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Wei Wu Wei (1895–1985)

Auteur de La voie négative

19 oeuvres 360 utilisateurs 11 critiques

A propos de l'auteur

Between the Years 1958 and 1974, a series of books appeared that were attributed to the mysterious Wei Wu Wei, who joined Paul Reps, Alan Watts, and Philip Kapleau as one of the earliest and most profound interpreters of Buddhism

Œuvres de Wei Wu Wei

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Wei, Wei Wu
Nom légal
Gray, Terence James Stannus
Autres noms
O.O.O. (pseud.)
Date de naissance
1895-11-14
Date de décès
1985-01-5
Sexe
male
Nationalité
UK
Lieu de naissance
Felixstowe, Suffolk, England, UK
Lieu du décès
Monaco
Lieux de résidence
Cambridge, Cambridgeshire, England, UK
Monaco
Études
Oxford University
Professions
Taoist
Relations
de Valois, Ninette (cousin)
Courte biographie
Terence James Stannus Gray (14 September 1895 – 5 January 1986), better known by the pen name Wei Wu Wei, was a 20th-century Taoist philosopher and writer.

Membres

Critiques

> Autre édition ici : https://www.librarything.fr/work/455643/book/121384157
> 3e millénaire : https://www.revue3emillenaire.com/blog/la-voie-negative-par-robert-linssen/

> Livre si prodigieux qu'aucun chercheur "de vérité" ne saurait l'ignorer. IL serait d'ailleurs conseillé que le lecteur se soit d'abord suffisamment "libéré du connu"... et de la pensée formatée ou des idées reçues. Mais les sources orientales de ce livre sont des plus anciennes et sont par l'auteur irlandais de noble naissance, interprétées (comme le ferait un musicien de musique classique) de façon magistrale. Merci infiniment à Wei Wu Wei.
Par cyrielod, le 17/02/2012, sur Rakuten

> LA VOIE NÉGATIVE, de Wei Wu Wei. — Les éditions « La Différence », dans une collection « Philosophia Perennis », ont traduit ce livre riche et dense récusant la pensée dualiste.
Michel Walberg l'introduit :
« Si l'éveil est abrupt, il est précédé, généralement d'une période où, dans le rêve, le rêveur se rêve comme rêvant. Les propositions : « je suis », « je ne suis pas » sont également vraies dans le rêve, également fausses hors du rêve. Seule est véridique la formule, réitérée, comme le souligne Wei Wu Wei, ad nauseam par le Bouddhisme gnostique : « je suis : je ne suis pas, donc Je suis ». De cette formule en apparence insoutenable, La Voie Négative est le plus précieux commentaire.
Pour disert en effet qu'il apparaisse, Wei Wu Wei ne se paie pas de mots. Chacun des 114 chapitres qu'il nous propose contribue à l'éradication de ce « je-concept » impitoyablement débusqué par une philosophie orientale moins impertinente et plus radicale qu'on ne se figure habituellement.
Tant de mots ne sont à vrai dire assemblés que pour figurer Absence Absolue qui se découvre au coeur même du discours. Les mots ne sont que les parois d'un vase qui n'existe ultimement que par son Vide. « La parole parle comme recueil où sonne le silence*. » Ainsi l'oeuvre de Wei Wu Wei fait-elle apparaître cela même qu'elle semble, par son existence, nier : le silence tonnant de Vimalakirti, l'infinie puissance de ce silence. »
*Heidegger, in « Acheminement vers la parole ». Ed. La Différence.
L'Originel, no. 7 (Janvier 1979)

> LA VOIE NÉGATIVE, par Wei Wu Wei. — "La voie négative" est un livre écrit par l'auteur taoïste Wei Wu Wei. Publié pour la première fois en 1963, ce livre explore la philosophie taoïste à travers le prisme de la négation.
Wei Wu Wei considère que la négation est une voie potentiellement productive pour atteindre l'illumination. Il explique que l'obsession de l'être humain à chercher le positif, le beau et le bien est en fait une source de souffrance. Selon lui, la voie négative propose une alternative en affirmant l'importance de la vacuité et du détachement. En se libérant des désirs et des attachements, les individus peuvent atteindre un état de contentement et de paix intérieure.
En utilisant des concepts tels que l'ego, la dualité et l'impermanence, Wei Wu Wei conduit le lecteur à repenser sa relation avec le monde et à découvrir sa propre nature véritable. "La voie négative" est considéré comme un livre important dans la littérature taoïste moderne et peut offrir une réflexion profonde sur le sens et le but de la vie.
BooksAI
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Sep 17, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Wu-Wei-Les-doigts-pointes-vers-la-lune--Reflexion...

