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Chargement... The Book of Lost Things (original 2008; édition 2006)par John Connolly (Auteur)
Information sur l'oeuvreLe livre des choses perdues par John Connolly (2008)
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L'univers développé dans ce roman est stupéfiant et rafraîchissant : des mythes bien connus de la littérature des contes y sont revisités avec originalité et humour, et l'histoire elle-même se laisse découvrir avec plaisir et simplicité. On s'attache aux pas de cet enfant naïf et l'on découvre avec lui un monde nouveau, magique et inquiétant à la fois, et l'on s'interroge sur les mystérieux personnages qu'il rencontre. C'est frais, c'est divertissant. ( ) Entrer dans Le livre des choses perdues, c’est entrer dans une histoire dont le tapis de mots se déroule sous vos yeux avec une fluidité et une acuité telles que lire devient une urgence. Voici un roman tout simplement parfait. La trame de l’histoire n’est pas nouvelle. Et pourtant. Le jeune David, 12 ans, perd sa mère et lorsque son père se remarie, les histoires, les livres, deviennent plus que jamais son refuge et son unique réconfort. Lorsqu’il bascule dans un monde inconnu et se retrouve aux prises d’un homme étrange et inquiétant, l’Homme Biscornu, sa vie ne s’en trouve pas changée, non, car les épreuves l’amènent à voir les choses différemment et à grandir, plus vite. Oui, l’histoire n’est pas nouvelle. Mais, ici, John Connolly transcende la trame traditionnelle du « jeune héros perdu qui trouve dans les histoires, et les épreuves, la force de vivre ». Il a en effet une façon bien à lui d’amener les personnages, leur histoire personnelle, leur tragédie. Il ne laisse pas le lecteur entrer de plein fouet dans l’univers fantastique: le chemin emprunté pour s’y rendre est important, il fait partie de l’histoire, il est aussi l’histoire. De plus, il cadre le récit dans une Angleterre en guerre, faisant face aux assauts des nazis ; il s’agit donc d’un cadre inhabituel et qui apporte une saveur particulière à l’histoire. Connolly a créé un univers fantastique inquiétant, sombre et tragique où l’on croise des personnages de contes bien connus mais qu’il a remanié à sa façon. Blanche-Neige, le petit chaperon rouge, Hansel et Gretel, etc, sont des plus glauques et pourtant des plus fascinants. Il amène ainsi une atmosphère sans pareil, où rien n’est simple, et où les épreuves sont affichées comme telles : des épreuves exemptes de facilité où la mort et la souffrance s’affichent sans fard. Le jeune David crée sa propre histoire, il va ainsi grandir, survivre et vivre. À plusieurs reprises, ses lectures vont l’aider à surpasser les ennuis et les épreuves rencontrées dans ce monde fantastique, et ce plus qu'elles ne l'ont aidé à faire face au deuil de sa mère. Il comprend ainsi ce que disait sa mère à propos des histoires, "Il se rappelait tout ce qu'elle lui avait raconté sur les histoires et les légendes, et le pouvoir qu'elles exercent sur nous, et le pouvoir que nous exerçons sur elle". Les histoires transfigurent et transforment, mais ce qui importe vraiment c'est l'action du lecteur, ce qu'il se décide à faire de lui. Son expérience au sein de ce monde étrange va l’aider à accepter la vie avec son lot de bonheurs, de peurs, et de douleurs. Le message, souvent récurrent en littérature jeunesse, "les histoires guérissent" ne s’affichent pas comme tel. Les histoires ne sont pas des ersatz de vie, ne sont pas des remèdes : elles ne cherchent pas à guérir, encore moins à nier, ou à amoindrir la souffrance. Il n’est pas question ici d’exaltation de celle-ci, mais plutôt de l’afficher, l’accepter pour appréhender la réalité et ne pas vivre uniquement dans un monde d’images et d’idées. Connolly va ainsi nous présenter plus tard dans le roman un David vieillissant, pour qui les histoires restent importantes, mais qui accepte la réalité, dure et belle à la fois, car c’est elle qui est véritablement à vivre. John Connolly offre une histoire surprenante et envoûtante. La narration est enlevée, intelligente et donne à lire un univers à part entière qui, malgré l’aspect "déjà-vu" de la trame, sonne comme une nouveauté aux oreilles du lecteur. Voici une histoire où j’ai plongé avec délices, avec frissons et de laquelle j’ai émergé avec regret, car il est difficile de quitter une telle voix. Un roman, une voix, où le pouvoir des histoires s’affirme mais aussi le pouvoir du lecteur sur elles et sur sa vie.
This is an adult novel steeped in children's literature that cannily makes its 1940s junior protagonist credibly ignorant of aspects which the grown-up reader, or any modern kid, will catch at once. Written in the clear, evocative manner of the best British fairy tales from JM Barrie to CS Lewis, The Book of Lost Things is an engaging, magical, thoughtful read. Good ideas, these afterthoughts, every one; but rather than go back and write them in, he sticks them down in the pluperfect and hurries on. The result is less a novel in any genre than a catalogue, a dispiritingly detailed outline for something Connolly might like to write, if he only had the time, or the talent, or a decent editor. Prix et récompensesListes notables
Taking refuge in fairy tales after the loss of his mother, twelve-year-old David finds himself violently propelled into an imaginary land in which the boundaries of fantasy and reality are disturbingly melded. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Discussion en coursThe Book of Lost Things book discussion à Hogwarts Express Couvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.914Literature English English fiction Modern Period 1901-1999 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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