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Chargement... Le Père Goriot (1835)par Honoré de Balzac
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> Rastignac est un jeune provincial qui cherche à s'insérer dans la société parisienne. Il lui manque les manières et l'argent. Pour parvenir, il côtoie les femmes du monde, mais reste attaché à son voisin de la pension Vauquer, le père Goriot, vieillard malheureux abandonné de ses filles. Vautrin, forçat évadé, Marsay, politicien ambitieux, et Rubempré, écrivain talentueux, sont animés du même désir de pouvoir. Ils apprennent, chacun à leur manière, les complicités et les alliances indispensables dans une société gouvernée par les intérêts. Seules figures du désintéressement : le père Goriot, vaincu par son amour paternel, et Mme de Beauséant, abandonnée du Tout-Paris. La passion bout dans cette maison comme dans une cocotte-minute, les pages se tournent toutes seules ; c'est que chaque palier de la pension Vauquer est devenu, un étage de ce que Balzac vient de concevoir : La Comédie humaine. —Pauline Hamon (Culturebox) > Par Adrian (Laculturegenerale.com) : Les 150 classiques de la littérature française qu’il faut avoir lus ! 07/05/2017 - Le Père Goriot, la fameuse porte d’entrée de La Comedie humaine. Ce roman est celui de l’abandon d’un vieillard dans une pension par ses deux filles ingrates. Ce roman est surtout celui d’une ambition naissante, celle de Rastignac. À nous deux, Paris ! Lorsque j'étais au Lycée, nous avions eu cette oeuvre de Balzac à lire et j'en conserve un souvenir atroce : long, pesant, avec des situations qui ne me parlaient pas et un langage désuet. Mis à part les couverts de vermeil et la chambre de Goriot, je ne me rappelais de rien. Par le plus grand des hasards, j'ai mis la main sur ce bouquin, et dans cette édition Folio, abandonné par son propriétaire. Je n'aurais pas racheté du Balzac car mon "expérience lecteur" n'était pas bonne mais j'ai voulu retenter le coup, 33 ans après la première lecture. La vie est passée par là, d'autres lectures aussi, plus conséquentes et ardues. La plongée dans Goriot fut très facile et j'avoue avoir dévoré ce roman en deux temps trois mouvements, chaque page se tournant avec avidité. Goriot n'avait pas changé, mais moi, si. Tout à coup, Balzac me semblait être un peintre très expressionniste, sachant mettre sa couleur là où cela faisait mal. L'histoire est poignante de cet homme très aimant, trop aimant, brûlant sa vie pour satisfaire ses filles et éponger leurs dettes. Moins qu'une figure de paternité, comme il est souvent décrit, Goriot est une belle figure de naïf à laquelle on s'attache pourtant car il a un coeur d'or. Le récit de sa fin et de ses funérailles est poignante. Avec Goriot, Rastignac perd toutes ses illusions de jeunesse et boit la lie de ce vin capiteux versé par les grandes fortunes parisiennes. Même si on peut voir que Balzac n'est pas un grand perfectionniste du style, son oeuvre mérite le respect. Chapeau bas, et j'ai particulièrement apprécié l'usage des expressions populaires. On l'a reconnu comme tel et si Hugo et Dumas tenait les cordons du poêle à ses funérailles, c'est qu'il était apprécié à sa juste valeur. Vraiment, ce sont des bonnes retrouvailles et je me dis que cela me fait une bonne réserve de lecture si je dois plonger dans la Comédie Humaine, laquelle n'est guère bien différente de nos jours, simple affaire de décors. La maison Vauquer est une pension parisienne où se côtoient des résidents que tout oppose, et pourtant inexorablement liés : Rastignac, un jeune étudiant en droit, le Père Goriot, un ancien fabriquant de vermicelles, ou encore le mystérieux Vautrin. Tous ont leurs secrets et leurs faiblesses. Rastignac, obsédé par la haute société, délaisse ses études pour tenter de s’y faire intégrer. Vautrin cache une étrange cicatrice et un passé douloureux. Le Père Goriot s’est ruiné ses filles, indignes par leur honte de leur père. La maison Vauquer s’apparente alors à une peinture de cette époque, un cliché de personnages aussi différents qu’unis, criants de vérité, acteurs d’une comédie humaine. Balzac, ou l'homme qui a tout compris à la nature humaine, de la médiocrité au sublime, du petit détail psychologique aux puissants rouages de l'appareil social. Le Père Goriot est un roman court mais tellement dense que le monde entier y défile sous nos yeux dans une crudité totale : à la fois effrayant et excitant. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la sérieLa Comédie humaine (37) Appartient à la série éditorialeAmstelboeken (92-93) — 22 plus Doubleday Dolphin (C18) Everyman's Library (170) Gallimard, Folio (8-784-3226) GF Flammarion (1299) Hviezdoslavova knižnica (109) Limited Editions Club (S:18.05) Gli Oscar Mondadori - Classici (69; 510) Penguin Classics (L017) Reclams Universal-Bibliothek (2268) Est contenu dansFait l'objet d'une adaptation dansEst en version abrégée dansContient une étude deContient un guide de lecture pour étudiantPrix et récompensesListes notables
Un rentier se dépouille pour ses trois filles, puis meurt d'amour et de misère. Le père Goriot est un roman de formation par la paternité, par deux paternités spirituelles, faites à la fois de leçons et d'exemple. Présentation substantielle (p. 5-[50]) et dossier pédagogique (p. 366-407). [SDM] Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.7Literature French and related languages French fiction Constitutional monarchy 1815–48Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Intéressant de découvrir l’histoire de ce Rastignac, tellement emblématique qu’on en a fait un nom commun. Le Père Goriot en lui-même m’a paru un peu caricatural dans sa relation avec ses filles, mais l’amoralité dont s’accompagne l’ascension sociale est assez effrayante, de même que la description du mariage, avant tout contrat commercial et social, l’amour se cherche ailleurs et cela ne choque personne.
Un livre à lire parce que c’est un classique, mais aussi et surtout pour ce qu’il dit d’une époque révolue et d’une époque qui ne l’est pas, révolue.