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Chargement... La conjuration des imbéciles (1980)par John Kennedy Toole
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Il y a des comédies qui sont à la foi totalement futiles et terriblement profondes. Ignatius est un personnage que vous n'oublierez jamais. La conjuration des imbéciles est un excellent livre. Voilà, c'est dit. On y suit les aventures d'un personnage odieux, gras, xénophobe, méchant, idiot, prétentieux, couard, veule, condescendant, hypocondriaque, etc. Cherchez un adjectif négatif et il s'appliquera sans peine à Ignatius J. Reilly. Ce personnage évolue au milieu d'un parterre de gens interlopes et idiots dans une Nouvelle Orléans des années 60. Le truc, c'est que le personnage est tellement horrible que ses fréquentations semblent toutes sympathique dans ce roman picaresque basé sur un anti-héros inacceptable. Suite à un accident idiot, Ignatius doit chercher du taf, et son inadaptabilité sociale ainsi que ses plans idiots hallucinants le font rouler d'aventure improbable en accidents idiots, et tout en le détestant de plus en plus, on a hâte de découvrir la suite des ses aventures pour voir comment il va bien pouvoir faire pire et délirant tout en tombant encore plus bas. Dans un ensemble de personnages assez restreint, l'auteur réussit le tour de force à tout rassembler à la fin dans un grand apocalypse au détriment de Ignatius, à tel point que je commençais à en avoir de la peine pour lui. Et pourtant... Et pourtant... Ben je suis pas sûr d'avoir lu un tel happy end ! :) Ce livre a bien mérité son Pulitzer. Je ne m'attache pas à conter l'histoire de l'auteur, pourtant intéressante, car je crois au fait de détacher l'œuvre de l'auteur. Comme le dit Gracq : "Un livre qui m'a séduit est comme une femme qui me fait tomber sous le charme : au diable ses ancêtres, son lieu de naissance, son milieu, ses relations, son éducation, ses amies d'enfance !" (Julien Gracq, En lisant en écrivant) En cours, mais franchement c'est tarte, les dialogues sonnent terriblement faux. Je soupçonne la traduction. J’ai acheté ce livre pour deux raisons, le titre, et la collection , 10/18 poche cartonné qui est très agréable à lire. 51avn04nexl_ss500_.1230913174.jpg J’ai dévoré l’ouvrage. Son acteur principal, Ignatius Reilly est un monstre fantastique, la trentaine, des études universitaires prolongées, habitant la Nouvelle Orléans chez sa maman alcoolique et veuve, obèse, incurique et surtout extraordinairement fou. Ce héros est digne d’une tragédie classique, il est attachant, haïssable, courageux et trouillard, capable des pires bassesses et d’actes héroiques, humain, très humain. Il n’y a pas de doute, il est fou, je laisse aux psychiatre, le diagnostic précis. La force et l’intérêt du livre est de montrer la folie sous son vrai jour, complexe et humaine. Le fou peut martyriser son entourage, et Ignatius le martyrise à qui mieux mieux, mais il est surtout une victime, victime de sa folie et d’un monde qui ne peut pas le comprendre et pour cause. La seule personne réellement intelligente du roman est cet abominable obèse psychotique, les autres sont des crétins ou des incultes, d’où le titre, la conjuration des imbéciles. A coté d’une description de la maladie mentale, les spécialistes apprécieront la chambre du héros (tapis de cahiers “big chief” sédimentant au gré des inspirations, capharnaüm d’objets conservé), le livre, écrit dans les années soixante, est d’une grande actualité. C’est une critique féroce de l’aculturation de la société et de son naufrage dans un paradis ou un enfer consumériste. Ignatius se bat contre tout et tous ceux qui font l’american way of life, c’est un anti-libéral militant, un pacifiste acharné. Il a trouvé une solution intéressante pour instaurer la paix mondiale. Il est asexué et onaniste. Il refuse la culture visuelle mais se gave de films. Il est complexe, il voudrait vivre au moyen age mais aime le confort de sa maison et le Dr Nut. C’est une critique toujours d’actualité. vous aprécierez probablement