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Jacques Demy (1931–1990)

Auteur de The Umbrellas of Cherbourg

21+ oeuvres 247 utilisateurs 8 critiques 1 Favoris

A propos de l'auteur

Œuvres de Jacques Demy

The Umbrellas of Cherbourg (1964) — Director/Screenwriter — 112 exemplaires
Les Demoiselles de Rochefort (1967) — Directeur — 29 exemplaires
Donkey Skin [1970 film] (2005) — Directeur — 20 exemplaires
Lola [1961 film] (1961) 20 exemplaires
Bay of Angels [1963 film] (1963) 8 exemplaires
Model Shop [1969 film] (2018) 6 exemplaires
A Room in Town [1982 film] (2014) 5 exemplaires
The Pied Piper [1972 film] (2015) — Directeur — 4 exemplaires
The Umbrellas of Cherbourg | The Young Girls of Rochefort (2019) — Directeur — 3 exemplaires
Jacques Demy : intégrale - coffret 12 DVD — Directeur — 2 exemplaires

Oeuvres associées

Jacques Demy (French Film Directors MUP) (2014) — Associated Name — 5 exemplaires
Jacques Demy et les racines du Rêve (1998) — Associated Name — 4 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Autres noms
DEMY, Jacques
Date de naissance
1931-06-05
Date de décès
1990-10-27
Sexe
male
Nationalité
France
Lieu de naissance
Pontchâteau, Loire-Atlantique, France
Lieu du décès
Paris, France
Lieux de résidence
Paris, France
Professions
director
Relations
Varda, Agnès (wife)
Marshall, Tonie (actor)

Membres

Critiques

Jean est un jeune employé de banque rangé qui vit avec son père. Sa vie change du tout au tout quand un collègue l'initie aux jeux du casino et qu'il décide de partir en vacances à Nice.
Dans un casino, il y revoit Jackie, une blonde platine (Jeanne Moreau) qu'il avait entrevue dans un casino normand, alors qu'elle en était chassée manu militari par la direction du lieu. Leurs regards se croisent par-delà le tapis vert. Ils jouent les mêmes numéros et gagnent. Il s'ensuivra de nombreuses autres nuits de jeu, pendant lesquelles ils perdront tout ou au contraire gagneront suffisamment d'argent pour envisager une vie de palace.
Jean tombe amoureux de Jackie qu'il peine à retenir ; c'est une femme d'une insoutenable légèreté, aux prises avec la folie du jeu.
Sorti en 1962, soit deux ans avant Les parapluies de Cherbourg, le film séduit par sa légèreté grave et sa fluidité. On se croirait dans un roman de Françoise Sagan.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
biche1968 | Mar 2, 2021 |
Belle suprise que cette sombre chambre en ville ! Il est très décevant d'apprendre que ce très beau film intégralement chanté, que Jacques Demy rêvait de réaliser de longue date, n'ait pas trouvé son public à sa sortie. On sait toutefois que le cinéma recèle des injustices notoires (le public avait boudé "La règle du jeu" de Renoir !) et que le talent du public est aléatoire.
L'histoire se déroule en Nantes en 1955, pendant des grèves ouvrières. Edith, fille d'une baronne veuve (fabuleuse Danielle Darrieux) vient de se marier avec un type terriblement jaloux qui se révèle impuissant (Michel Piccoli, affublé d'un étrange collier de barbe rousse). Fantasque et égocentrique, nue sous son épais manteau de fourrure, Edith décide un jour de s'offrir au premier venu dans la rue. Cet homme, c'est François, ouvrier gréviste, dont elle apprend ensuite qu'il est logé chez sa baronne de mère.
Le drame couve puisque François est éperdument aimé de la douce Violette qui vient de découvrir qu'elle est enceinte.
Une chambre en ville est inconstablement le film le plus sombre de Jacques Demy. L'un de ses plus beaux aussi.
Très belle idée d'avoir confié la musique à Michel Colombier dont les compositions n'ont rien à envier à celles de l'autre grand Michel, loin s'en faut. Et c'était également très pertinent d'opter pour un doublage des voix, au profit d'une réelle qualité musicale (seule Danielle Darrieux chante avec sa propre voix)... au détriment d'une authenticité artistique, penseront certains ? Je ne le pense pas pour ma part ; il me semble au contraire que c'était judicieux de la part de Jacques Demy de succomber à cet artifice après s'être offert la liberté de donner voix à des acteurs assez dépourvus de voix.
Les scènes d'affrontement chantées entre grévistes et forces de l'ordre sont splendides.
Un beau film de passion tragique, tout à fait réussi, presque 20 ans après la sortie des Parapluies de Cherbourg.
… (plus d'informations)
 
Signalé
biche1968 | Mar 2, 2021 |
Anouk Aimée (La Dolce Vita, A Man and a Woman) gives her defining performance as Cécile, a cabaret performer and single mother. Taking the stage name Lola, she entrances Roland (Marc Michel), a young drifter. A friend of Lola since childhood, he yearns for her to return his love but she pines for her husband s return. In the present, she disports with an American sailor named Frankie (Alan Scott), who in turn is the object of a young girl's affections. The girl s name, like Lola's, is Cécile (Annie Dupeyroux). Set in Nantes over the span of a few days, this story of love stories crossing paths, of life teeming with co-incidences and missed chances conveys the spirit of the early French New Wave and the graceful cinema of Max Ophüls.

Famous for the internationally acclaimed colour musicals The Umbrellas of Cherbourg and The Young Girls of Rochefort, Demy's first film was immediately recognized as a masterpiece by Jean-Luc Godard and Francois Truffaut. Lola's popular success led to BAFTA nominations for Best Picture and for Best Actress in a Foreign Film (Anouk Aimée).
Review
Exquisite! Most movies pale compared to Lola, one of the best films of all time --New York Press

Captivating and beautifully shot love story --Empire

Magical, charming, graceful and beautiful --New York Times
… (plus d'informations)
 
Signalé
AFNO | 1 autre critique | Sep 23, 2016 |

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