Ennio Flaiano (1910–1972)
Auteur de A Time to Kill
A propos de l'auteur
Œuvres de Ennio Flaiano
Un bel giorno di libertà 6 exemplaires
Diario notturno e altri scritti 5 exemplaires
Parola di Flaiano 4 exemplaires
Un giorno a Bombay, e altre note di viaggio 2 exemplaires
Una e una notte 2 exemplaires
Manifesto del pedone 1 exemplaire
Tonio Kröger 1 exemplaire
La donna nell'armadio. Farsa di un atto 1 exemplaire
Opere - vol.2 1 exemplaire
Il caso Papaleo 1 exemplaire
Dizionario della Makina 1 exemplaire
OIKOTIE 1 exemplaire
OPERE 1 exemplaire
Tempo de matar 1 exemplaire
Flaiano Ennio 1 exemplaire
Mariam 1 exemplaire
Tonio Kröger. "Trattamento" inedito 1 exemplaire
Lettere d'amore al cinema 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Date de naissance
- 1910-03-05
- Date de décès
- 1972-11-20
- Sexe
- male
- Nationalité
- Italy
- Lieu de naissance
- Pescara, Italia
- Lieu du décès
- Roma, Italia
- Professions
- Sceneggiatore, Scrittore, Giornalista, Umorista, Critico cinematografico, Drammaturgo italiano
Membres
Critiques
Listes
Prix et récompenses
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Statistiques
- Œuvres
- 58
- Aussi par
- 3
- Membres
- 1,281
- Popularité
- #20,021
- Évaluation
- 3.8
- Critiques
- 38
- ISBN
- 115
- Langues
- 7
- Favoris
- 2
Il est aussi d'une beauté formelle impeccable qui ne faiblit pas pendant trois heures.
Le film donne à voir les errances de Marcello, journaliste de presse à scandale qui fraie parmi l'aristocratie romaine, à la recherche de sensations tant pour son canard que pour lui-même.
Les décors oscilllent entre ceux d'un nouveau quartier à l'architecture massive et rectangulaire (celle de l'époque fasciste, le chancre qui abolit le sens d'une société désormais en déroute et en déliquescence) et ceux de la Rome éternelle (à noter la scène d'anthologie avec Anita Eckberg et Marcello Mastroianni dans la Fontaine de Trevi).
Ambiance véritablement mortifère (la mort rôde réellement par le suicide, le meurtre et la mort subite) au sein d'une riche société désœuvrée, futile et prête à tenter n'importe quoi pour tromper son ennui. Société narcissique et décadente qui se regarde et se repaît d'elle-même, en mal de vivre, en mal d'amour et qui ne sait même plus comment mourir.
L'emploi du mot "paparazzi" est issu de ce film dans lequel figure un certain Paparazzo, dans le rôle d'un photographe charognard qui accompagne Marcello dans son infâme métier de journaliste.
Ce long métrage de trois heures mérite à n'en pas douter d'être vu et revu pour en extraire toute la matière et en comprendre bien la structure complexe. Car le film se divise en douze parties dont le lien entre elles ne saute pas toujours aux yeux dans un premier temps.
Une des plus belles scènes du film, sinon la plus belle pour moi, montre Marcello -magnifiquement interprété par Marcello Mastroianni- recueillant dans une sorte de crypte, à l'écart d'une énième soirée mondaine, les fausses confidences et l'illusion d'une déclaration d'amour de la richissime Maddalena (Anouk Aimée) qui va d'homme en homme et qui boit jusqu'à la lie le chalice amer de la déception.
La scène finale, démesurée et résolument fellinienne, clôt magnifiquement la gueule de bois géante filmée de bout en bout dans le film.… (plus d'informations)