la figure du propriétaire des pantalons Lévy, qui ressemble furieusement à un financier actuellement, ne se préoccupant de la portée de ses actes qu’au bord du précipice.Les autres personnages sont initérressants mais un peu pales par rapport à ignatius, sauf Miss Trixie. J’ai adoré cette personne, vieille, démente,avec des éclairs fulgurants de lucidité sur le monde et sa situation, une victime de la retraite à 80 ans et des idées suagrenues de certains qui jugent de ce qui est bon pour les autres, surtout sans leur demander leur avis. Enfin ce livre est drôle, vous rirez et vous réfléchirez, deux bonnes raisons d’en faire la lecture. La seule limite que je vois à l’oeuvre est une fin un peu trop happy end à mon gout. J’aimerai connaitre les aventures d’Ignatius à NYC, malheureusement…
1981 John Kennedy Toole La conjuration des imbéciles traduit de l'américain par J.-P. Carasso, Laffont «Drôle de livre, énorme dans la bouffonnerie et la satire, énorme comme son personnage principal, une sorte d'Ubu dévastateur qui lance des anathèmes sur un monde en décomposition.» (Lire, décembre 1981) A pungent work of slapstick, satire and intellectual incongruities - yet flawed in places by its very virtues. Ultimately, Ignatius is simply too grotesque and loony to be taken for a genius; the world he howls at seems less awful than he does. Pratfalls can pass beyond slapstick only if they echo, and most of the ones in this novel do not. They are terribly funny, though, and if a book's price is measured against the laughs it provokes, A Confederacy of Dunces is the bargain of the year. This is the kind of book one wants to keep quoting from. I could, with keen pleasure, copy all of Jones's dialogue out and then get down to the other characters. Apart from being a fine funny novel (but also comic in the wider sense, like Gargantua or Ulysses), this is a classic compendium of Louisiana speech. What evidently fascinated Toole (a genuine scholar, MA Columbia and so on) about his own town was something that A.J. Liebling noted in his The Earl of Louisiana: the existence of a New Orleans city accent close to the old Al Smith tonality, 'extinct in Manhattan', living alongside a plantation dialect which cried out for accurate recording. El protagonista de esta novela es uno de los personajes más memorables de la literatura norteamericana: Ignatus Reilly -una mezcla de Oliver Hardy delirante, Don Quijote adiposo y santo Tomás de Aquino, perverso, reunidos en una persona-, que a los treinta años aún vive con su estrafalaria madre, ocupado en escribir una extensa y demoledora denuncia contra nuestro siglo, tan carente de teología y geometría como de decencia y buen gusto, un alegado desquiciado contra una sociedad desquiciada. Por una inesperada necesidad de dinero, se ve 'catapultado en la fiebre de la existencia contemporánea', embarcándose en empleos y empresas de lo más disparatado. Appartient à la série éditoriale10/18, Domaine étranger (2010) Biblioteca Sábado (22) Compactos Anagrama (38) Llibres Anagrama (10) — 6 plus A été inspiré par
Ignatius J. Reilly of New Orleans, --selfish, domineering, deluded, tragic and larger than life-- is a noble crusader against a world of dunces. He is a modern-day Quixote beset by giants of the modern age. In magnificent revolt against the twentieth century, Ignatius propels his monstrous bulk among the flesh posts of the fallen city, documenting life on his Big Chief tablets as he goes, until his maroon-haired mother decrees that Ignatius must work. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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> FNAC, (Frédérique, le 10/2/2023) : https://www.librarything.fr/catalog.php?view=Joop-le-philosophe&tag=Fnac%2F2...
> Colimasson : http://colimasson.over-blog.com/article-la-conjuration-des-imbeciles-1980-de-joh...
> On ne peut pas lire ce livre, l'un des plus drôles de l'histoire littéraire américaine, sans pleurer intérieurement tous ceux que Toole n'a pas écrits.
--Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles