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"Changez is living an immigrant's dream of America. At the top of his class at Princeton, he is snapped up by the elite valuation firm of Underwood Samson. He thrives on the energy of New York, and his budding romance with elegant, beautiful Erica promises entry into Manhattan society at the same exalted level once occupied by his own family back in Lahore. But in the wake of September 11, Changez finds his position in his adopted city suddenly overturned and his relationship with Erica eclipsed by the reawakened ghosts of her past. And Changez's own identity is in seismic shift as well, unearthing allegiances more fundamental than money, power, and maybe even love"--Book jacket.… (plus d'informations)
La difficulté de vivre dans une autre culture. Entre fascination et rejet. Un livre qui montre le mirage de l’intégration, quand l’autre culture est à la fois ce à quoi l’on aspire et comme une insulte continuelle jetée à la face de là d’où l’on vient. Ce livre court (un peu plus de cent pages très aérées) est très bien écrit, on se sent vraiment au centre de la discussion, et pour cause : l’auteur a pris un risque (qu’il maîtrise très bien), celui de s’adresser directement au lecteur, à la deuxième personne, comme dans un dialogue entre un occidental qui semble un peu perdu dans Lahore et un habitant de la ville qui l’aborde et, de fil en aiguille, lui raconte sa vie. Changez, tel est le nom de cet interlocuteur, un nom qui semble incarner à lui seul ce personnage qui apprend à se mouvoir dans un environnement qui n’est pas le sien. La première partie du livre, qui décrit l’immersion de Changez dans la culture des Etats-Unis et son envie de réussir est très intéressante et me semble sonner juste. Il cherche à se conformer aux attentes de ce nouvel environnement, mais ce n’est pas subi, il a envie de se couler dans ce nouveau moule. Et il réussit, il est fier de cette réussite, de savoir comment utiliser le système, et que le système lui permette de mettre à profit ses qualités. Mais la cassure ne se fait pas attendre, et ce sont les attentats du 11 septembre qui seront décisifs pour Changez, dont le malaise (déjà présent mais jusqu’alors étouffé par sa réussite éclatante) prend le dessus et qui s’interroge sur son identité et son envie d’embrasser cette nouvelle culture. Ce changement dans la psychologie du personnage manque hélas à mon avis de profondeur, alors que c’est un sujet passionnant qui mériterait plus d’analyse de la part de l’auteur (les chefs des mouvements terroristes actuels ne sont-ils pas pour beaucoup des hommes qui ont passé de nombreuses années dans le giron de l’Occident avant de se retourner contre lui ?). Malgré tout, un livre bien mené, dont le suspens ne fait que croître et dont j’ai beaucoup aimé la fin, sur laquelle je ne peux hélas pas m’étendre ici…
It seems that Hamid would have us understand the novel's title ironically. We are prodded to question whether every critic of America in a Muslim country should be labeled a fundamentalist, or whether the term more accurately describes the capitalists of the American upper class. Yet these queries seem blunter and less interesting than the novel itself, in which the fundamentalist, and potential assassin, may be sitting on either side of the table.
There's undoubtedly a great novel waiting to be written out of the anguished material of these kinds of east/west encounters. This book may not be it, but its author (who won a Betty Trask award for his first novel, Moth Smoke) certainly has the potential to write it.
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"Excuse me, sir, but may I be of assistance? Ah, I see I have alarmed you. Do not be frightened by my beard. I am a lover of America."
Citations
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"For despite my mother's request, and my knowledge of the difficulties it could well present me at immigration, I had not shaved my two-week-old beard. It was, perhaps, a form of protest on my part, a symbol of my identity, or perhaps I sought to remind myself of the reality I had just left behind; I do not know recall my precise motivations. I know only that I did not wish to blend in with the army of clean-shaven youngsters who were my coworkers, and that inside me, for multiple reasons, I was deeply angry." (p.148-9)
"...one of my coworkers asked me a question, and when I turned to answer him, something rather strange took place. I looked at him - at his fair hair and light eyes and, most of all, his oblivious immersion in the minutiae of our work - and thought, you are so foreign. I felt in that moment much closer to the Filipino driver than to him; I felt I was play-acting when in reality I ought to be making my way home, like the people on the street outside." (p.77)
"Have you heard of the janissaries?" "No," I said. "They were Christian boys, he explained, "captured by the Ottomans and trained to be soldiers in a Muslim army, at that time the greatest army in the world. They were ferocious and utterly loyal: they had fought to erase their own civilizations, so they had nothing else to turn to... How old were you when you went to America?" (p.171-2)
"There really could be no doubt: I was a modern-day janissary, a servant of the American empire at a time when it was invading a country with kinship to mine and was perhaps colluding to ensure that my own country faced the threat of war. Of course I was struggling! Of course I felt torn!" (p.173)
"But at that moment, my thoughts were not with the victims of the attack - death on television moves me most when it is fictitious and happens to characters with whom I have built up relationships over multiple episodes - no, I was caught up in the symbolism of it all, the fact that someone had so visibly brought America to her knees." (p.83)
Derniers mots
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"But why are you reaching into your jacket, sir? I detect a glint of metal. Given that you and I are now bound by a certain shared intimacy, I trust it is from the holder of your business cards."
"Changez is living an immigrant's dream of America. At the top of his class at Princeton, he is snapped up by the elite valuation firm of Underwood Samson. He thrives on the energy of New York, and his budding romance with elegant, beautiful Erica promises entry into Manhattan society at the same exalted level once occupied by his own family back in Lahore. But in the wake of September 11, Changez finds his position in his adopted city suddenly overturned and his relationship with Erica eclipsed by the reawakened ghosts of her past. And Changez's own identity is in seismic shift as well, unearthing allegiances more fundamental than money, power, and maybe even love"--Book jacket.
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Ce livre court (un peu plus de cent pages très aérées) est très bien écrit, on se sent vraiment au centre de la discussion, et pour cause : l’auteur a pris un risque (qu’il maîtrise très bien), celui de s’adresser directement au lecteur, à la deuxième personne, comme dans un dialogue entre un occidental qui semble un peu perdu dans Lahore et un habitant de la ville qui l’aborde et, de fil en aiguille, lui raconte sa vie. Changez, tel est le nom de cet interlocuteur, un nom qui semble incarner à lui seul ce personnage qui apprend à se mouvoir dans un environnement qui n’est pas le sien.
La première partie du livre, qui décrit l’immersion de Changez dans la culture des Etats-Unis et son envie de réussir est très intéressante et me semble sonner juste. Il cherche à se conformer aux attentes de ce nouvel environnement, mais ce n’est pas subi, il a envie de se couler dans ce nouveau moule. Et il réussit, il est fier de cette réussite, de savoir comment utiliser le système, et que le système lui permette de mettre à profit ses qualités.
Mais la cassure ne se fait pas attendre, et ce sont les attentats du 11 septembre qui seront décisifs pour Changez, dont le malaise (déjà présent mais jusqu’alors étouffé par sa réussite éclatante) prend le dessus et qui s’interroge sur son identité et son envie d’embrasser cette nouvelle culture. Ce changement dans la psychologie du personnage manque hélas à mon avis de profondeur, alors que c’est un sujet passionnant qui mériterait plus d’analyse de la part de l’auteur (les chefs des mouvements terroristes actuels ne sont-ils pas pour beaucoup des hommes qui ont passé de nombreuses années dans le giron de l’Occident avant de se retourner contre lui ?).
Malgré tout, un livre bien mené, dont le suspens ne fait que croître et dont j’ai beaucoup aimé la fin, sur laquelle je ne peux hélas pas m’étendre ici…