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Chargement... Le Monde de Sophie (1991)par Jostein Gaarder
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As philoso-narrative, "Sophie's World" is a world above "Jonathan Livingston Seagull" but a universe below "The Magic Mountain." In my view, literate readers would do better to try Bertrand Russell's "History of Western Philosophy," which is shorter on magic but longer on wit, intelligence and curmudgeonly skepticism. Est contenu dansContientFait l'objet d'une adaptation dansEst en version abrégée dansA inspiréContient un guide de lecture pour étudiantContient un guide pour l'enseignantPrix et récompensesDistinctionsNotable Lists
Tous les hommes ont évidemment besoin de nourriture. Et aussi d'amour et de tendresse. Mais il y a autre chose dont nous avons tous besoin : c'est de savoir qui nous sommes et pourquoi nous vivons.. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)839.82374Literature German literature and literatures of related languages Other Germanic literatures Danish and Norwegian literatures Norwegian literature Norwegian Bokmål fiction 1900–2000 Late 20th century 1945–2000Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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-- Jouant sur les perceptions que l'on a du monde, l'auteur ne fait pas que relater l'histoire de la philosophie, mais aussi illustre son propos en intégrant à l'intérieur même des péripéties des personnages des éléments de réflexion notamment sur nos croyances, sur la vie et l'au-delà. Essentiel à tous ceux qui veulent être plus qu'un vulgaire producteur-consommateur, qui veulent poser un regard plus éveillé sur leur monde.
—Valérie Lapierre (ICI.Radio-Canada.ca)
> LE MONDE DE SOPHIE OU LA PHILO SUR LA PLACE PUBLIQUE, par Mario Roy (L'auteur est responsable du cahier Livres de La Presse). — Il y a quelque chose de surprenant à cette surprise qui se manifeste devant le succès du Monde de Sophie, de Jostein Gaarder.
Dans cette brique de 560 pages, Gaarder, un prof de philo et auteur-jeunesse norvégien de 43 ans, utilise une trame romanesque pour initier les jeunes lecteurs — l’ouvrage a aussi bien été adopté par les adultes — à l’histoire de la philosophie et des idées.
Le livre s’est écoulé à près de 25 000 exemplaires (selon le distributeur local) depuis sa sortie au Québec, en avril dernier. Le Monde de Sophie est ainsi devenu chez nous un des grands succès de l’été, après avoir connu une carrière tout aussi spectaculaire dans plus d’une demi-douzaine de pays.
Donc, si le monde se divise désormais en pro et anti-Sophie, le sentiment commun aux deux groupes en est un d’étonnement, a constaté la journaliste Martine Turenne (dont le reportage sera publié, demain, dans notre cahier Livres). Et ce haussement incrédule de sourcils, au fond, ne veut-il pas dire : incroyable, est-ce que les lecteurs seraient intelligents ? Encore : à l’habitude, et Sophie mise à part, les livres ne sont-ils pas que des ramassis de stupidités ?…
Or, ce qui frappe au contraire à long terme, c’est la quantité d’ouvrages ardus, ou que l’on peut présumer tels, réussissant malgré cela à se tailler une place sur les listes de best-sellers.
Des scientifiques comme Stephen Hawking (Une brève histoire du temps), Trinh Xuan Thuan (La mélodie secrète) ou George Smoot (Les rides du temps) ne sont-ils pas devenus des auteurs-vedettes en traitant… d'astrophysique, de relativité restreinte et de mécanique quantique ? L’un des livres les plus vendus — le plus vendu, selon une compilation non scientifique, il est vrai — au Québec au cours des vingt dernières années n’a-t-il pas été Le Choc du futur, d’Alvin Toffler, qui ne manquait certainement pas de substance ? Fernando Savater ne fait-il pas un malheur avec deux petits bouquins solides. Éthique a l'usage de mon fils et Politique à l'usage de mon fils, des ouvrages évoluant d’ailleurs dans le même monde que Sophie et ne relevant pas précisément de l’insignifiance ? Ùmberto Eco annonce pour cet automne L'Île du jour d'avant : le roman sera-t-il à la fois aussi dense et aussi populaire que Le Nom de la rose et Le Pendule de Foucault ?…
Chacun pose son regard où il le veut bien.
On peut décider de regarder le monde sous l’angle du tout fout le camp. C’est de loin la posture la plus populaire, la plus gratifiante, la plus rentable et ce, depuis l’Antiquité. On décrétera alors que l’espèce — sa culture, sa morale — court à sa perte.
Ou bien on peut observer exactement l’inverse.
Remarquer que la culture n’a jamais été aussi présente dans la vie du plus grand nombre et est devenue l’un des principaux moteurs économiques des sociétés avancées — la question de savoir s’il s’agit de la bonne culture, dûment approuvée par les autorités compétentes, relève d’un autre débat. Constater que la recherche d'un nouvel ordre moral est aujourd'hui une quête qui fait la une des publications à grand tirage et au sujet de laquelle on se bat presque dans les autobus — moins au Québec qu’ailleurs, faut-il malheureusement noter aussi, obnubilés que nous sommes par notre psychodrame identitaire et constitutionnel.
Les deux positions se défendent, sans doute.
