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Chargement... L'Equilibre du monde (1995)par Rohinton Mistry
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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Mistry-LEquilibre-du-monde/9603 > Le Livre de Poche (celiatas) : https://fr.calameo.com/books/0043038443afedcb9a996 > FNAC (Frédérique) : https://www.fnac.com/Les-20-livres-a-lire-dans-sa-vie/cp29529/w-4 > BAnQ : https://numerique.banq.qc.ca/rechercheExterne/encoded/TCdFcXVpbGlicmUgZHUgbW9uZG... > Dans la veine des grandes fresques, Rohinton Mistry publiera, quelques années plus tard, L’équilibre du monde (1998), récit réaliste et foisonnant sur l’Inde des années 1970-1980. --Les Carnets du Yoga > Il s’agit là d’un roman-fleuve, un magnifique roman, qui met en scène l’horreur de la violence quotidienne dans la société indienne, où les intouchables sont à la merci de la cruauté et de l’exploitation les plus sauvages. La vie politique, incarnée par les membres du Congrès et au plus haut par Indira Gandhi, y est décrite sans pitié et sans espoir. On s’attache très fort aux personnages et à leurs souffrances, on apprécie l’humour décapant de l’auteur et, lorsqu’on a refermé le livre, il survit encore longtemps en soi... --Revue Française de Yoga > L'EQUILIBRE DU MONDE, de Rohinton Mistry. — C'est l'histoire des bouleversements de la vie d'une famille indienne à la suite de l'indépendance de l'Inde et surtout de la partition du Pakistan. -- Ce livre nous éclaire sur ce qu'ont vécu les populations de l'Inde, du Pakistan et du Cachemire. Par opposition aux chroniques d'histoire factuelle, elle permet de comprendre la source des sentiments qui animent aujourd'hui les habitants de ce sous-continent et nous éclaire sur l'origine des conflits contemporains. De plus, c'est merveilleusement bien écrit et traduit. Rohinton Mistry (d'origine indienne, vivant maintenant à Toronto) est un conteur de génie et sa verve n'a rien à envier aux meilleurs auteurs de saga de sa génération. --Christian Lavigne, Montréal (ICI.Radio-Canada.ca) > Par Flora (EdiLivre.com) : L'Équilibre du monde 23 avr. 2017 … L'Équilibre du monde de Rohinton Mistry. Bombay,1975. Le lecteur partage l'appartement de 4 colocataires aux horizons très divers : une veuve, des tailleurs et un jeune étudiant. Ce quotidien drôle et tendre ne fait pas oublier aux personnages la situation d'urgence dans laquelle se trouve le pays. Le massacre des opposants politiques est en effet à l’œuvre et rien ne viendra atténuer cette souffrance. Rohinton Mistry sait jouer avec les styles pour nous faire passer en quelques secondes du rire aux larmes. > Une oeuvre de génie… Un roman où s'incarnent toute la souffrance, l'absurdité, mais aussi la beauté d'un pays. --Literary Review > Rohinton Mistry, romancier anglophone né à Bombay, brosse dans L'Equilibre du monde une fresque qui est à la fois l'odyssée d'une nation, l'Inde, et une parabole de la condition humaine. Un roman-fleuve qui vous emportera irrésistiblement. --Le Livre de Poche > L'EQUILIBRE DU MONDE, de Rohinton Mistry. — Rohinton Mistry est né à Bombay, en 1952. Il y grandit et y étudie les mathématiques. En 1975, il émigre au Canada où il vit toujours avec sa famille, se consacrant désormais uniquement à l’écriture. Dans ce roman, des personnages venus d’horizons très divers vivent dans le même quartier : les deux tailleurs, des intouchables ; une jeune veuve qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile ; Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour poursuivre des études ; Shankar, le cul-de-jatte exploité par le maître des mendiants… À travers les heurs et malheurs de leurs existences, au gré d’épisodes tour à tour drôles, tendres ou cruels, sur la toile de fond d’une actualité politique tourmentée et