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Chargement... Je suis une légende (1954)par Richard Matheson
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Petit roman que j'ai commencé et terminé dans la même journée parce qu'il est vraiment prenant, le suspense est bien mené, jusqu'à la fin imprévisible. J'ai aussi aimé le fait que ce qui fait la monstruosité, c'est le fait d'être en minorité. Mais... Mais voilà, il manque quelque chose. Peut-être un peu plus de précisions sur "la guerre" ? Ou sur la façon dont "les autres" survivent ? Il a fallu de nombreuses péripéties avant que je ne me décide à ouvrir ce livre. Tout commence avec un film que j’ai vu sans savoir qu’il était tiré d’un livre et que je n’ai pas aimé, voyant toutes les questions qu’il soulevait et ignorait. Puis j’ai vu le livre et la couverture intrigante de l’édition folio, cette statue qu’on devine d’une beauté parfaite, aujourd’hui défigurée et rongée par le lichen. Mais décidément la déception du film était trop forte et je craignais de répéter l’erreur de La route, où j’ai trouvé le film pas mal puis le livre beaucoup moins bien que son adaptation. Il m’a fallu lire une critique positive il y a quelques semaines pour me décider et pour finalement acheter ce livre avant que les couvertures pré-Will Smith ne disparaissent des librairies (je ne sais trop pourquoi mais je déteste les couvertures reprenant les affiches de film. Je n’ai toujours pas lu Minority report à cause de cela et il n’y a qu’une exception à la règle, c’est Le Hussard sur le toit, pour une raison que je ne m’explique pas). Le sujet est passionnant. Que faire lorsque l’on est le dernier homme, que l’on sait que l’espèce s’éteindra avec soi, que disparaîtront notre histoire et notre culture ? Qu’a ressenti Néandertal quand il a réalisé que Cro-Magnon le supplanterait à jamais (je m’excuse pour ce raccourci qui ne respecte pas les théories actuelles, mais l’image est là) ? Et pourquoi notre vision écologiste est-elle de vouloir préserver notre milieu pour que l’homme continue à exister ? Nous avons, semble-t-il, dépassé notre demi-vie et la terre sera peut-être mieux sans nous une fois que nous nous serons auto-détruit. Voilà les gaies pensées qui m’animaient quand j’ai ouvert ce livre, voilà ce que je voulais lire. Et le livre est bien dans cette veine, il pose toutes ces questions, à travers la vie d’un homme, Robert Neville, américain moyen à qui il échoit le triste privilège d’être le seul survivant d’une épidémie qui a transformé les hommes en vampires. Là où les vampires ont vécu pendant des siècles à la marge de la société humaine, les rapports s’inversent et Robert Neville est aujourd’hui seul contre tous les autres. Pourquoi lutter quand l’espoir n’est plus là, que signifie survivre quand il n’y aura plus jamais rien d’autre. Robert Neville n’est le dernier que par pur hasard, mais il s’accroche à cette vie sans lendemain, sans véritablement comprendre lui-même pourquoi. Dans un récit très bien construit, constitué de quatre épisodes étalés sur trois années et mêlant à bon escient présent et retour sur le passé, Matheson livre par petites touches le portrait d’un homme seul qui s’installe peu à peu « dans un monde où l’horreur constituait la norme » (p. 146). Ce qui suit peut dévoiler directement ou indirectement certains aspects de l’intrigue. Les lecteurs voulant garder entière la découverte peuvent décider de ne pas aller plus loin... Quatre épisodes comme quatre étapes : refus de la réalité, puis résignation, suivie d’un sursaut et d’un effort désespéré pour agir et sauver le monde et enfin, comment dire, réalisation, acceptation ? Toutes les questions sont là et remettent l’homme à sa place dans une histoire qui n’est plus anthropocentrique. Tout est là, toutes les questions, et quelques éléments de réponse distillés ça et là par Matheson. Les questions sont ouvertes, les réponses sont tout au plus suggérées. Un livre qui vaut la peine d’être lu, mais auquel il manque ce petit quelque chose pour vraiment en faire un bon livre. Peut-être suis-je trop dure dans mon