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Robert Littell (1) (1935–)

Auteur de La Compagnie : Le Grand Roman de la CIA

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29 oeuvres 4,151 utilisateurs 123 critiques 8 Favoris

A propos de l'auteur

Crédit image: Philippe Mats

Œuvres de Robert Littell

La Compagnie : Le Grand Roman de la CIA (2002) 1,289 exemplaires
Légendes (2005) 369 exemplaires
The Sisters (1986) 254 exemplaires
Un espion d'hier et de demain (1990) 252 exemplaires
La boucle (1973) 248 exemplaires
L'hirondelle avant l'orage (2009) 242 exemplaires
L'amateur (1981) 228 exemplaires
Vicious Circle (2000) 159 exemplaires
Ombres rouges (1991) 137 exemplaires
Le transfuge (1772) 120 exemplaires
Le fil rouge (1996) 111 exemplaires
A Nasty Piece of Work (2013) 100 exemplaires
The Visiting Professor (1993) 93 exemplaires
The Revolutionist (1988) 85 exemplaires
Le cercle Octobre (1975) 78 exemplaires
Mother Russia (1978) 66 exemplaires
Coup de barre (1974) 50 exemplaires
The Czech Black Book (1969) 39 exemplaires
The Mayakovsky Tapes (2016) 28 exemplaires
Comrade Koba (2019) 22 exemplaires
Requiem pour une révolution (2014) 9 exemplaires
Task Force 753 (1979) 8 exemplaires
Left and Right with Lion and Ryan (1969) 4 exemplaires
Legends (Season 1-2) 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1935-01-08
Sexe
male
Nationalité
USA
Lieu de naissance
Brooklyn, New York, USA
Lieux de résidence
France
Études
Alfred University
Professions
naval officer
author
journalist
Relations
Littell, Jonathan (son)
Organisations
United States Navy

Membres

Critiques

> Robert Littell : L’HIRONDELLE AVANT L’ORAGE. Le poète et le dictateur Paris, Éditions Baker Street, 2009,
Se reporter au compte rendu de O. M.
In: Revue Esprit No. 360 (12) (Décembre 2009), p. 199… ; (en ligne),
URL : target="_top">https://esprit.presse.fr/article/georges-vigarello/laurent-fignon-nous-etions-je...… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 9 autres critiques | Jan 17, 2021 |
trop simpliste, écrit comme un roman à sensation...
 
Signalé
le_cyclope | Jan 20, 2019 |
Plongée dans la Russie Stalinienne par l'entremise d'un poète
 
Signalé
Domdupuis | 9 autres critiques | Sep 18, 2011 |
Nous vivons sourd à la terre sous nos pieds,
A dix pas personne ne discerne nos paroles.

On entend seulement le montagnard du Kremlin,
Le bourreau et l’assassin de moujiks.

Ses doigts sont gras comme des vers,
Des mots de plomb tombent de ses lèvres.

Sa moustache de cafard nargue,
Et la peau de ses bottes luit.

Autour, une cohue de chefs aux cous de poulet,
Les sous-hommes zélés dont il joue.

Ils hennissent, miaulent, gémissent,
Lui seul tempête et désigne.

Comme des fers à cheval,il forge ses décrets,
Qu’il jette à la tête, à l’oeil, à l’aine.

Chaque mise à mort est une fête,
Et vaste est l’appétit de l’Ossète.

Ossip Mandelstam

Ce poème est le prétexte pris par le régime stalinien pour exiler Ossip Mandelstam vers la Kolyma. Cette histoire est racontée dans un très beau roman choral par Robert Littell. Je n’avais jamais rien lu de lui. J’ai, par contre, lu “Les Bienveillantes” écrites par son rejeton, Jonahtan. Ils ont des points communs, une écriture agréable et parfois talentueuse, l’amour de l’Histoire et une fascination, comme nous tous, pour les destins hors du commun.

J’ai beaucoup aimé ce roman et je l’ai quitté avec tristesse. Heureusement, il me reste a découvrir toute la production des Mandelstam, en particulier les “cahiers de Voronej” et “espoir contre espoir” de sa femme. Le roman vous fait plonger dans la folie totalitaire et paranoïaque du montagnard du Kremlin dans ces horribles années trente russes ou plutôt soviétiques. L’auteur restitue cette ambiance folle, de trahison, de haine de soi et de l’autre, de peurs et de croyances en un avenir meilleur. L’ambiance des procès dit staliniens, le travail inquisitoire des interrogateurs créant la culpabilité sont magistralement rendues. Nous accompagnons ces innocents, avec angoisse, à la Loubianka .

C’est un réquisitoire contre la torture. La torture ne sert à rien. Il ne peut jamais rien sortir de la torture, juste ce que l’interrogateur veut entendre. Elle est à la vérité ce que le viol est à l’amour…

C’est un très beau roman d’amour entre Ossip et Nadedja. Cette femme est impressionnante, d’amour pour cet homme. Elle sera sa mémoire. Elle apprendra tous ses poèmes pour qu’aucun ne soit perdu et détruit par la Tchéka. C’est une preuve d’amour inimaginable. C’est aussi un hommage à la qualité des poèmes. Grace à elle nous pouvons encore lire ce poète.

C’est un ouvrage bouleversant, chaque personnage est attachant, même staline, même le garde du corps, même la traîtresse. Littell rend la complexité de l’individu et de ses motivations, la simplicité du désir de survivre, la part d’ombre de chacun, de conflits anciens, irrésolus, plongeant dans la catastrophe une nation entière.

C’est une rencontre entre un poéte et un dictateur. C’est l’acmé du roman. Juste pour cette rencontre lisez ce très beau texte. Qui est le vainqueur ?

Robert Littell a un grand talent de conteur et de portraitiste. Un très beau numéro d’écriture.

Bonne lecture et surtout ne lâchez rien.

Comme les lettres abandonnées par les exilés du goulag sur les rails, je vous laisse cette merveilleuse citation de Ossip.

“En me persécutant, Monde, que retires-tu ?
Où est l’offense puisque j’essaie seulement
De mettre des beautés dans mon intelligence
Plutôt que mon intelligence dans les beautés. “
… (plus d'informations)
 
Signalé
PUautomne | 9 autres critiques | Dec 17, 2010 |

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