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Critiques

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Absurde et divertissant. Difficile de dire s’il faut y voir un motif d’espoir ou une fable sur l’absence de sens à la vie, venant de l’auteur.½
 
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sinaloa237 | 9 autres critiques | Mar 17, 2024 |
> LA MORT EN ÉTÉ, de Yukio Mishima (Gallimard, 1983)
Se reporter au compte rendu de Denise PELLETIER
In: (1984). Compte rendu de [Commentaires]. Nuit blanche, n° 12 (février–mars 1984), pp. 27-28… ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/21455ac

> LA MORT EN ÉTÉ par Yukio MISHIMA (Gallimard)
Se reporter au compte rendu de Bernadette CHOLLET
In: Revue Esprit No. 85 (1) (Janvier 1984), pp. 193-194… ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/article/chollet-bernadette/le-palais-des-fetes-la-mort-...
 
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Joop-le-philosophe | 13 autres critiques | Jan 21, 2021 |
> RÉSUMÉ. — La Sympathie constitue un système où s'articulent mythe fondateur, théorie et témoignage sensible; au delà des restrictions qui définissent le champ relationnel de la psychanalyse mises à la mode dans les années 60, la façon d'être avec l'Autre, la 'relation', retrouve avec la Sympathie tout son impact.
Le chemin ici proposé constitue une 'mise en route' à partir de laquelle chacun pourra dégager son mode propre.
*Ouvrage broché 188 pages aux éditions L'Originel , édition originale de 1988 (valeur librairie : 85FF).

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Ambrosi-La-sympathie/972000
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=5zphKBWvPZsC&hl=fr&printsec=frontcover&...

> La façon d'être avec l'autre, la relation, retrouvent avec la sympathie tout leur impact.
Bulletin critique du livre français

> LA SYMPATHIE, de Docteur Jean Ambrosi. — La sympathie, au sens courant du terme, constitue une coïncidence heureuse, un sentiment chaleureux et spontané que, dans le meilleur des cas, deux personnes éprouvent en même temps l'une pour l'autre… Nous avons tenté d'ouvrir un chemin qui mènerait au "vibrer avec, vibrer en même temps"… C'est le docteur Jean Ambrosi (psychiatre, neurophysiologie appliquée, psychologie clinique, consultant aux institutions psychiatriques de Genève …) qui fait ce court résumé de son propos dans ce petit livre. Et l'on apprend ainsi que, parfois, des psychiatres tentent de créer le contact avec leurs malades autrement qu'avec des neuroleptiques.
Le docteur Ambrosi en fait partie. Et il a aussi l'honnêteté de dire que le thérapeute s'occupe de lui, de son âme, tout en s'occupant de l'autre, de l'âme de l'autre. Ce qui veut dire aussi que la sympathie est une nouvelle façon d'envisager le soin psychothérapeutique. Une nouvelle clé vers la guérison psychique?
"L'âme possède en elle-même toute la totalité du savoir, et tout ce que nous pouvons lui apporter de l'extérieur n'est qu' "éveil du savoir", disait Maître Eckhart, que cite très volontiers le docteur Jean Ambrosi : c'est une référence!
Le respect de l'autre commence par l'intérêt que je me porte. Ce n'est certes pas là l'énoncé d'un égoïsme foncier. Mais bien le "connais-toi toi-même" cher à Socrate. Une autre référence qu'aime citer Jean Ambrosi. Sympathique, non? Éd. L'Originel.
Nouvelles Clés, (2), Sept./Oct. 1988, (p. 61)
 
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Joop-le-philosophe | 55 autres critiques | Sep 23, 2020 |
j'ai bien accroché à ces quatres petites nouvelles, très agréables à lire, qui reflètent assez bien l'idée que je me fais de la société japonaise, reste à savoir si cette idée est la bonne...

Dojoji: petite histoire triste de la réciprocité (ou pas) de l'amour sous la forme d'une courte pièce de théâtre, très bien écrite car on visualise très bien les mouvements des personnages, leurs réactions...

Les sept ponts: très étrange juxtaposition d'une "tradition" japonaise, la geisha, et de superstition un peu surannée, d'un côté et d'une ville moderne de l'autre, servant de décor de déambulation nocturne. Le décor et les personnages sont en complet décalage, ce qui donne une impression très étrange, décalée, elle aussi.

