John Tiffany (1) (1971–)

Je suis un peu vieille pour être de la génération Harry Potter. Mais je les ai tous lus quand mon petit cousin a commencé à les recevoir. Je n’en ai jamais acheté mais j’ai réussi à les lire tous, et pour la plupart deux fois. Je crois même que je ne connaissais pas le terme fanfiction avant de commencer à jeter un coup d’œil sur les critiques déjà en ligne, alors que je me préparais à écrire ces lignes…
C’est dire si j’étais décidée à ne pas acheter ce huitième tome même si je savais que je le lirais un jour. Pourtant j’ai fini par l’acheter, maintenant qu’il est en poche (je ne veux pas être une vache à lait, j’avais déjà été assez en colère quand à partir du quatrième tome les livres étaient sortis en grand format bien chers alors que les précédents étaient des poches bien pratiques et suffisamment chers pour des jeunes lecteurs).
M’y voilà donc. La fameuse suite à laquelle personne n’osait croire, avec l’approbation de J.K. Rowling en personne. Certes ce n’est pas elle l’auteur, certes c’est une pièce de théâtre et le style de narration va être bien différent. Certes… J’étais prévenue et, contre toute attente, j’ai commencé cette lecture de façon plutôt bienveillante, n’attendant pas qu’elle soit à la hauteur des 7 tomes originaux. Et malgré cette bienveillance initiale, je ressors plus que mitigée de cette lecture.
J’ai passé un bon moment de lecture, je ne le nie pas. Ce n’est pas désagréable de retrouver des personnages qu’on a suivi sur quelques milliers de pages, même s’ils n’ont pas toujours évolué comme on s’y serait attendu. Mais je n’ai pas bien compris le thème de cette histoire. Il est question de la difficile relation entre un père et un fils, accentuée par la célébrité (positive ou négative) du premier. Intéressant, un point de départ plutôt original et bien vu. Mais après, c’est la grosse artillerie pour réussir à en tirer quelque chose, et ce sont les incohérences qui s’enchaînent les unes après les autres, même pour moi qui ne suis pas une experte du monde potterien. Toute cette histoire autour des retourneurs de temps sent plus la facilité que la cohérence et c’est bien dommage.
Il faut se rendre à l’évidence, il n’y aura pas de suite à Harry Potter. Il faut aussi se consoler en se disant que si c’est difficile à admettre, c’est probablement pour le mieux. Je ne suis pas une fan, donc la fanfiction, ça ne marche pas sur moi. Un livre à classer dans les produits dérivés, et donc plus fait pour nous transformer en vache à lait, et cette fois je me suis fait avoir, même si c’est en poche.… (plus d'informations)

Cette huitième aventure d'Harry Potter est avant tout une pièce de théâtre. Dés lors, il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'approchant la profondeur des romans. Ici, pas le temps de développer les intrigues, les personnages, les auteurs vont à l'essentiel. Néanmoins, ils ont réussi à imaginer une aventure palpitante, qui nous transporte de la même manière que les romans. On prend tout autant de plaisir à suivre les aventures d'Albus et Scorpius que l'on prenait à suivre celles d'Harry, Ron et Hermione. Et nous n'avons pas l'image. Les heureux spectateurs de la pièce de théâtre ont du assister à un spectacle des plus intéressants. À recommander aux lecteurs des sept premiers romans, ils devraient vraiment l'apprécier.… (plus d'informations)