Jack Vance (1916–2013)

Oui mais non. Le postulat de base du livre (la langue que parle un peuple conditionne sa façon de penser et de se comporter) est rigolo, il se peut même qu'il soit vrai qui sait ? Moi je ne suis pas linguiste, sociologue, je n'ai pas la compétence pour juger ce postulat et le balayer d'un revers de main. Mais quoiqu'il en soit, la manière dont il a été abordé dans ce livre de science-fiction me semble assez caricaturale. Y a pas de demi-teinte, de métissage : cet univers est rempli de peuples constitués de clones. Cet univers me parait foutrement mal foutu. C'est du carton-pâte.

Les personnages aussi sont caricaturaux mais c'est un autre problème. Parfois, c'est voulu et rigolo (comme du Pratchett ou du Vance). Parfois c'est lourdingue (comme du Bordage ou du Vance). Là, je n'aime pas.

Jack Vance a dû s'éclater à écrire et conceptualiser ça mais le résultat est finalement assez chiant (et vain). Ceci dit, c'est une curiosité, un ovni, je lui reconnais ça. Je pourrais dire en soirée que j'ai lu "Les langages de Pao" comparer ça avec "Etoiles mourantes" ou le cycle de Alaistair Reynolds qui sont pas mal niveau "choc des cultures". Lisez plutôt "Etoiles mourantes" que ce bouquin... Enfin, moi je dis ça, c'est parce que j'ai lu "Les langages de Pao" ,)… (plus d'informations)

Ses parents étaient missionnaires au Japon. Orpheline à neuf ans, avec pour tout héritage un inestimable vase Song d'une rare beauté, l'intelligente et sage Luellen est recueillie par la famille de son oncle à San Francisco. Des gens aussi riches que malfaisants, qui paraîtraient bouffons s'ils n'étaient aussi pervers. Au point de dépouiller la gamine et de saccager son adolescence. La vengeance tardive de Luellen sera un régal de cynisme, d'astuce et de férocité. Elle a tout son temps, de l'audace à revendre et une imagination raffinée.
« Méchante fille » est l'un des meilleurs divertissements noirs de Jack Vance, qui détient le secret de ces brillants suspenses policiers qui captivent par leur méchanceté, leur humour et leur réjouissante immoralité.… (plus d'informations)

Soixante-dix nouvelles et poèmes de Robert E. Howard, Clark Ashton Smith, Ursula K. Le Guin, Jack Vance, Fritz Leiber, L. Sprague de Camp, Michaël Moorcock, H.G. Wells, Yves et Ada Remy, Poul Anderson, Dean R. Koontz, Marion Zimmer Bradley,Tanith Lee, Tolkien, etc. rassemblés dans cinq grandes parties : Le Manoir des roses, La Citadelle écarlate, La Cathédrale de sang, La Dame des crânes et Le Monde des chimères. Sommaire complet.
Quatrième de couverture : De ses racines qui plongent au coeur des plus anciennes traditions orales à ess derniers avatars, ce sont tous les courants de la fantasy qui sont représentés ici, en cinq parties et soixante-dix textes. De la tendresse à la violence, du baroque au comique, du rêve au cauchemar, dieux, elfes, magiciens, barbares et guerriers, savants et sorciers ou simples humains vous entraînent vers des terres inconnues au travers de paysages intérieurs jusqu'au fond tourmenté de l'inconscient.… (plus d'informations)