Muriel Barbery

Rose n’a jamais connu son père. Quand il meurt, elle se rend à Kyoto pour découvrir son héritage et sa part japonaise à travers une déambulation dans la ville des temples et des jardins, un Japon de carte postale, très loin des métropoles bourdonnantes. Un court roman, qui, comme son personnage principal peu aimable, se laisse difficilement appréhender au premier abord. Froid, âpre, peu émotionnel, il reste à la surface d’une culture qu’il semble pourtant admirer, mais vaut la peine d’être poursuivi pour la beauté des dernières pages.… (plus d'informations)

Une superbe écriture, extrêmement sensible et emplie d'une véritable âme, pour décrire le cheminement tant géographique que psychologique de cette jeune femme, Rose, qui découvre le Japon et particulièrement la ville de Kyoto, sur les traces de son père qu'elle n'a jamais connu et qui vient de mourir. Ce dernier avait confié à son assistant et ami, Paul, la mission de mener sa fille sur tout un parcours de temple en jardins zen, dans cette beauté qui touche Rose au coeur malgré ses fortes réticences du début. Son être entier va être happé par temps de beauté et de profondeur et elle y rencontrera le véritable amour avec Paul.
J'aime le Japon à travers la littérature et les arts en général ; j'ai énormément aimé ce plongeon dans un Kyoto que je rêve de découvrir un jour. Très beau roman !… (plus d'informations)

Un gourmand âgé essaie de retrouver un goût particulier qui l’échappe. Il sait qu’il va mourir dans peu de temps, et il repense aux repas les plus intenses et les plus touchants qu’il a jamais mangé pour le localiser. Dans sa vie, il a vu beaucoup et goutté plus, et il est content de revoir tous ses souvenirs.

Dans les chapitres qui alternent avec ceux du gourmand, des autres personnages offrent leur perspective sur lui, et il paraît que le gourmand, en chassant des expériences gastronomiques, n’a pas réussi d’établir des relations avec autrui. Presque personne ne l’aime: il n’a aucun ami, et sa famille le méprise. Même le mendiant dans le portail de l’immeuble le dédaigne.

Simple, et bien fait. Un roman vite lu, vite oublié.… (plus d'informations)