Patriotisme: superbe histoire d'amour et de mort, que j'ai trouvée très forte dans la description, sur un fond de dévouement à la patrie qui sonne très japonais à mon oreille.

La perle: ou comment un petit incident tourne au simili-drame et modifie complètement les relations entre les gens, tout ça pourquoi, pour un respect absolu des règles du "ce qui se fait" "ce qui ne se fait pas".

Dès que ma pàl aura retrouvé des proportions acceptables (haha), je crois que j'essaierai de lire autre chose de cet auteur, ces nouvelles m'ont mise en haleine...
 
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elisala | Feb 16, 2018 |
Roman autobiographique de l’adolescence de l’auteur, en proie avec ses pulsions homosexuelles refoulée et ses fantasmes de souffrance et de mort, particulièrement lorsqu’elles touchent des jeunes éphèbes. Un ton très introspectif qui décortique dans les moindres détails les sentiments contradictoires du jeune Mishima. Bien que se sentant attiré par la jeune Sonoko, il ne pourra franchir malgré lieu l’étape de l’intimité. Cette relation lui permettra de prendre pleinement conscience de sa déviance de la norme.

Une confession très touchante. La description des sentiments est très précise et très juste. La fluidité du style vient toucher notre sensibilité aussi directement que la pointe d’un couteau enflammé.
 
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phildec | 41 autres critiques | Jul 13, 2014 |
Une bien étrange nouvelle, qui se passe au lendemain de la tentative de coup d’Etat par l’armée, le 26 février 1936 au Japon. Un officier, marié depuis quelques mois à peine, n’est pas associé au complot, peut-être ses compagnons d’arme ont-ils voulu préserver son bonheur récent. Mais, étant maintenant de l’autre côté, il lui sera demandé de pourchasser les rebelles, qui étaient aussi ses amis.
Son honneur de soldat et d’homme, ses convictions peut-être, ne lui permettent pas de s’associer à une telle entreprise de répression, et le suicide devient donc pour lui la seule réponse possible. Sa femme, très consciente de son statut de femme de soldat, le suivra dans son choix. Cette nouvelle n’est autre que la lente description de l’inéluctabilité, de la préparation et de l’exécution de cette mort annoncée.
Avec forces détails, Mishima décrit les deux uniques protagonistes de cette nouvelle dans leur lent chemin vers la mort, selon le rituel du seppuku (plus communément connu sous le terme hara kiri) pour le lieutenant Shinji Takeyama et du jigai pour sa femme Reiko. Je pourrais me contenter de dire que cette nouvelle est un documentaire très intéressant sur une pratique emblématique de la culture japonaise qui fascine autant qu’elle effraie, restant pour moi aussi hermétique à l’entendement que possible.

Mais cela serait sans compter avec le fait que cette nouvelle a été écrite en 1960, adaptée au cinéma par son auteur en 1966, et que celui-ci s’est donné la mort par seppuku quelques années plus tard, une mort soigneusement mise en scène d’après ce que j’ai pu en lire, et très médiatisée. Pour moi qui, je dois l’avouer, n’avait jamais rien lu de cet auteur pourtant phare de la littérature japonaise moderne, cette entrée en matière, dans un tel contexte, est un choc, oserais-je presque dire.
Le titre de la nouvelle, déjà, est étrange. Certes il est question de l’honneur d’un soldat, mais on ne sait à aucun moment pour quelle cause il penche. Ce suicide est aussi un refus de choisir entre loyauté à l’empereur et loyauté envers les camarades et compagnons d’arme. Venant d’un Mishima récemment acquis aux idées nationalistes, l’adéquation entre patriotisme et mort par suicide rituel est plus que troublante, dérangeante, surtout lorsqu’elle est alliée à une fascination pour la mort exprimée dans d’autres œuvres.
Faut-il voir dans cette nouvelle (adaptée au cinéma par Mishima lui-même, ce qui montre l’importance que lui-même lui accordait au sein de son œuvre) une première expression de l’idée d’une mort qu’il commençait à caresser ? Je ne connais pas assez cet auteur pour m’aventurer plus loin sur le chemin de cette interprétation, mais il n’en demeure pas moins que cette nouvelle conservera pour moi un goût d’étrange. Entre la description jusque dans ses moindres détails d’un suicide, sa technique et son déroulement et l’impression, peut-être exagérée, de voir l’auteur se délecter par avance de sa propre mort, je suis comme une lectrice prise en otage dans une fascination pour le moins morbide.
 