souvent tragique, Rohinton Mistry brosse une fresque qui est à la fois l’odyssée d’une nation et une parabole de la condition humaine. Un roman-fleuve qui nous emporte irrésistiblement à travers la souffrance, l’absurdité, mais aussi la beauté et la richesse de l’Inde… Éditions Le Livre de Poche (Isabelle MORIN-LARBEY et Shamms TCHAO) --Les Carnets du Yoga, Mars 2020 foisonnant, plein d'humour, une autre manière de décrire un monde innommable. Me voilà en pleine période indienne alors. Pour m’échauffer pour les 1500 pages du Garçon convenable je me suis attaquée aux 600 pages de ce livre-ci. Et quel livre! Nous y rencontrons une belle veuve, un étudiant, et deux tailleurs pauvres, qui par un caprice du sort ou du hasard se retrouvent à vivre ensemble dans le même appartement. En dévouvrant leur histoire et en suivant leur destin le lecteur est confronté à la dure réalité du quotidien indien, c’est à dire misère, pauvreté extrème, mendicité, corruption, injustice, les castes, la situation précaire des femmes et surtout des veuves et j’en passe... Un livre triste, peut-être même déprimant alors? Oui, certes, et même beaucoup. Ceci dit, il y a en même temps une telle force de chaleur, d’amitié, de solidarité, d’optimisme et d’humour que ça fait chaud au coeur en dépit de tout. Par conséquent, en fermant le livre on a le coeur lourd de tristesse et en même temps tout allegé par une petite lueur de bonheur et d’espoir. A fine balance, comme le dit très bien le titre original.
Rohinton Mistry needs no infusions of magical realism to vivify the real. The real world, through his eyes, is quite magical enough. Appartient à la série éditorialeFischer Taschenbuch (14583) Est contenu dansRevue Française de Yoga N°21 : La non-violence par Fédération nationale des libres penseurs de France et de l'Union française Les Carnets du Yoga par Gérard Blitz (indirect) Fait l'objet d'une adaptation dansContient un guide de lecture pour étudiant
A portrait of India featuring four characters. Two are tailors who are forcibly sterilized, one is a student who emigrates, and the fourth is a widowed seamstress who decides to hang on. A tale of cruelty, political thuggery and despair by an Indian from Toronto, author of Such a Long Journey. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54 — Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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Prends une décision, choisis - Comment faire ? Je ne suis qu’un être humain (p125)
Ils venaient d’achever leur première journée de travail chez Dîna Dalal. Soutenus, portés par le troupeau de ceux qui revenaient au logis, épuisés par dix heures de couture, ils paraferaient avec la foule la sainteté du moment, cette heure de transition entre lassitude et espoir. BIentôt il ferait nuit (..) Ils tisseraient leurs projets et rêveraient leur avenir sous les couleurs fabaorable, jusqu’à ce que revienne l’heure de reprendre le train, le lendemain matin. (P261)
On en peut tracer des lignes, délimiter des compartiments et refuser de les franchir. IL faut parfois utiliser ses échecs comme marchepieds vers le succès. Maintenir un bon équilibre entre l’espoir et le désespoir. (..) Oui répétant-il, au bout du compte tout est une question d’équilibre. (P337)
Mais personne n’oublie jamais rien en réalité, bien que parfois on prétende le contraire quand ça nous arrange. Les souvenirs sont permanents. Les douloureux demeurent tristes, malgré les années, quant aux heureux, on ne peut jamais les recréer - pas avec la même joie. La mémoire entretient sa propre affliction. Et cela paraît si injuste :que le temps transforme tristesse et bonheur en une source de douleur. (P486)