> Magistral !
Nicolas (Le blog de Menon), le 23 septembre 2019 (Amazon.fr) 4/5

> « Apparemment il y a deux sortes de chercheurs : ceux
qui cherchent pour faire autre chose de leur égo que ce
qu’il est, le rendre sacré, heureux, désintéressé (comme si
on pouvait faire d’un poisson quelque chose de poissonneux)
et ceux qui comprennent que tous leurs efforts ne sont
qu’un jeu gestuel et une comédie, qu’il n’y a qu’une chose
qu’on puisse faire : se détacher de l’identification avec
l’égo en reconnaissant son irréalité et prendre conscience
de son identité éternelle avec l’existence pure. »
Wei Wu Wei

> Feuga P. (Infos Yoga, (63), été 2007, pp.41-42) … ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1luuh7NHL18LwcdsRa4O5wS2iy-DG2MRC/view?usp=shari...

> Un excellent livre – de la dynamite mystique !
Zuihô (Livresbouddhistes.com), le 21 février 2019 (Amazon.fr) 5/5

> LES DOIGTS POINTÉS VERS LA LUNE Réflexions d'un pèlerin sur la Voie, de Wei Wu Wei. — « Laissez-moi tenter d’exposer ce que c’est que le Zen. /…/ Son objectif est la réalisation d’un état d’esprit appelé satori en japonais […] le mot français le plus général pour cela pourrait être Illumination. […] La méthode avec laquelle ce résultat doit être obtenu pourrait être définie comme l’élimination de l’ego artificiel qui s’est développé au cours de notre vie en tant que résultat de nos réactions avec notre milieu. La réaction du "moi" et du "pas moi" a produit une entité illusoire, impermanente, toujours changeante, dont l’apparente continuité est due aux circonstances de la mémoire. Aussi longtemps que nous croyons que cette entité illusoire, ce fantasme est nous, il reste impossible pour n’importe quel être humain de réaliser sa nature réelle ou originelle, qui est une avec le cosmos. » Ces quelques lignes exposent l’essence et les fondements de la plupart des enseignements spirituels. Wei Wu Wei, alias Terence Gray (1895-1987), était un homme engagé dans une libre recherche spirituelle et rencontra, entre autres, D.T. Susuki, Douglas Harding, Robert Linssen et Robert Powell, tout en étudiant R. Maharshi, Lao Zi et les écrits d’Ouspensky. Cet ouvrage se consacre à de nombreuses questions centrales des hommes en quête d’eux-mêmes et en quête de la Réalisation. Il s’articule principalement autour des concepts du Zen mais également autour de ceux du chan et du taoïsme, rares courants traditionnels auxquels l’auteur se référait. Les propos de Wei Wu Wei (pseudonyme chinois signifiant "Action Non-Action") peuvent sembler d’un abord difficile au sens où ils proposent de rejeter tout support et de tenter de révéler directement la simplicité de d’Éveil, à la façon des tenants de la voie abrupte non-duelle. (250 p.). Ed. Almora, 2007
3' millénaire, (85), automne 2007

> Wei Wu Wei : LES DOIGTS POINTÉS VERS LA LUNE, traduction : Yen Chan et Yoann Salmon commentaires : Yen Chan (Éditions Alrnora). — « Ne pas prendre des chauves-souris pour des dragons » voilà bien le propos de ce livre qui s'adresse à tout pèlerin et tout chercheur dit « spirituel » afin de l'aider à trouver ce qu'il est convenu d'appeler « la vérité »… même s'il s'agit surtout avant de démasquer le mensonge.
Reconnu par la hiérarchie des maîtres du zen japonais pour avoir « atteint le but », l'auteur de cet ouvrage aborde tous les sujets, toutes les questions centrales non pas à partir de lui, mais à partit de la perspective de l'éveil, ce qui réserve quelques surprises !
Le traducteur nous livre un travail d'un grand intérêt en ajoutant des commentaires pleins d'une « joyeuse insolence » et en confrontant l'enseignement de WEI WU WEI à ceux du Chan et du Taôisme.
Si vous n’avez pas peur d’être dérangé… à lire de toute urgence !
Georges Dauce (63100)
Source : Bulletin Avril 2008 - Fédération des Enseignants de Qi Gong et Arts Energétiques … ; (en ligne),
URL : http://www.federationqigong.com/fichiers/file104.pdf [pdf]

