

Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Chargement... Voyage au bout de la nuit (1932)par Louis-Ferdinand Céline
![]()
501 Must-Read Books (86) » 32 plus 20th Century Literature (117) Favourite Books (282) Favorite Long Books (68) Five star books (161) War Literature (22) 1,001 BYMRBYD Concensus (228) 1930s (52) A Novel Cure (301) French Books (60) Existentialism (22) Books Read in 2021 (4,410) The Greatest Books (55) Elegant Prose (38) SHOULD Read Books! (229) My TBR (113) Allie's Wishlist (114) Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Soufflé par plusieurs passages explosant de lucidité sur la condition humaine. Ouf ! J'ai dû me forcer pour finir ce livre, d'abord abandonné il y a un an à la 100ème page. Quel pessimisme ! C'est un défi de garder le moral avec ce Ferdinand Bardamu. Qu'il soit réformé de la guerre de 14, parti pour l'Afrique ou New York, tout lui nuit. Quelques rares femmes traversent sa vie et apportent un peu de tendresse mais il ne semble pas apprécier les gens en général, pauvres comme riches. Il trouve tout et tout le monde moche ! Il n'aime pas la vie en somme et n'en attend rien. Au secours ! Inégalé. Précisons tout de suite que je ne me suis mise à cette lecture que contrainte et forcée par la circonstance, en l'occurrence donner un coup de main à mon fils pour son examen. Je m'étais toujours tenue à bonne distance de Céline, dégoûtée par ses prises de position politiques. Plutôt Genet et son magnifique Pompes Funèbres, s'il le fallait! J'ai donc abordé le livre à reculons, et je l'ai continué ainsi. J'ai failli l'abandonner dix fois. Je me serais volontiers mis des œillères au cerveau. Dieu que tout est moche dans ce bouquin! Les caractères, la personnalité de Bardamu et de Robinson, les évènements, les choix opérés, les motivations, les descriptions... you name it. Il n'y a guère que le style que l'on puisse relever, non qu'il soit beau, loin de là, mais parce que derrière ce langage populaire qui, au long de cinq cents pages, fait paraître le livre comme un tour de force, point une vraie poétique faite d'un constant outrepassement du réel. Et là se trouve à mes yeux le véritable intérêt de ce roman: plus que dans la fable elle-même, dans la vérité profonde qui surgit ça et là de l'exagération poétique. Pour ces passages: à recommander. Pour le reste... faut aimer. Quant à l'édition proprement dite: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Les commentaires et rapprochements censés apporter une aide aux malheureux lycéens en mal de savoir ne parviennent, comme c'est trop souvent le cas dans les manuels scolaires de ces vingt dernières années, qu'à leur brouiller encore plus les idées à force d'intellectualisme hors-sujet et de dirigisme pseudo-pédagogique. A vous dégoûter d'étudier. Appartient à la série éditorialeEst contenu dansEst en version abrégée dansContient une étude deContient un guide de lecture pour étudiant
"- Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat... - Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans... Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi... Je ne pleurniche pas dessus moi... Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c'est eux qui ont tort, Lola, et c'est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir." [Source : 4e de couv.] Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.912 — Literature French French fiction Modern Period 20th Century 1900-1945Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
Est-ce vous ?Devenez un(e) auteur LibraryThing.
|
> Babelio (MELANYA) : https://www.babelio.com/livres/Celine-Voyage-au-bout-de-la-nuit/1636/critiques/3...
> Littérature, No. 104, L'ART ET L'ÉCRITURE (Décembre 1996), pp. 57-73 : https://drive.google.com/file/d/18qxuCiP85W97batcV6brmTd92Gc6loR1/view?usp=shari...
> « Voyage au bout de la nuit » sonne comme un coup de tonnerre dans le paysage des lettres françaises. La voix du soldat Bardamu, jubilatoire et désespérée, use de l'argot comme d'un scalpel pour ciseler la médiocrité de ses contemporains, dont il se réclame. Prix Renaudot 1932, Céline signe un premier roman aussi vertigineux que nihiliste, restant à ce jour un incontournable géant de la littérature.
--Esther Attias - Les Echos