Séduction, audace
et intelligence
Pour ramener la question au champ strict du livre, on peut simplement constater que, pour être lu, peut-être faut-il d’abord cultiver le désir de l’être — et ce, indépendamment du niveau de complexité de la matière à exposer. Il n’y a d’ailleurs pas que la philo : parlant de certains romans français, Jacques Julliard remarqua un jour que, « pendant des années, chaque fois que j’ai ouvert un roman français, j’ai eu l’impression désagréable de violer le secret d’une correspondance privée entre l’auteur et Roland Barthes »… Peut-être faut-il ensuite avoir véritablement quelque chose à transmettre — cela vaut pour un traité de philo comme pour un manuel de jardinage. Sans doute, enfin, est-il nécessaire de marcher dans le système — quelle horreur ! —, de tenter de séduire, d’appâter la mouche avec du miel et non avec du vinaigre, de vendre sa salade. Il faut une solide foi en l’être humain pour s’offrir ainsi à lui et compter qu’il ne nous jettera pas. Le degré zéro du risque, pour un auteur, peut consister à se débrouiller pour ne pas être lu.
L’entreprise de Gaarder était séduisante, audacieuse et intelligente. Souvent, ce mélange fonctionne.
Et il y a quelque chose de formidablement suffisant à ne voir dans Le Monde de Sophie qu’une assiette de « fast-food intellectuel » — comme on verra des anti-Sophie le soutenir. À telle enseigne que l’on peut soupçonner une telle attitude de couvrir en fait une défense malhabile, non avouée et non avouable d’un privilège de classe (en effet menacé) : le droit exclusif de manier les idées, assez semblable au monopole exercé par le plombier sur l'assemblage des tuyaux, un corporatisme protégé — entre autres chartes, bulles et conventions diverses — par l’hermétisme d’un langage dont la nature et la fonction se comparent à celles du latin pour le clergé d’une autre époque.
Au Québec, avec son Histoire d'idées (publiée il y a un an chez Liber), le philosophe Laurent-Michel Vacher avait, tout comme Gaarder, tenté de sortir sa spécialité de son carcan académique.
Ce faisant, il avait peint un tableau extrêmement troublant pour les penseurs classiques : la philosophie est en train d'échapper aux philosophes, les points de départ et d’arrivée de la réflexion contemporaine accusant une forte tendance à se situer à l’extérieur des circuits institutionnels monopolisés par les élites traditionnelles. « Dans un monde idéal, je supprimerais les cours de philo », disait carrément le professeur a La Presse. En même temps qu’il biffait des pages de son manuscrit les noms de tous les philosophes du XXe siècle (rhétorique vaine, enlisement désolant dans la logomachie…). Vacher professait l'importance de l'interaction entre la phiosophie, d une part, la science, la technologie et les arts, d'autre part.
À cette trilogie, il faut aujourd'hui ajouter l'information — au sens large — devenue un acteur déterminant dans le processus d’appréhension de la réalité ; l’information fait continuellement rouler son propre train de questions fondamentales, précipitant aussi le flux des réponses disponibles.
Tout cela s’illustre de façon assez remarquable dans le fait qu’un des récents ouvrages majeurs en provenance d’un penseur français, La Tentation de l'innocence de Pascal Bruckner, n’a fait que formaliser, au début de 1995, un débat de société qui avait démarré de façon assez spectaculaire, à l’automne 1991, en page frontispice du Time (sous les titres, je traduis à peu près, de Une nation d'infantiles accusateurs et Bébés braillards : les étemelles victimes).
Bref, aux interrogations liées à la condition humaine dans ce qu’elle a de plus trivial comme dans ses sphères éthérées, chacun cherche des réponses auprès de ceux qui en offrent — vite, bien et clairement. D’un étal à l'autre, on trouve du meilleur et du pire, c’est entendu. Mais il est notoire que, dans ce souk, il y a peu de philosophes. « La philosophie pâtit de n’être plus suffisamment sur la place publique. Il est bon de faire toutes sortes de petits trous dans ses tours d’ivoire », écrivait en février Le Monde des livres. (Mario ROY)
—La presse, 12 août 1995, (p. 3)
> Jostein Gaarder, Le monde de Sophie. Roman sur l’histoire de la philosophie, trad. du norvégien par Hélène Hervieu et Martine Laffon, Paris, Éd. du Seuil, mars 1995, 558 p.
Se reporter au compte rendu de Maurice MERLLIÉ
In: Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, T. 186, No. 2, MAL MORAL ET ATHÉISME (AVRIL-JUIN 1996), pp. 286-287… ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1aPz5cWgYyFXkcE07PL4_cLQ_ECWJPusi/view?usp=shari...
> LE MONDE DE SOPHIE, par Jostein Gaarder, éd. du Seuil. — Jostein Gaarder n’est pas de ces philosophes fonctionnaires intoxiqués par leur propre spécialité qui « débitent des systèmes » devant des étudiants. Il enseigne, bien sûr, mais mieux encore, il éduque en Sagesse, avec le talent du romancier, Grand Prix de la Critique de Norvège, les adolescents et les cherchants de tous âges. Un professeur de philosophie devenu un Eveilleur par l’intrigue d’un roman aux détours initiatiques. « Qui es-tu ? » « D’où vient le monde ? » Comment un adolescent peut-il résister à ces questions anonymes, interrogations étranges déchiffrées un matin sur un petit bout de papier déposé à son attention dans une boîte aux lettres ? Au fil des jours nous découvrons avec Sophie que l’essentiel des grands sujets philosophiques peut être abordé avec des termes simples. Huit cent mille exemplaires vendus en Allemagne, Le monde de Sophie qui vient de paraître aux éditions du Seuil, est peut-être le plus beau cadeau que vous pourrez faire à un adolescent… et à vous-même. (Jacques DEPERNE)
—Nouvelles Clés, HORS-SÉRIE N° 4, «Communiquer pour vivre», (p. 92)