John Banville
Auteur de La mer
A propos de l'auteur
Notice de désambiguation :
(dut) John Banville schrijft thrillers onder het pseudoniem Benjamin Black.
(eng) John Banville writes thrillers under the pseudonym Benjamin Black: these works are now aliased to this page.
DO NOT COMBINE WITH THE BENJAMIN BLACK PAGE
Crédit image: Jerry Bauer
Séries
Œuvres de John Banville
Quirke (Season 1) 4 exemplaires
April in Spain : A Novel 2 exemplaires
'Beckett: Storming for Beauty' in NYRB 59/5, 22 March 2012 [review of 'The Letter's of Samuel Beckett, Vol II:… 1 exemplaire
Subject Object (in Granta 106 - CLARK) 1 exemplaire
'Bizarre & Wonderful Strindberg' in NYRB 59/11, 21 June 2012 [review of Sue Prideaux' 'Strindberg: a life'] 1 exemplaire
Kepler 1 exemplaire
DETI 1 exemplaire
De garage 1 exemplaire
Il corpo della ragazza 1 exemplaire
Tony Judt 1 exemplaire
Oeuvres associées
Hontes : confessions impudiques mises en scène par les auteurs (2003) — Contributeur — 280 exemplaires
Books to Die For: The World's Greatest Mystery Writers on the World's Greatest Mystery Novels (2012) 247 exemplaires
McSweeney's Issue 42 (McSweeney's Quarterly Concern): Multiples (2013) — Contributeur — 62 exemplaires
Damien Hirst: Superstition — Introduction — 2 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Autres noms
- Black, Benjamin
- Date de naissance
- 1945-12-08
Wexford, Ierland - Sexe
- male
- Nationalité
- Ierland
- Lieu de naissance
- Wexford, County Wexford, Ireland
- Lieux de résidence
- Wexford, Ireland
Dublin, Ireland - Études
- St Peter's College, Wexford, Ireland
- Professions
- novelist
sub-editor
reviewer - Organisations
- The Irish Times
The Irish Press
Aer Lingus - Prix et distinctions
- Lannan Literary Award (1997)
Fellow, Royal Society of Literature (2007)
Franz Kafka Prize (2011)
American Academy of Arts and Sciences (2007)
Prince of Asturias Award (2014)
American Academy of Arts and Letters (Honorary member ∙ 2014) (tout afficher 11)
James Tait Black Memorial Prize (1976)
International Nonino Prize (2003)
Booker Prize (2005)
Austrian State Prize for European Literature (2013)
Cavaliere, Ordine della Stella d'Italia (2017) - Agent
- Andrew Wylie
- Notice de désambigüisation
- John Banville schrijft thrillers onder het pseudoniem Benjamin Black.
Membres
Discussions
The Sea by John Banville - Group Read December 2012 à 75 Books Challenge for 2012 (Octobre 2023)
Group Read, May 2023: The Sea à 1001 Books to read before you die (Mai 2023)
Group Read, March 2021: The Book of Evidence à 1001 Books to read before you die (Mars 2021)
Critiques
Listes
Five star books (1)
Summer Books (1)
Eastern Europe (1)
Best Spy Fiction (1)
Page Turners (1)
Allie's Wishlist (1)
Booker Prize (3)
Best Beach Reads (1)
British Mystery (1)
Unread books (1)
Renacimiento (1)
My TBR (1)
Faust legend (1)
Favourite Books (1)
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 70
- Aussi par
- 25
- Membres
- 24,212
- Popularité
- #866
- Évaluation
- 3.8
- Critiques
- 991
- ISBN
- 943
- Langues
- 27
- Favoris
- 71
Je ne vais pas revenir en détail sur tous les personnages car si vous êtes intéressés par cette série, vous pourrez lire mes précédents billets. C’est une série que je vous conseille de lire dans l’ordre car clairement Benjamin Black ne s’attache pas à faire résoudre des meurtres à ses personnages, mais bien à les faire évoluer dans un monde de plus en plus noir. Ainsi, Benjamin Black décrit des personnages de plus en plus seul, et de plus en plus en difficultés.