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raton-liseur | 7 autres critiques | Mar 7, 2013 |
Shinji est un jeune pêcheur travaillant sur le bateau Tabei-Maru, appartenant à Jukichi. Un jour, il voit une jeune fille, nommé Hatsue, et tombe amoureux d'elle. Il apprend quelques temps plus tard que Hatsue est la fille du plus riche habitant de l'île. Un soir de tempête, la mère de Shinji demande à ce dernier d'aller chercher du bois à l'observatoire en haut de la montagne. C'est dans celle-ci qu'il revoit Hatsue. Après avoir reçu son salaire, Shinji rentre chez lui mais perd l'argent en chemin.
 
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vdb | 41 autres critiques | Jan 20, 2012 |
Dans le «bric-à-brac» de la société japonaise des années 60, les fantômes des ci-devant aristocrates hésitent encore à danser avec les premiers parvenus du miracle économique. Les rues sont pleines de jeunes filles qui n'en sont plus, de petits jeunes gens détestables dévorés de paresseuses ambitions...
Comment vivre, lorsque - comme le diamant de trois carats que l'on porte au doigt - on a été taillée dans une autre époque ? La chair, soudain révélée, pourrait-elle faire disparaître ce désert que l'héroïne du roman voit s'étendre aux confins de sa brillante réussite sociale ?
 
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vdb | 3 autres critiques | Jan 16, 2012 |
Yukio Mishima est probablement mon écrivain préféré, et la lecture de son premier roman ne me déçoit pas, malgré certaines longueurs vers la fin (bah, même le mot ''longueurs'' est exagéré... c'est plutôt un petit essoufflement stylistique par rapport à la prose sublime des premiers passages du livre).

Le protagoniste de ce récit raconte la découverte de son homosexualité, mais aussi son incapacité à l'assumer. Il devient obsédé par la guerre et par cette ambiance qui lui promet une mort ''salvatrice'' qui pourra entraîner la disparition de tout souvenir pouvant faire comprendre aux autres qu'il est un ''invers'' (mot utilisé par le personnage pour désigner l'homosexualité). Romantique, il tombe secrètement amoureux des jeunes soldats qui paradent dans les rues, mais aussi de l'idée même du sacrifice, ainsi que de l'ultime acte sacrificiel-- le seppukku (suicide rituel).

Un livre qui en dit beaucoup sur le personnage déroutant qu'était Yukio Mishima, ainsi que sur la vie en temps de guerre.

NOTE: Pourquoi, POURQUOI, la traduction française est-elle faite à partir du texte anglais??? Un éditeur français devrait sérieusement penser à la reprendre...½
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roulette.russe | 41 autres critiques | Jun 13, 2010 |
Décidément, difficile de lire une traduction en français de la littérature japonaise... le style, l'humour, l'histoire même n'accrochent pas longtemps mon intérêt
 
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pangee | 3 autres critiques | Oct 8, 2008 |
Un très grand auteur, nous sommes bien d'accord. Prozac hautement conseillé, cependant.
 
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briconcella | 47 autres critiques | Mar 1, 2007 |
L'histoire d'amour d'un jeune couple dans la noblesse du Japon au début du 20ème siècle, dans un univers oscillant entre la tradition et une européanisation qui s'affirme.
L'atmosphère rappelle parfois Proust pour la sensibilité des descriptions et la finesse d'exposition de la psychologie d'une gallerie de personnages aux caractères très distincts.

La nature, le temps, la neige, sont très présents. On a des impressions de chaud et froid, de sucré/salé quand imprégnés par la sophistication extrème de l'aristoratie japonaise de l'époque on assiste à des scènes et des pensées où pointent la cruauté et l'obscénité.

Il est question de l'honneur; Mishima passe du temps à exposer l'introspection des personnages à propos de la conduite qu'ils doivent adopter, des décisions qui engagent et définissent leurs êtres. Chacun des acteurs du roman doit faire des choix décisifs. Les amoureux Kiyoaki et Satoko, leurs parents respectifs, Tadeshina la servante de Satoko et entremetteuse, Honda l'ami de Kiyoaki confident et complice.
Ces questions existentielles sont alimentées par des réflexions sur la philosophie du droit ou sur le bouddhisme dont la couleur teinte l'ensemble du livre qui se referme comme un écrin au bout d'une année dans la neige de printemps.
 
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aipotu | 37 autres critiques | Feb 15, 2007 |
12 sur 12