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Ennio Flaiano (1910–1972)

Auteur de A Time to Kill

58+ oeuvres 1,281 utilisateurs 38 critiques 2 Favoris

A propos de l'auteur

Œuvres de Ennio Flaiano

A Time to Kill (1947) 214 exemplaires
La Dolce Vita [1960 film] (1960) — Screenwriter — 207 exemplaires
8½ [1963 film] (1963) — Screenwriter — 177 exemplaires
Diario notturno (1988) 74 exemplaires
Juliet of the Spirits [1965 film] (1965) — Screenwriter — 73 exemplaires
Journal des erreurs (1995) 68 exemplaires
Nights of Cabiria [1957 film] (1957) — Screenwriter — 62 exemplaires
La nuit (La notte) (1961) — Screenwriter — 46 exemplaires
Una e una notte (1989) 44 exemplaires
Le ombre bianche (1972) 44 exemplaires
La solitudine del satiro (1989) 44 exemplaires
Melampus (1997) 29 exemplaires
Autobiographie du Bleu de Prusse (1992) 28 exemplaires
L'opera completa di Paolo Uccello (1971) 22 exemplaires
Il gioco e il massacro (1999) 12 exemplaires
8 1/2. Scénario bilingue (1965) — Auteur — 12 exemplaires
Opere: Scritti postumi (2000) 11 exemplaires
Un marziano a Roma e altre farse (1971) 10 exemplaires
L'occhiale indiscreto (1995) 6 exemplaires
The Via Veneto papers (1992) 6 exemplaires
Lo spettatore addormentato (2010) 6 exemplaires
Opere scelte (2010) 4 exemplaires
Parola di Flaiano 4 exemplaires
Storie inedite per film mai fatti (1984) 4 exemplaires
L'opera completa di Paolo Uccello (1971) 2 exemplaires
Ombre fatte a macchina (1996) 2 exemplaires
Opere 1947-1972 (1988) 2 exemplaires
la valigia delle indie (1996) 2 exemplaires
Una e una notte 2 exemplaires
Manifesto del pedone 1 exemplaire
Tonio Kröger 1 exemplaire
Opere - vol.2 1 exemplaire
Il caso Papaleo 1 exemplaire
OIKOTIE 1 exemplaire
OPERE 1 exemplaire
Nuove lettere d'amore al cinema (1990) 1 exemplaire
Čas zabíjet (2007) 1 exemplaire
Lettere a Lilli e altri segni (1986) 1 exemplaire
Tempo de matar 1 exemplaire
Dos noches (2012) 1 exemplaire
Flaiano Ennio 1 exemplaire
Mariam 1 exemplaire
O Bombay (1996) 1 exemplaire

Oeuvres associées

The Penguin Book of Italian Short Stories (2019) — Contributeur — 139 exemplaires
I Vitelloni [1953 film] (1953) 52 exemplaires
Racconti di cinema (2014) — Contributeur — 3 exemplaires

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Critiques

Tourné en 1960 (il y a près de 45 ans!), le film de Fellini est d'une incroyable modernité et d'une audace folle. Déchaînant bien des passions à sa sortie, il se vit décerné la Palme d'or de Cannes.
Il est aussi d'une beauté formelle impeccable qui ne faiblit pas pendant trois heures.
Le film donne à voir les errances de Marcello, journaliste de presse à scandale qui fraie parmi l'aristocratie romaine, à la recherche de sensations tant pour son canard que pour lui-même.
Les décors oscilllent entre ceux d'un nouveau quartier à l'architecture massive et rectangulaire (celle de l'époque fasciste, le chancre qui abolit le sens d'une société désormais en déroute et en déliquescence) et ceux de la Rome éternelle (à noter la scène d'anthologie avec Anita Eckberg et Marcello Mastroianni dans la Fontaine de Trevi).
Ambiance véritablement mortifère (la mort rôde réellement par le suicide, le meurtre et la mort subite) au sein d'une riche société désœuvrée, futile et prête à tenter n'importe quoi pour tromper son ennui. Société narcissique et décadente qui se regarde et se repaît d'elle-même, en mal de vivre, en mal d'amour et qui ne sait même plus comment mourir.
L'emploi du mot "paparazzi" est issu de ce film dans lequel figure un certain Paparazzo, dans le rôle d'un photographe charognard qui accompagne Marcello dans son infâme métier de journaliste.
Ce long métrage de trois heures mérite à n'en pas douter d'être vu et revu pour en extraire toute la matière et en comprendre bien la structure complexe. Car le film se divise en douze parties dont le lien entre elles ne saute pas toujours aux yeux dans un premier temps.
Une des plus belles scènes du film, sinon la plus belle pour moi, montre Marcello -magnifiquement interprété par Marcello Mastroianni- recueillant dans une sorte de crypte, à l'écart d'une énième soirée mondaine, les fausses confidences et l'illusion d'une déclaration d'amour de la richissime Maddalena (Anouk Aimée) qui va d'homme en homme et qui boit jusqu'à la lie le chalice amer de la déception.
La scène finale, démesurée et résolument fellinienne, clôt magnifiquement la gueule de bois géante filmée de bout en bout dans le film.
… (plus d'informations)
 
Signalé
biche1968 | 5 autres critiques | Dec 12, 2014 |

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