Henri Alain-Fournier (1886–1914)
Auteur de Le Grand Meaulnes
A propos de l'auteur
Alain-Fournier was born Henri Alban Fournier, on October 3, 1886, in La Chapelle-d'Angillon, France. His untimely death in action during World War I came just before his twenty-eighth birthday, barely one year after the publication of his first and only novel, the minor classic, Le Grand Meaulnes. afficher plus Published in English translation in 1928 as The Wanderer, and in a new translation in 1959 as The Lost Domain, this single testament to Fournier's artistic promise influenced writers between the World Wars and still inspires admiration. Suffused with elements of symbolism and surrealism, Le Grand Meaulnes recreates with dreamlike richness the lost "land without a name" of Alain-Fournier's happy childhood in the French countryside. Alain-Fournier's novel was the result of a series of disappointments. He was haunted for years by an obsession for a beautiful blonde woman whom he barely knew. He failed to pass the entrance examination to the prestigious Ecole Normale and a licence examination in English. While in a stormy relationship with a new love in 1910, Le Grand Meaulnes began to take form. In the summer of 1913 Le Grand Meaulnes was serialized in La Nouvelle Revue Francaise, edited by Jacques Riviere, Alain-Fournier's life-long friend and brother-in-law. Le Grand Meaulnes was published in book form in October 1913, nearly winning the Goncourt Prize. Called up to serve with his former regiment at the outbreak of World War I, Alain-Fournier was killed on September 22, 1914, in battle near Vaux-les-Palameix, France. His body was not recovered. (Bowker Author Biography) afficher moins
Notice de désambiguation :
Ne pas confondre l'auteur français avec le sportif canadien Fournier (Alain)
(eng) Do not confuse with the Canadian Alain Fournier (note the lack of hyphen)
Crédit image: Le Lieutenant Fournier en 1913 aux manoeuvres de Caylus
Œuvres de Henri Alain-Fournier
Le grand Meaulnes [Edition Folio Junior Textes classiques avec notes et Carnet de lecture par Jean-Noël Leblanc] (1913) — Auteur — 3 exemplaires
Le grand Meaulnes. The first part 1 exemplaire
Le grand Meaulnes - Niveau 2/A2 - Lecture CLE en francais facile - Livre - 1100 mots (French Edition) 1 exemplaire
Der grosse Kamerad 1 exemplaire
Cararea pierduta 1 exemplaire
Koizelné dobrodružství 1 exemplaire
Oeuvres associées
Het neusje van de zalm een feestelijke bloemlezing uit Querido's 'vlaggetjesreeks' (1986) — Contributeur — 5 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Alain-Fournier, Henri
- Nom légal
- Fournier, Henri-Alban
- Autres noms
- Fournier, Alain
- Date de naissance
- 1886-10-03
- Date de décès
- 1914-09-22
- Lieu de sépulture
- Cimetière militaire, Saint-Remy-la-Calonne, Meuse, Grand-Est, France
- Sexe
- male
- Nationalité
- France
- Pays (pour la carte)
- France
- Lieu de naissance
- La Chapelle-d'Angillon, Cher, Centre-Val de Loire, France
- Lieu du décès
- Vaux-lès-Palameix, Meuse, Grand-Est, France
- Cause du décès
- Fait de guerre (WW1)
- Lieux de résidence
- Paris, Île-de-France, France (18 98 | 19 14)
Epineuil-le-Fleuriel, Cher, Centre-Val de Loire, France (1891|188)
Marçais, Cher, Centre-Val de Loire, France (1886|1891) - Études
- Lycée Louis-le Grand (1906|1907)
Lycée Lakanal, Sceaux (1903|1906)
Lycée de Bourges (Baccalauréat, 19 02 | 19 03)
Lycée de Brest (1901|1902)
Lycée Voltaire, Paris (1898|1901) - Professions
- Critique littéraire
Soldat - Relations
- Riviere, Jacques (Beau-frère)
Rivière, Isabelle (Soeur)
Casimir-Perier, Simone (Amante, 19 13 | 19 14) - Organisations
- Armée française (Service militaire, 19 07 | 19 09 puis WW1, 19 14)
Claude Casimir-Perier (Secrétaire particulier, 19 12 | 19 14)
Paris-Journal (Rédacteur, 19 09 | 19 12) - Notice de désambigüisation
- Ne pas confondre l'auteur français avec le sportif canadien Fournier (Alain)
Membres
Discussions
Q2 2022 Group Read – Le Grand Meaulnes by Alain-Fournier à Geeks who love the Classics (Juillet 2022)
Le Grand Meaulnes à Literary Centennials (Août 2013)
Critiques
Listes
Prix et récompenses
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- Critiques
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- ISBN
- 258
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- Favoris
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Car finalement, je crois que ce livre m’a un peu mise mal à l’aise. C’est bien ce que l’on en dit, le livre du passage à l’âge adulte, le livre des rêves de l’adolescence, mais aussi le livre de la façon dont ces rêves se fracassent sur la réalité du monde adulte.
