Quel magnifique roman ! De la chambre confinée de Georges, au seuil de la mort, entouré de ses enfants et petits-enfants, à la nature généreuse de l'état du Maine, magnifiquement décrite dans ses moindres détails par Howard, le père de Georges, commerçant poète épileptique, nous voilà transporté dans une langue somptueuse, où chaque mot, chaque phrase, semble une perle.
La mort toute proche entraîne Georges dans ses souvenirs, à la rencontre de son père, et même de son grand-père. Des hommes d'une même famille, de générations qui se succèdent, dans la Nouvelle-Angleterre. Des hommes touché par la vie, la maladie, à la sensibilité exacerbée. Un pur moment de grâce que cette lecture-là... ( )