Rappel de quelques petites choses tout de même. Le Docteur Quirke est pathologiste (il dissèque les cadavres) à Dublin dans les années 50. C’est un orphelin qui a été adopté par une famille aisée mais il reste très marqué par sa jeunesse difficile. Il boit beaucoup (trop), a un fille Phoebe (qu’il a fait élevé, au décès de sa femme, par sa belle-sœur, mère de sa femme, et son frère adoptif, Malachy, avant d’expliquer à la jeune femme qu’il était son père). Quirke aime jouer les détectives avec l’inspecteur Hackett, qui ne boude pas la compagnie du docteur. Quand il ne travaille pas, Quirke « sort » avec Isabel Galloway, actrice de profession.
Ce sixième volume s’ouvre sur la découverte d’un cadavre dans un canal. Fraichement arrivé sur la table de dissection, Quirke le reconnaît comme Jimmy Minor, ami de sa fille, reporter vindicatif au Clarion (je n’aimais pas du tout le personnage donc je suis contente que l’auteur s’en soit débarrassé). Hackett et Quirke soupçonne de suite que cela a sans doute rapport avec une de ses enquêtes. Cela va les mener tout droit à l’Église irlandaise (cette partie va raviver les mauvais souvenirs de Quirke) mais aussi aux gens du voyage.
Clairement, il n’y a pas d’enquête. L’histoire suit un déroulement logique qui permet de trouver le coupable après quelques hésitations. Il n’y a pas de retournement, pas de personnages nouveaux qui pourrait amener un changement brusque de situation. On ne peut que s’attendre à la résolution de l’enquête. C’est plus un roman noir qu’un roman policier.
Par contre, ce sixième volume est à mon avis le plus abouti en ce qui concerne la description et l’évolution des personnages de Quirke et Phoebe. Ils évoluent de la même manière, mais en parallèle. Tous les deux se sentent très seuls malgré les gens qui les entourent (famille, petit ami / petite amie). Ce n’est pas un hasard à mon avis si dans ce livre on entend très peu parler de David Sinclair (ami de Phoebe et assistant de Quirke) et de Isabel Galloway alors qu’ils étaient omniprésents dans les tomes précédents. J’ai beaucoup aimé le fait que Phoebe héberge la sœur de Jimmy Minor, Sally, et que cela instille le doute dans son esprit sur sa relation avec David, sur sa sexualité … Je trouve que c’est fait très en finesse et cela nous rappelle que Phoebe n’est censé qu’avoir une vingtaine d’années dans le livre (qu’elle se cherche aussi un peu beaucoup, du fait qu’elle manque de certitudes, de solidité) alors qu’avec toutes les histoires qu’elle a déjà eu, on lui en donnerait plus. Ce que j’ai aussi apprécié, c’est qu’enfin Quirke dévoile ce qu’il s’est passé à l’orphelinat car il parlait toujours de mauvais traitements et vie très dure mais là, il précise même si c’est un paragraphe seulement. Je trouve qu’il était tout de même temps au sixième volume.
Dans ce volume, on oublie donc un peu tous les personnages, même s’ils apparaissent, sauf les deux protagonistes principaux mais ceux-ci n’ont jamais tant évolué. C’est donc un sixième tome plus intimiste mais dans la lignée des autres tout de même (il n’y avait déjà pas beaucoup d’enquête). Le livre se termine par un cliffhanger qui laisse présager d’un tome 7 très intéressant pour ce qui est du personnage de Quirke.
Je vais pouvoir maintenant regarder la série (ce qui est plutôt une bonne chose car je suis en train de terminer la deuxième saison des Endeavour) (ils ont bien monté le niveau d’anglais de la série si vous voulez mon opinion).… (plus d'informations)