old Al Smith tonality, 'extinct in Manhattan', living alongside a plantation dialect which cried out for accurate recording. El protagonista de esta novela es uno de los personajes más memorables de la literatura norteamericana: Ignatus Reilly -una mezcla de Oliver Hardy delirante, Don Quijote adiposo y santo Tomás de Aquino, perverso, reunidos en una persona-, que a los treinta años aún vive con su estrafalaria madre, ocupado en escribir una extensa y demoledora denuncia contra nuestro siglo, tan carente de teología y geometría como de decencia y buen gusto, un alegado desquiciado contra una sociedad desquiciada. Por una inesperada necesidad de dinero, se ve 'catapultado en la fiebre de la existencia contemporánea', embarcándose en empleos y empresas de lo más disparatado. Ruggero Bianchi Tuttolibri settembre 1998 Il caso di Una banda di idioti di John Kennedy Toole ricorda sorprendentemente, per molti versi, quello di Il giovane Holden di J.D. Salinger. Opere, entrambe, di autori (quasi) esordienti e comunque alla loro prima esperienza nel campo della narrativa lunga. E scritte, entrambe, da artisti irrequieti e verosimilmente nevrotici, non disposti a campare sulla sinecura del loro primo successo. Conosciamo tutti, di Salinger, la scelta di centellinare i propri scritti e di difendere la sua scelta esistenziale, una sorte di coleridgiana morte-in-vita. Ma pochi sanno della fine di Toole, nato nel 1937 e suicidatosi nel 1969, a soli trentadue anni, lasciando alla madre il compito di trasformare in bestseller e in classico moderno un libro che forse non pensava di poter mai pubblicare e che, negli Stati Uniti, uscì grazie soltanto al parere autorevole (sebbene segretamente perplesso) del celebre critico Walter Percy, che firma anche l’introduzione all’edizione italiana.Ma le analogie non si fermano qui. Sia Il govane Holden che Una banda di idioti pongono, fin dal titolo, grossi problemi alla bravura dei traduttori. Il primo alludendo, con la dizione originale di The Catcher in the Rye, alle figure del baseball e alle coltivazioni del mais; il secondo chiamando in causa, sotto la formula di A Confederacy of Duncies, la realtà di un Sud "confederato" nella guerra civile e l’indimenticato poema di Alexander Pope, The Dunciad (1728), un capolavoro satirico inglese del primo Settecento che nessuno oggi legge come nessuno oggi legge il Parini e, probabilmente, per le stesse ragioni. Come se non bastasse, ai due romanzi è toccata di fatto la medesima sorte in Italia. The Catcher in the Rye di Salinger, uscito nel 1952 nel nostro Paese con il titolo Vita da uomo (Casini editore, traduzione di Jacopo Darca), divenne un bestseller grazie alla nuova edizione di Einaudi del 1961 (trad. di A. Motti). A Confederacy of Duncies passò inosservato dal pubblico una quindicina d’anni fa, sebbene Luciana Bianciardi vincesse, per la sua traduzione oggi ripubblicata in altra cornice, il Premio Monselice 1983. Appartient à la série éditoriale10/18, Domaine étranger (2010) Biblioteca Sábado (22) Compactos Anagrama (38) Llibres Anagrama (10) — 6 plus A été inspiré parPrix et récompensesListes notables
Edition Spe ciale de ce livre culte du XXe sie cle qui obtint en 1981 le Prix Pulitzer. " Le he ros de La Conjuration des imbe ciles est un gros dingue d'une trentaine d'anne es qui porte casquette et pantalon de tweed, et re pond au doux nom d'Ignatius Reilly. Ce fou (pas si fou que c ʹa d'ailleurs...) vit avec sa me re, qui abuse du Moscatel, dans une vieille masure de La Nouvelle-Orle ans. Ignatius a des ide es, plein d'ide es, pour racheter le genre humain en voie de perdition dans la socie te de liquescente des anne es 60. Il noircit des cahiers d'une prose quasi moyena geuse. S'essaie a plusieurs me tiers, dont celui d'archiviste dans une fabrique de pantalons et de vendeur de hot-dogs dans les rues les plus pourries du quartier franc ʹais. Force ment, rien ne marche, Ignatius vit dans des nimbes philosophiques incompatibles avec la re alite . [...] John Kennedy Toole encheve tre toutes ses destine es avec une mai trise parfaite. L'e crivain, qui avait a peine une trentaine d'anne es quand il a e crit ce chef d'¿uvre s'est suicide quelques anne es plus tard parce que sa prose n'avait pas de succe s. " Anne Le Stang, La Charente libre Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> FNAC, (Frédérique, le 10/2/2023) : https://www.librarything.fr/catalog.php?view=Joop-le-philosophe&tag=Fnac%2F2...
> Colimasson : http://colimasson.over-blog.com/article-la-conjuration-des-imbeciles-1980-de-joh...
> On ne peut pas lire ce livre, l'un des plus drôles de l'histoire littéraire américaine, sans pleurer intérieurement tous ceux que Toole n'a pas écrits.
—Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles