Bernhard Schlink

Quand son épouse meurt, Kaspar découvre un texte dans lequel elle raconte sa vie en RDA, le bébé qu’elle a abandonné avant de fuir à Berlin Ouest et son souhait de le rechercher. Par fidélité à son vœu, Kaspar retrouve l’enfant, devenue épouse d’un néo-nazi et mère d’une adolescente à qui il tente de faire découvrir un autre monde. Malgré des personnages peu aimables, un roman fort et subtil sur la difficile réunification allemande, qui ne cache rien de ses drames et tensions politiques, mais ne tombe pas dans le manichéisme. Un beau texte également sur le pouvoir émancipateur et pacificateur de l’art.… (plus d'informations)

> Bernhard Schlink : LE RETOUR (Paris, Gallimard, janvier 2007, 383 p., 19,50 €)
Se reporter au compte rendu de Sylvie BRESSLER
In: Revue Esprit No. 332 (2) (Février 2007), pp. 211-213… ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/article/sylvie-bressler/bernhard-schlink-le-retour-1398...

> BERNHARD SCHLINK : Le retour, Traduit de l'allemand par Bernard Lortholary Gallimard, Paris, 2007,383 pages (Collection « Du monde entier »)
Se reporter au compte rendu de HANS-JÛRGEN GREIF
In: (2007). Compte rendu de [Nouveautés]. Québec français, n° 146 (été 2007), pp. 20–21.… ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/46564ac… (plus d'informations)

Après une bonne vingtaine d'années passées en prison pour actes terroristes, Jörg bénéficie d'une grâce présidentielle et se retrouve libre. Sa soeur, qui veille sur lui depuis l'enfance, organise un week-end à la campagne auquel elle invite un certain nombre d'amis qui, pour la plupart, ne s'étaient pas revus depuis fort longtemps.
Le temps d'un week-end, le passé est évoqué, avec ses mensonges et ses fuites. Les craintes, les incompréhensions, les trahisons.
Le terrorisme est-il une voie acceptable pour améliorer le monde ? La révolution de la violence passe-t-elle nécessairement par la violence et l'acceptation de dommages collatéraux avec son lot de victimes réduites aux pertes et profits ? Ces questions politiques nourrissent nombre de dialogues dans ce livre certes intéressant mais pas passionnant. La faute aux personnages un peu trop nombreux, un peu caricaturaux par leur verve, un peu trop effacés par leurs silences et leurs non-dits, un peu désincarnés en somme ? La faute à l'ampleur qu'aurait souhaité donner l'auteur à un roman qui embrasserait les difficultés de la condition humaine ?
Cette fois, Berhard Schlink n'a pas pleinement réussi à faire cohabiter l'Histoire avec l'histoire.… (plus d'informations)