jugement, ayant placé la barre trop haut après avoir lu de nombreuses critiques outrageusement positives ces derniers temps. Je me suis souvenue des vampires de l’adaptation cinématographique, ce qui a rendu les scènes de nuit bien plus terrifiantes ; j’ai réussi après quelques efforts à oublier Will Smith pour laisser à Robert Neville toute sa place ; je n’ai pas même été dérangée par les invraisemblances de l’histoire (comme la facilité d’approvisionnement dans les réfrigérateurs des morts, les déductions scientifiques basées sur quelques lectures scientifiques hâtives…) qui font de ce livre non pas une histoire mais une parabole invitant le lecteur à suivre les pistes de réflexions ouvertes plutôt que les détails pratiques de l’intrigue. Pourtant, malgré tout cela, je suis restée sur ma faim. Peut-être parce que, malgré toute la crédibilité du personnage et un darwinisme qui se retourne contre l’espèce qui a inventé ce mot, ni Matheson ni aucun autre ne sait (pour l’instant) ce que fera celui qui, un jour, sera une légende. Robert Neville est un homme ordinaire vivant une vie ordinaire dans une ville ordinaire. Tout bascule pour lui le jour où l'humanité se fait exterminer par un virus, virus transformant les uns en vampires et les autres en morts-vivants. Tout le monde, sauf Neville. Celui-ci est isolé dans son monde défunt, apprenant à survivre et essayant de contrôler son environnement en expédiant un maximum de vampires et de morts-vivants dans un monde qui ne soit pas le sien. Nuits après nuits, cependant, la situation empire. Dans ce roman de science-fiction, Richard Matheson décrit un monde post-apocalypse qui plonge dans les tréfonds de l'abîme. Neville devient étranger à ce nouveau monde, au point que c'est lui qui est considéré comme un monstre. Vif renversement de perspective ! Matheson ne décrit rien qui puisse penser que ce monde va se reconstruire avec les humains, bien au contraire. A l'opposé du roman de George Stewart "La terre demeure", celui de Matheson est d'une noirceur terrible. L'adaptation cinéma qui en a été faite avec Will Smith ne rend en rien la noirceur du roman. De lecture facile, ce court roman ne cesse de poser la question au lecteur : finalement, qui est le monstre ?
Matheson maakt op een briljant-ingenieuze wijze gebruik van de Vampiermythe voor Essef doeleinden Glavni junak romana, Robert Nevil, poslednji je čovek u svetu zaraženom vampirizmom. Zabarikadiran u svom domu, on svake noći vodi bitku da preživi do svitanja, pri čemu mu neprijatelji nisu samo krvožedni stvorovi napolju, nego i sopstveni nagoni, ludilo koje vreba i uspomene na lepšu prošlost. Sudbinu Roberta Nevila na kraju zapečatiće jedna žena čija će ga izdaja suočiti sa istinom da se shvatanje normalnosti preokrenulo i da je sada sam na njenoj drugoj strani. Na onoj strani na kojoj se stupa u legendu. Prvenstvena tema Metisonovog dela je „opasna različitost”. Njegovi vampiri su sivi i istovetni, simbol vladavine populizma, dok je Nevil večiti pojedinac u borbi protiv neprijateljskih sila prirode i društva. Appartient à la série éditorialeGallimard, Folio SF (53) — 7 plus Kalla Kårar (31) Midnattsgrøsseren (30) Présence du futur (10) Science Fiction Book Club (3684) SF Masterworks (2) Est contenu dansFait l'objet d'une adaptation dansA inspiréPrix et récompensesListes notables
Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil... Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme. Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire. [Source : 4e de couv.] Aucune description trouvée dans une bibliothèque
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Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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Pour autant, si le film m’avait beaucoup plu, il s’est révélé absolument infidèle tout en rendant plutôt bien le sens de l’œuvre première… Et ce, même s’il n’en est qu’une mièvre disneyfication.
Oublions donc Will Smith pour plonger dans une bien bonne histoire de vampires et de contamination mondiale plutôt trash et anxiogène
https://www.noid.ch/je-suis-une-legende/ (