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Leonardo Padura

Auteur de L'homme qui aimait les chiens

47+ oeuvres 2,978 utilisateurs 137 critiques 1 Favoris

A propos de l'auteur

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Séries

Œuvres de Leonardo Padura

L'homme qui aimait les chiens (2009) 608 exemplaires
Passé parfait (2006) 334 exemplaires
Électre à La Havane (1997) 318 exemplaires
Adios Hemingway (2001) 266 exemplaires
Hérétiques (2013) 251 exemplaires
Les brumes du passé (2005) 216 exemplaires
L'Automne à Cuba (1998) 205 exemplaires
Vents de carême (1994) 205 exemplaires
La transparencia del tiempo (2014) 103 exemplaires
Poussière dans le vent (2020) 97 exemplaires
Mort d'un chinois à la Havane (2011) 81 exemplaires
Le palmier et l'étoile (2002) 75 exemplaires
Personas decentes (2022) 46 exemplaires
Aquello estaba deseando ocurrir (2011) 34 exemplaires
Regreso a Ítaca (2016) 16 exemplaires
El viaje más largo (2002) 8 exemplaires
Quarteto de Havana I (2021) 6 exemplaires
Fiebre de caballos (2003) 4 exemplaires
La cultura y la revolucion cubana (2002) 4 exemplaires
Nueve noches con Amada Luna (2006) 2 exemplaires
La memoria y el olvido (2011) 2 exemplaires
Pessoas Decentes 1 exemplaire
Preterito Perfecto 1 exemplaire
Entre dos siglos (2006) 1 exemplaire
Der Mann 1 exemplaire
Pasado perfecto 1 exemplaire

Oeuvres associées

Havana Noir (2019) — Contributeur — 75 exemplaires
La isla contada : el cuento contemporáneo en Cuba (1996) — Auteur — 3 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Padura, Leonardo
Nom légal
Padura Fuentes, Leonardo
Date de naissance
1955
Sexe
male
Nationalité
Cuba
Lieu de naissance
Havana, Cuba
Lieux de résidence
Havana, Cuba (birth)
Études
University of Havana (Latin American Literature)
Professions
Journalist (Caimán Barbudo)

Membres

Critiques

Un des gros pavés de cette rentrée littéraire, par un auteur Cubain déjà bien installé dans le paysage littéraire et que j’étais curieuse de découvrir enfin. Alors merci aux éditions Métailié pour l’envoi de ce livre, via Netgalley. Je m’y suis plongée peu après l’avoir reçu et me suis retrouvée pendant les deux ou trois semaines qu’il m’a fallues pour lire ce livre presque comme un membre de ce Clan, ou comme un de leurs enfants.
Car ces poussières dans le vent, ce sont les membres d’un groupe d’amis nés et élevés dans le Cuba castriste, passant par toutes les étapes de cette histoire récente qui ne peut que se mêler à leur vie et interférer avec leurs trajectoires individuelles et leurs rêves. On passe par toutes ces phases, sans que le livre en fasse trop sur le contexte historique, juste ce qu’il faut pour éclairer un lecteur peu au courant de la situation cubaine et en même temps ne pas lasser celui qui saurait déjà tout cela.
Ces amis du Clan sont proches, mais des événements qu’on ne comprendra que peu à peu et les contingences historiques les amènent à prendre des voies différentes. Et pour beaucoup, ces voies sont celles de l’exil.
A travers ce roman choral mené de main de maître, le lecteur suit ces différents parcours, qui se mêlent, se distendent, se rapprochent, dans une chorégraphie qui ressemble tout simplement à la vie. Il voit comment chacun s’accommode de ses choix, de son exil, de son lien avec Cuba et ceux qu’il y a laissés, en un mot comment chacun recompose son identité.
Le sujet est passionnant et bien traité, même si j’ai trouvé l’intrigue qui est sensée créer du suspens un peu trop artificielle et parasitant le propos principal, surtout que tout cela me semble un peu retomber comme un soufflé. Loreta ne me paraît pas le personnage le plus crédible du livre, mais c’est elle qui est le prétexte de toute la partie romanesque du livre, je crois que j’aurais pu m’en passer, mais elle est là et j’ai composé avec.
En conclusion, malgré quelques réserves, j’ai plutôt apprécié ce livre et la complexité des sentiments et des déchirements qui en fait la trame principale et qui y est très bien rendue. La plume parfois un peu salace de Leonardo Padura est efficace et j’ai glissé de page en page sans m’en rendre compte. Arrivée à la fin, j’ai été triste de quitter ces membres du Clan qui, malgré leurs faiblesses et leurs défauts sont attachants et disent beaucoup sur des sujets difficiles et douloureux.
Et puis, et ce n’est pas la moindre des choses, ce livre m’a fait écouter en boucle Dust in the Wind de Kansas, la chanson dont le titre du livre est tiré. Et c’est un belle bande son un peu triste et toute en douceur pour accompagner ce livre qui lui aussi, par de nombreux aspects, si l’on en gratte un peu la jovialité trop haut brandie, est un peu triste et plein de douceur.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 7 autres critiques | Sep 25, 2021 |
Au centre de ce roman, un tableau du Rembrandt, perdu dans les remous du totalitarisme des années 30 et de la Deuxième Guerre mondiale, prétexte à nous amener dans La Havane des années 1930 à 1960, l'Amsterdam de l'âge d'or de la peinture hollandaise, et La Havane des temps modernes. Sous l'apparence d'un roman policier (comment le Rembrandt a-t-il abouti à Londres? Daniel Kaminsky était-il un meurtrier? qu'est-il arrivé à l'emo Judy?), des thèmes profonds sont abordés: l'identité, l'appartenance, l'exil, l'existence de Dieu, la liberté, etc.

Très bien constuit, le roman souffre néanmoins de quelques longueurs, particulièrement dans la partie centrale. Il est à son plus intéressant lorsque l'action se déroule dans La Havane contemporaine.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
Montarville | 11 autres critiques | Jan 8, 2017 |

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