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Agnès Varda (1928–2019)

Auteur de Cleo de 5 à 7

81+ oeuvres 311 utilisateurs 14 critiques

A propos de l'auteur

Crédit image: Agnès Varda dans son jardin de la rue Daguerre, à Paris, en 2017.

Œuvres de Agnès Varda

Cleo de 5 à 7 (1962) — Directeur — 38 exemplaires
The Gleaners and I (2002) — Directeur — 26 exemplaires
Faces Places [2017 film] (2018) — Directeur — 23 exemplaires
Agnès Varda: Interviews (2013) 21 exemplaires
Sans Toit ni Loi (2000) — Directeur — 17 exemplaires
The beaches of Agnès (2010) — Directeur — 15 exemplaires
La Pointe Courte [1955 film] (2007) — Directeur — 14 exemplaires
Le Bonheur (1997) — Directeur — 12 exemplaires
The Complete Films of Agnès Varda (2020) — Directeur — 11 exemplaires
Jacquot de Nantes [1991 film] (2018) 9 exemplaires
One Sings, the Other Doesn't [1977 film] (1977) — Directeur — 6 exemplaires
Black Panthers [1968 short film] (1968) — Directeur — 3 exemplaires
The Third Life of Agnès Varda (2023) 3 exemplaires
Agnes Varda - Varda Cuba (1656) 3 exemplaires
Daguerreotypes [1975 film] (2014) 2 exemplaires
The World of Jacques Demy (2003) — Directeur — 2 exemplaires
Beaches of Agnes 2 exemplaires
Vagabond [DVD] 2 exemplaires
Mur murs / Documenteur 2 exemplaires
Kung Fu master [film] 1 exemplaire
Agnès Varda 1 exemplaire
Le bonheur [film] 1 exemplaire
Agnès Varda (1990) 1 exemplaire
Fireflies 1 exemplaire
Les plages d’Agnès 1 exemplaire
Cinevardaphoto (2010) 1 exemplaire
Causeries (1 et 2) 1 exemplaire
7 Rm., kit., ba... [1984 short] (1984) 1 exemplaire
Ulysse [1983 film] 1 exemplaire
Cléo de 5 à 7: Scénario (1962) 1 exemplaire
A voix nue - Agnes Varda (2012) 1 exemplaire
Les Plages d'Agnès 1 exemplaire
Mur murs Documenteur 1 exemplaire
Expo54 1 exemplaire
Varda par Agnès 1 exemplaire
Salut les Cubains [1963 short] — Directeur — 1 exemplaire

Oeuvres associées

Ah! Nana â„– 1-9 — Contributeur — 1 exemplaire
Heterosexuality is the opium of the masses. (2004) — Interviewee — 1 exemplaire