Maintenant je préfère croire que Dieu est un géant qui fabriquait un patchwork. Avec une infinité de motifs. Et le patchwork a tellement grandi qu’on n’en peut plus discerner le modèle ; les carrés, les rectangles et les triangles ne s’emboîtent plus les uns dans les autres, tout ça n’a plus de sens. Alors, Il a abandonné. (P492)
C’était ça la vie ? Ou bien une cruelle plaisanterie ? Il ne croyait plus au juste équilibre des plateaux de la balance. QUe sa casseroile fût remplie, qu’elle contienne de quoi subvenir à ses besoins lui suffisait. Il n’’espérait rien de mieux du Faiseur de l’Univers. (P509)
Dans le meilleur des cas la démocratie consiste en un équilibre entre le chaos total et la confusion tolérable (p538)
Il avait du faire un faux mouvement à un moment quelconque de sa vie (p602)
Tu sais, le visage humain est une surface limitée. SI tu remplis ta figure de rire, il n’y aura plus de place pour les larmes. (..) Mais ça ne veut pas dire que nous ne sommes pas tristes. Ca ne se voir peut-être mais c’’est enfoui là à l’intérieur. Il mit la main sur son cœur. Là il y’a un espace illimité bonheur, gentillesse, chagrin, colère, amitié, tout a sa place là. (P636)
Des monstres, voilà ce que nous sommes - tous.. (..) Niassance et mort que peut-il y avoir de plus monstrueux ? Nous nous plaisons à nous tromper nous-mêmes, à parler de beauté, de merveille, de majesté mais c’est tout bonnement grotesque, reconnaissons le. (P663)
[A propos du patchwork chaque morceaux étant lié à un moment de leur vie …]
Voilà la règloe qu’il faut se rappeler : l’ensemble est beaucoup plus l’important que chaque pièce qui le compose. (P705)
L’avenir devenait efffectivement passé, tout s’évanouissait dans le néant, et quand on essayait de rattraper quelque chose on récoltait quoi ? Un bout de ficelle, des vieux morceaux de tissu, ombres de l’âge d’or (p706)
C’est ce que je ressens toujours après avoir assisté à une crémation - une plénitude, un calme, un équilibre parfait entre la vie et la mort. (P727)
Il est impossible de se fier au temps - quand je veux qu’il file, les heures se collent à moi comme de la glu. Et il a un caractère très changeant. Le temps est le fil qui ligote nos vies en paquets d’années et de mois. Oui un élastique qui s’étire selon le bon vouloir de notre imagination. Le temps peut être le joli ruban qui orne les cheveux d’une petite fille. ou les rides sur un visage, ou celui qui vous vole le teint et les cheveux de votre jeunesse.. Mais pour finir le temps est un noeud coulant passé autour du cou qui vous éttrangle lentement. (P742)
Qui sommes-nous pour trancher de la question du bien et du mal ? Il arrive que pour une fois les plateaux paraissent s’équilibrer. (P797)
Il y a toujours de l’espoir pour équilibre notre désespoir. SInon nous serions perdus (p808)
Après tout nos vies ne sont qu’une succession d’accidents - une chaîne cliquetante d’incidents hasardeux. Une ligne de choix inopinés ou délibérés, qui s’ajoutent à cette calamité majeure que nous appelons la vie (p809)
Perdre, perdre encore et toujours, telle est la base même du processus de vie, jusqu’à ce qu’il ne nous reste plus que l’essence nue de l’existence (p812)
Tout comme le temps engloutit les effort et la joie des humains. Le temps cet ultime grand maître qui ne pourrait jamais être mis en échec et mat. Aucune voie n’existait hors de son ventre distendu. Il lui fallait anéantir la méprisable créature. (P842)
Le monde avait-il un sens ? Où était Dieu, ce Sacré Imbécile ? Ne possédait-Il aux une notion de justice et d’injustice ? Ne savait-Il pas lire un simple bilan ? (P854)
Il faudra qu’un jour vous me racontiez l’histoire de votre vie, pleine et entière, ni abrégée ni expurgée. .. C’est très important. (..) C’est très important parce que ça aide à se rappeler qui on est. Après quoi on peut aller de l’avant, sans crainte de se perdre dans ce monde en perpétuel changement. (P867) (