> Wei Wu Wei : LES DOIGTS POINTÉS VERS LA LUNE, traduction de Yen Chan et Yoann Salmon. — J'ignore si le nom de Wei Wu Wei – pseudonyme de Terence Gray (1895-1987) – est familier à beaucoup de nos lecteurs. Cet aristocrate irlandais était un personnage haut en couleur : passionné de danse, de musique, de théâtre (notamment de « théâtre total »), égyptologue, esthète, épicurien, fin gourmet, propriétaire de vignoble, savourant la fin de sa vie entre Tain-L'Hermitage et Monte Carlo, il fit aussi des recherches approfondies sur le bouddhisme, le taoïsme, le vedânta, l'enseignement de Gurdjieff et Ouspenski, fréquenta Christmas Humphreys, fondateur de la Loge bouddhique de Londres, D.T. Suzuki, Douglas Harding, Jean Klein, traduisit en anglais la Doctrine suprême selon la pensée zen d'Hubert Benoît, bref fut intimement mêlé au courant spirituel que, faute de mieux, on pourrait qualifier de « non-dualiste » et qui, en France, dès la fin des années 30, rassembla de beaux et nobles esprits autour du Swami Siddheshwarananda – mais il exista aussi d'autres groupes, sans parler d'aventures solitaires et discrètes parfois plus intéressantes. Terence Gray publia en anglais huit ouvrages. Un seul avait jusqu'ici été traduit en français sous le titre la Voie négative (Editions de La Différence, 1977). La publication que nous proposent aujourd'hui les Editions Almora est donc la bienvenue, bien qu'il s'agisse d'un essai encore plus ancien (1958), un peu « daté » par certains côtés, le tout premier livre en fait écrit par son auteur sous le pseudonyme de Wei Wu Wei (« Agir-Non agir ») : Fingers Pointing Towards the Moon. Non seulement la traduction de Yen Chan et Yoann Salmon est rigoureuse et soignée mais le livre est accompagnée de notes claires, d'une biographie et d'une bibliographie de Terence Gray et, surtout, en annexe, de cinq « lettres ouvertes à un Non-né » dues à la plume malicieuse et acérée (ou, si l'on préfère, au pinceau fougueux et sinueux) de Yen Chan, dont Almora avait récemment publié la Voie du bambou et qui, avec l'audace qu'autorise la véritable admiration, attaque de biais ou de front ou à tout le moins remet vertement en question certains aspects de l'enseignement de Wei Wu Wei et, au-delà, certains malentendus et fantasmes qui ont cours en Occident à propos de l'Eveil en général et de la tradition chan ou zen en particulier (surévaluation du « spontané » et du « sauvage », par exemple, qui amène d'aucuns à s'autoproclamer « Eveillés » sans rattachement à aucune tradition ou à prendre un vague « coup de lune » ou une petite transe du samedi soir pour le satori). Procédant tantôt par aphorismes, tantôt par discours plus articulés, la pensée de Wei Wu Wei surprend sans doute moins aujourd'hui qu'en 1958, ne serait-ce que parce que nous sommes désormais « gavés » de non-dualisme et que tout le monde, comme on le sait, est devenu « zen », « Eveillé » ou sur le point de l'être. Néanmoins elle garde une force remarquable : sens des formules abruptes, hyperdialectique qui se dynamite elle-même, mépris seigneurial de la pensée correcte et du conformisme moral, critique pénétrante de la pseudo-« réalité », bref un concentré goûteux de chan ou de zen, du moins – et c'est la limite – selon l' idée que les Occidentaux se font du chan ou du zen tant qu'ils ne l'ont pas pratiqué à l'asiatique, ce qui leur ferait souvent l'effet d'une douche glacée. Dans quelle mesure l'auteur (qui se réveilla, paraît-il, un matin en réalisant qu'il n'était jamais né), eut-il vraiment, je veux dire durablement, organiquement, l'expérience, la certitude charnelle de ce dont il parle avec brio et quelquefois – c'est suspect – un peu trop de subtilité intellectuelle ? Difficile de répondre et c'est peut-être sans importance car, comme le disait déjà le docteur Hubert Benoît, il ne faut pas confondre l' événement satori et l' état satori. L'événement satori est ce qui attire le plus le public mais en lui-même il ne veut rien dire. En réalité il est même un non-sens et une contradiction en soi, une carotte pour attirer les ânes, voire une franche niaiserie si l'on s'imagine que le satori (l'Eveil, l'Illumination, la Réalisation, la Libération, etc.) est « quelque chose » qui arrive à « quelqu'un », ou encore un « but », une « fin », un « objet » qu'un « sujet » devrait atteindre par tel ou tel « moyen » (et c'est pourtant ce que s'acharnent à croire 99% des personnes engagées dans des « voies spirituelles », y compris yogiques, même et surtout quand elles manipulent une rhétorique non duelle de façade). Wei Wu Wei le précise avec des mots très justes : « L'événement satori étant la réalisation du fait qu'il n'y a pas de Je, il n'y a pas de Je pour réaliser l'événement satori. Et puisqu'il n'y a jamais eu de Je, il peut ne jamais s'être produit non plus d'événement satori pour l'annihiler, car aucun satori n'a jamais existé dans la Réalité. » … Rideau ! Almora, 2007 (Pierre FEUGA)… ; (en ligne),
URL : http://pierrefeuga.free.fr/articles.htm#lecture
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 1 autre critique | Mar 25, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Wu-Wei-La-voie-negative/312475
> Vent d'éveil : http://ventdeveil.blogspot.com/2011/10/wei-wu-wei.html
> Autre édition ici : rel="nofollow" target="_top">https://www.librarything.fr/work/27074957/book/205988933