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Critiques

En 1990, alors que son compagnon Jacques Demy vit ses derniers mois, Agnès Varda entreprend de faire un film sur l'enfance et la jeunesse de l'homme aimé dont elle veut garder des traces. Elle lui rend un hommage vibrant et sensible en retraçant l'enfance heureuse de Jacquot à Nantes pendant les années 30, auprès de deux parents aimants et un jeune frère, jusqu'à ce que la guerre vienne quelque peu briser cette harmonie. La vision de cadavres et d'agonisants dans les rues suite à un bombardement, alors qu'il n'est âgé que d'une dizaine d'années, lui inspirera à tout jamais une sainte horreur de la violence. Il réenchantera l'existence à travers des films lumineux, chantants, colorés dans lesquels la magie n'est jamais absente, bien qu'à des degrés divers (entre lumière et obscurité).
La passion pour le cinéma, les décors, la musique qui le tenaille dès l'enfance ne fait que s'accroître à l'adolescence. Cette passion à la fois patiente et dévorante l'occupe tout entier tandis que l'apprentissage du métier de garagiste/mécanicien auquel son père veut l'assigner (tout comme lui... les images du garage abondamment tournées dans Les parapluies de Cherbourg viennent de là) l'ennuie à mourir. Lui qui ne rêve que de Hollywood, il lui arrive d'oublier d'insérer une chambre à air dans un pneu de voiture.
Un feu aussi ardent ne peut s'éteindre. A la faveur d'une habile initiative d'un ami qui saura plaider la cause du jeune Jacquot, il pourra enfin aller à Paris intégrer une école de cinéma. On connaît la suite.
Jacquot de Nantes est un portrait et un hommage très juste et sensible qu'Agnès Varda rend à l'être aimé. Restitution vivante et pétillante d'une époque, d'une ambiance, des souvenirs d'enfance ; on voit combien toutes les enfances peuvent se ressembler, y compris lorsqu'elles sont vécues à des décennies d'écart.
Les gros plans sur la peau et les cheveux de l'homme aimé sont bouleversants. Agnès Varda a souhaité conserver le moindre grain de l'homme qui s'en irait peu à peu pour toujours.
Un film splendide.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
biche1968 | Feb 20, 2021 |
Pour son dernier film, à l'âge honorable de 88 ans, la grande exploreuse Agnès Varda se joint à l'artiste JR pour un ultime acte de création cinématographique et visuelle. Une belle et vibrante rencontre artistique que ces deux-là. Ensemble, ils partent sur les routes dans le "camion-polaroïd" (c'est moi qui l'appelle ainsi) de JR et décident de s'arrêter dans différents endroits de France pour y faire le portrait d'habitants.
Photographiés par JR, les "modèles" pris sur le vif voient leur portrait apparaître en noir et blanc et en très grande taille sur des parois insolites : la dernière habitante d'un coron pleurera d'émotion en se voyant en taille XXL sur la façade de sa propre maison, des employés d'une usine d'acide chlorhydrique connaitront une "fusion" éphémère faisant fi de leurs catégories au sein de l'entreprise, trois femmes de dockers du Havre sortiront de l'ombre en offrant leur larges portraits sur des containers, etc. Autant de rencontres, d'hommages à des hommes et des femmes (individuels ou collectifs) tirés de leur anonymat quotidien, qui deviennent beaux et rayonnants sous le regard attentif et généreux des deux artistes.
Il se dégage une certaine mélancolie de ce film qui ne ressemble à aucun autre : cela est essentiellement dû aux signes de vieillesse évidents d'Agnès Varda (dont une maladie des yeux rend sa vision floue, qui connaît des difficultés à marcher et dont les souvenirs accumulés sont riches mais non dénués de nostalgie et de douleur), au caractère éphémère des affiches des personnes "célébrées". C'est la vie même qui file. Belle image que ces photos de l'oeil et des pieds d'Agnès Varda collés sur des wagons de marchandises qui la feront partir vers un ailleurs qu'elle ne connaîtra pas. Tout comme notre ultime destination à tous dont personne ne connaît le nom.
Un très beau film, sensible, humain et poétique. Gloire aux artistes qui nous offrent un regard nouveau, décalé et inattendu sur les autres et sur le monde alentour !
… (plus d'informations)
 
Signalé
biche1968 | 2 autres critiques | Dec 31, 2020 |
Alors qu’elle attend le résultat d’une analyse médicale, une jeune chanteuse, très belle, consulte une voyante qui lui dit qu’elle est gravement malade et qui lui fait comprendre qu’elle n’en réchappera peut-être pas.
Agnès Varda donne à voir deux heures (de 5 à 7 heures) de la vie de cette femme éperdue, rongée par la peur d’être condamnée, au cours d’une errance à travers Paris. Elle voit plusieurs de ses amis dont aucun ne semble prendre la mesure de sa profonde angoisse. Jusqu’à ce qu’elle rencontre, à la toute fin du film, un inconnu ¬¬– un jeune soldat peut-être lui aussi condamné à une mort prochaine car devant retourner au combat – avec lequel elle va pouvoir véritablement dialoguer.
L’idée du film est très séduisante, le maniérisme des dialogues beaucoup moins. Cette forme de coquetterie, propre à la Nouvelle vague, a de quoi plaire et agacer tout à la fois.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
biche1968 | 2 autres critiques | Dec 11, 2019 |

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