Le livre est découpé en trois parties et, bien qu’elles n’aient pas de titre, elles structurent l’œuvre en trois actes distincts. La première, dont l’apothéose est la fête étrange dans le Domaine perdu. Rêve de l’adolescence, vision fugace, j’ai pensé à des nouvelles de Tolkien, à des contes de Grimm ou de Perrault. La sensation que l’on peut passer de l’autre côté du miroir, que la vie sera telle un merveilleux rêve fait de fantaisie toujours renouvelée et d’un amour plus pur que la plus cristalline des eaux.
Puis le réveil vient, le paradis est perdu et la deuxième partie décrit la quête éperdue, porteuse à la fois d’espoir et de tristesse. Alternance de moments de recherche fébrile et d’attentisme, alternance d’espoirs et de déconvenues.
Puis vient la troisième partie, celle de la réalité. Les adolescents fougueux ont grandi, les plus sages prennent leurs responsabilités, les moins sages se perdent dans une errance qui n’a que l’apparence de l’aventure et des rêves évanouis.
C’est beau, c’est triste, c’est sans espoir. Savoir que tout ce livre a été inspiré par un amour impossible né dans le cœur d’Alain-Fournier à la seule vue d’une jeune fille dans les rues de Paris rend le livre encore plus pathétique.
Pourtant, je ne peux me départir d’un certain malaise, qui a commencé dès la deuxième partie du livre, mais qui surtout ne m’a pas quittée dans la troisième et dernière partie. Le malaise a commencé avec l’attitude de Meaulnes et Seurel dans la deuxième partie. Ils cherchent le Domaine perdu mais restent englués dans ce que l’on attend d’eux : ils ne pourront partir en expédition que le jeudi, ils acceptent de passer de longues semaines sans rien faire alors même que la question occupe toutes les pensées de Meaulnes et, de façon un peu parasite, celles de Seurel. Mais je crois que je peux comprendre cela, suspendre partiellement le principe de plausibilité et comprendre comment ces deux adolescents se débattent entre leurs rêves et les attentes du monde qui les entoure. Cette partie est finalement une métaphore de la difficulté à être adolescent et à réconcilier l’irréconciliable.
Mais dans la troisième partie, le malaise est plus profond, et il est lié notamment à la façon dont les frontières entre les trois personnages masculins se brouillent, et cela devient un peu malsain à mon goût.
En conclusion, pour moi Le Grand Meaulnes est un livre éclaté, dont il n’est pas facile de faire un tout. Les différents aspects m’ont différemment plu et je me demande surtout ce que cet écrivain naissant aurait pu produire après cette première œuvre étrange et si ambiguiement autobiographique. La mort tragique d’Alain-Fournier dans les premières semaines de la Première Guerre Mondiale n’est probablement pas pour rien dans le succès posthume de ce livre qui demeure celui d’un grand adolescent qui n’a pas eu le temps de goûter pleinement les fruits de la vie même s’il en avait déjà entrevu l’amertume. Mais cet attrait un peu romantique pour l’œuvre n’explique pas tout : le style en est agréable, simple et d’une belle poésie dans les descriptions des paysages, en particulier les paysages mouillés de pluie, de brume ou de rosée de cette région de France entre Sologne et Berry (j’ai d’ailleurs trouvé des similitudes avec les œuvres de Maurice Genevoix, un autre de nos écrivains de cette région qui est passé par les traumatismes de la Première Guerre Mondiale, mais qui lui en est revenu), et l’histoire dit, avec délicatesse et onirisme, ce que peuvent être les aspirations folles et les rêves insensés de l’adolescence.… (plus d'informations)