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Chargement... Le tigre blanc (2008)par Aravind Adiga
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Booker Prize (8) » 31 plus Asia (5) All Things India (16) Best Satire (52) Five star books (181) 2000s decade (14) Epistolary Books (14) Top Five Books of 2022 (468) First Novels (29) Contemporary Fiction (22) Books Read in 2022 (3,967) Animals in the Title (31) My TBR (29) Contemporary Fiction (13) Books About Murder (310) Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Ce témoignage/portrait d'un déclassé/surclassé indien en proie à la violence sociale et la misère affective (et en même temps coupable) est une très grande réussite. Assurément un grand auteur contemporain. Comme Rorehinton Mistry et Vikas Swarup, voire Vikram Chandra, Aravind Adiga utilise ironie et humour noir pour dénoncer l'extrême violence et la corruption institutionnalisée de l'Inde. Un livre politique aussi : en s'adressant au 1er ministre chinois, il pose la question, que vaut-il mieux pour tirer un pays de cette corruption et cette pauvreté : une parodie de démocratie ou des égouts et de l'eau au robinet ? Il y répond partiellement, en supputant que, pas plus que les campagnes indiennes, les campagnes chinoises en soient dotées. Un livre attachant. Brilliant, hilarious, devastating novel from the first page. One of the finest depictions of modern India I have ever read, told with verve and originality. Ce livre mérite-t-il le "booker prize" ? La question est provocante, je le concède. Que contient-il de différent que n'a pas d'autres livres policiers, ou de mœurs, ou d'autres thématiques, joliment troussés, bien scénarisés. Rien, il est joliment troussé et bien scénarisé. Les recettes d'écritures sont connues et l'auteur ne déroge en rien aux "bonnes pratiques" littéraires des grands livres à succès outre-Atlantique. Ce n'est pas fade mais pas excitant non plus. On y rajoute l'exotisme de l'Inde, avec ses quartiers et ses villes miséreuses, le fait que le protagoniste soit issu des basses classes et qu'il s'en sort par le meurtre. Le livre est irrévérencieux, soit, mais pas plus qu'un autre. Ou bien le "Booker prize" est remis à une œuvre littéraire vraiment originale et dans ce cas, il faut monter cette originalité, ou bien il est donné à un auteur qui dénonce une certaine situation sociale dans son pays. Dans ce dernier cas, le prix récompense plus la mise en exergue "politique" que la qualité littéraire. C'est ce qui se passe dans le cadre du Tigre blanc. Entendons-nous bien : ce livre est bon et je l'ai dévoré en quelques courtes heures. Le lecteur accroche à l'histoire de ce personnage s'accrochant avec ambition aux barreaux d'une échelle sociale qui lui est normalement déniée par le système des castes (la cage à poules). Il accroche également à cette description ubuesque de la corruption endémique qui mine l'Inde avec cette circulation hallucinante des enveloppes et des sacs de billets. Il accroche à la vision cynique que l'auteur peut avoir des hommes d'affaires. Il accroche à la forme néo-épistolaire de cet homme qui écrit à un responsable chinois. De là à recevoir un prix littéraire, je m'étonne simplement ! Pour ceux qui veulent simplement un bon bouquin sans l'estampille du prix, allez-y ! Est contenu dansLes Carnets du Yoga par Gérard Blitz (indirect) Contient un guide de lecture pour étudiant
Balram Halwai is a complicated man. Servant. Philosopher. Entrepreneur. Murderer. Over the course of seven nights, by the scattered light of a preposterous chandelier, Balram tells the terrible and transfixing story of how he came to be a success in life -- having nothing but his own wits to help him along. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.92 — Literature English {except North American} English fiction Modern Period 2000-Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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> BAnQ : https://numerique.banq.qc.ca/rechercheExterne/encoded/TGUgdGlncmUgYmxhbmMgcGFyIE...
> Le Monde (Joigno F., le 30 nov. 2009) : https://www.lemonde.fr/international/article/2009/11/30/l-inde-democratique-derr...
> Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tigre_blanc
> Poulin Yvon. Aravind Adiga, LE TIGRE BLANC, Trad. de l'anglais par Annick Le Goyat (Buchet/Chastel, Paris, 2008, 320 p. ; 41,95 $)
In: Nuit blanche, (114), printemps 2009, p.18. … ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/19501ac
> Dans un style différent, Aravind Adiga obtiendra le Booker Prize en 2008, pour son premier roman Le tigre blanc.
--Les Carnets du Yoga
> Né à Madras en 1974, aujourd'hui installé à Bombay, Aravind Adiga est en effet un sacré trouble-fête, et son Tigre blanc se pare des pires noirceurs pour dépeindre l'envers de ce «miracle économique indien» dont parlent les amateurs de clichés...
C'est le portrait d'un Rastignac oriental que brosse Adiga dans ce conte sulfureux qui fustige les archaïsmes religieux et la corruption affairiste d'un pays «où l'on gagne à jouer sur les deux tableaux, car l'entrepreneur indien doit être à la fois loyal et véreux, sincère et sournois».
--(André Clavel - L'Express du 12 novembre 2008)
> Aravind Adiga livre un premier roman brillant et incisif qui met au jour les dysfonctionnements de la «plus grande démocratie du monde». Cinquième auteur indien à recevoir le Booker Prize, ce journaliste de 34 ans qui a étudié à Columbia et à Oxford s'inscrit dans la lignée de Naipaul, Salman Rushdie, Arundhati Roy et Kiran Desai. Prometteur
--(Émilie Musset - Le Point du 18 décembre 2008 )
> Loué, vraiment, soit ce petit chef-d'œuvre...
--Philippe Trétiack - Elle
> LE TIGRE BLANC, de Aravind Adiga. — [...] Aravind Adiga obtiendra le Booker Prize en 2008, pour son premier roman Le tigre blanc.
Né à Madras en 1974, il grandit à Mangalore. En 1991, sa famille s’installe à Sydney où il intègre le lycée agricole. Il étudiera ensuite la littérature anglaise à Oxford.
Il débute sa carrière professionnelle comme journaliste financier avant de se consacrer à l’écriture. Il réside et travaille aujourd’hui à Mumbai. Le tigre blanc, c’est Balram Halwai, remarqué par ses professeurs pour son intelligence. Contraint d’interrompre ses études pour travailler dans le tea shop du village, il rêve de quitter les rives noirâtres d’un Gange qui charrie les désespoirs de centaines de générations. Embauché à Delhi comme chauffeur, il est ébloui par la brillante façade de la « Shining India » et prêt à tout pour quitter à jamais les ténèbres de son Bihar natal corrompu et violent. Roman moderne obsédant, sombre, amoral et irrévérencieux, dressant un tableau saisissant des deux Indes, la brillante et la corrompue, Le tigre blanc est la confession d’un ventre creux qui a réussi l’impensable, mais à quel prix… Éditions Le Livre de Poche. (Isabelle MORIN-LARBEY et Shamms TCHAO)
--Les Carnets du Yoga, Mars 2020