> Magistral ! Lisez-le absolument ! …mais protégez-vous !
Zuihô (Livresbouddhistes.com), le 21 février 2019 (Amazon.fr) 5/5

> LA VOIE NÉGATIVE. — Parmi tout ce dont on doit "se défaire" — conditionnement, connaissance, religion, science, "moi" — le plus important est peut-être l'idée que l'on vit sa propre vie. Se défaire du reste en continuant de penser que l'on vit au lieu d'être vécu serait une attitude vaine. Nous ne "choisissons" pas de naître, de vieillir, d'être bien portant ou malade, ou de mourir : pourquoi diable irions-nous imaginer que nous pouvons choisir quoi que ce soit qui constitue un moyen terme, c'est-à-dire la façon dont nous vivons, sans parler du reste ? Nous sommes libres de comprendre, ce qui veut dire libres de nous connaître en tant que mental "vertical" — c'est là notre seule et unique liberté. (WEI WU WEI)

> LA VOIE NÉGATIVE. — Je suis très content, au courrier il y avait de la part de mon "vieil" ami sans tête, Jean-Michel Bouche le fameux bouquin de Wei Wu Wei (de son vrai nom: Térence Gray) que je cherchais depuis longtemps sans succès. J'ai lu ce livre en 95, relu en 96 c'était peu de temps après ma rencontre avec Douglas Harding (93) et j'ai adoré ce livre décapant au possible. Vous aurez sans doute droit à quelques extraits dans les semaines à venir. Voici en attendant la citation en 4° de couverture: accrochez votre ceinture ça décoiffe :
"Parmi tout ce dont on doit "se défaire" - conditionnement, connaissance, religion, science, "moi" - le plus important est peut être l'idée que l'on vit sa propre vie. Se défaire du reste en continuant de penser que l'on vit au lieu d'être vécu serait une attitude vaine. Nous ne "choisissons" pas de naître, de vieillir, d'être bien portant ou malade, ou de mourir : pourquoi diable irions-nous imaginer que nous pouvons choisir quoi que ce soit qui constitue un moyen terme, c'est-à-dire la façon dont nous vivons, sans parler du reste ? Nous sommes libres de comprendre, ce qui veut dire libres de nous connaître en tant que mental "vertical"* - c'est là notre seule et unique liberté."
Bon, je vous avais prévenu, mais vous avez tout le week-end pour récupérer...........
* traduisez "mental vertical" au choix, par : véritable nature, Qui je suis vraiment, vraiment, vraiment, Nature de l'Esprit, nature divine, le Soi, l'Atman, le Royaume, la nature de bouddha, etc, etc...
iPapy, le 26 janv. 2008 (iPapy)

> « Wei Wu Wei : action de non-action... Ce que nous croyons obtenir à la fin, nous le possédons dès l'origine ; ce que nous nous efforçons de saisir en dehors de nous-mêmes, nous n 'avons aucun moyen de l'appréhender, car ce ne peut être autre chose que Nous-mêmes, et nous n 'avons pas plus la possibilité de le connaître “objectivement" qu'un œil n'a la capacité de “se regarder lui-même". » (Michel Waldberg (préface), la voie négative, Wei Wu Wei (pseudonyme de Terence Gray), éditions de la différence, p. IX.)
3e millénaire, (133), Automne 2019, (p. 62)… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 2 autres critiques | Dec 11, 2018 |

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