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Élisa Shua Dusapin

Auteur de Winter in Sokcho

5 oeuvres 496 utilisateurs 21 critiques

A propos de l'auteur

Crédit image: Elisa Shua Dusapin

Œuvres de Élisa Shua Dusapin

Winter in Sokcho (2016) 331 exemplaires
The Pachinko Parlor (2018) — Auteur — 131 exemplaires
Vladivostok Circus (2023) 20 exemplaires
Le vieil incendie (2023) 12 exemplaires
Le colibri (2022) 2 exemplaires

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Critiques

Agathe et sa sœur Vera, muette depuis l’enfance, se retrouvent pour vider la maison familiale à la mort de leur père. Deux sœurs liées par leur histoire commune, leur antagonisme et leur attachement inavoué. Un court roman qui garde ses mystères et charme par son atmosphère, ses non-dits, la poésie de ses ambiances et de son style.
 
Signalé
Steph. | Oct 13, 2023 |
Fin et délicat, comme les murs de papier d’une pension déserte au milieu de l’hiver en Corée du Sud. La rencontre entre Kerrand, auteur de bande dessinée en mal d’inspiration et la jeune employée de l’hôtel.

Comme des non-dits en points de suspension, gracieux et aériens
 
Signalé
noid.ch | 12 autres critiques | Mar 14, 2022 |
Il y a dans ce voyage à Tokyo et l'écriture délicate d'Elisa Shua Dusapin, un peu de Yasujirō Ozu. Sans action, sans spectacle, l'air de rien, une incommunicabilité se crée et creuse un fossé intergénérationnel. Claire, une petite-fille née à l'étranger, ne peut échanger avec ses grands-parents dans la langue maternelle qu'elle a oubliée. Quant à eux, expatriés, ils refusent de s'exprimer en japonais, leur pays d'accueil. Ce multilinguisme se fond et se confond dans le français de l'autrice. Ainsi, les douleurs sont tues, réprimées, digérées au possible. Mais les traumatismes de la guerre, de l'abandon et des promesses non tenues restent en suspens et se ressentent en une douce violence.

Sous la forme d'un haïku :

Voyage à Tokyo.
Pour retrouver les anciens.
Et se dire adieu.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
PaFink | 6 autres critiques | Feb 20, 2022 |
L’hiver à Sokcho est plutôt mort. Cette ville coréenne et balnéaire ne vit que l’été. L’arrivée d’un bédéiste français dans cette pension en marge va raviver les sens de la jeune fille sans nom qui aide en cuisine et à la réception. La possibilité d’un amour ou plutôt la montée d’un désir : « Je voulais qu’il me dessine ».

La plume d’Elisa Shua Dusapin est délicate. Elle croque avec retenue le pays de ses origines : l’importance de la nourriture, le lien maternel, la pression sociale sur l’esthétique, la frontière entre le nord et le sud, cicatrice infranchissable et douloureuse. L’on apprécie la simplicité de son style impressionniste et la précision de ses mots. Pas besoin d’en faire plus pour toucher au sensible.

Son texte vient de faire l’objet d’une pièce de théâtre très réussie. Il engendrera bientôt un film. La logique voudrait que naisse une bande dessinée. On le souhaite, on l’espère.

Sous la forme d’un haïku :

L’hiver coréen.
L’arrivée d’un étranger.
Il neige à Sokcho.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
PaFink | 12 autres critiques | Jan 29, 2022 |

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Prix et récompenses

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Statistiques

Œuvres
5
Membres
496
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#49,831
Évaluation
½ 3.6
Critiques
21
ISBN
38
Langues
8

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