Veronique Tadjo
Auteur de En Compagnie des hommes
A propos de l'auteur
Veronique Tadjo is Head of French Studies in the School of Literature & Language Studies, University of Witwatersrand in Johannesburg.
Œuvres de Veronique Tadjo
Oeuvres associées
Daughters of Africa: An International Anthology of Words and Writings by Women of African Descent from the Ancient… (1992) — Contributeur — 159 exemplaires
Opening Spaces: An Anthology of Contemporary African Women's Writing (1999) — Contributeur — 32 exemplaires
Jungfrau and other short stories: The Caine Prize for African Writing 7th Annual Collection (2007) — Contributeur — 19 exemplaires
The obituary tango : a selection of works from the Caine prize for African writing 2006 (2006) — Contributeur — 12 exemplaires
Seventh Street Alchemy: A Selection of Writings from the Caine Prize for African Writing 2004 (2005) — Contributeur — 8 exemplaires
Discovering Home: A Selection of Writings from the 2002 Caine Prize for African Writing (2003) — Contributeur — 7 exemplaires
A is for ancestors : a selection of works from the Caine Prize for African Writing 2003 (2004) — Contributeur — 6 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Date de naissance
- 1955-07-21
- Sexe
- female
- Nationalité
- Côte d'Ivoire
- Lieu de naissance
- Paris, France
- Lieux de résidence
- Abidjan, Côte d'Ivoire
Johannesburg, South Africa
Washington, D.C., USA
Korhogo, Côte d'Ivoire
Paris, France
Lagos, Nigeria (tout afficher 9)
Nairobi, Kenya
Mexico City, Mexico
London, England, UK - Professions
- Writer
Academic
Membres
Critiques
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- Évaluation
- 3.6
- Critiques
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- ISBN
- 94
- Langues
- 12
Je ne sais pas, et ce livre ne répond pas à cette question. Ce livre est une sorte de tombeau (au sens d’hommage) aux différentes personnes qui ont été affectées par l’épidémie, ou qui s’y sont retrouvées mêlées, volontairement ou non. Chaque chapitre est une voix différente, un point de vue différent. Les survivants, les médecins, les autorités, les fossoyeurs, et même le baobab et la chauve-souris.
J’avais envisagé de lire ce livre à sa sortie, en 2017, puis cela ne s’était pas fait. J’en ai entendu à nouveau parler à la faveur de sa traduction en anglais, et cette fois j’ai franchi le pas. Ce n’est pas pareil de lire ce livre avant l’épidémie de Covid ou après, et je n’ai pu m’empêcher de comparer. Une comparaison qui met en évidence surtout des similitudes, et bien peu de différences. On se gausse beaucoup de l’incurie des pays africains, mais les questions ont été les mêmes, les hésitations aussi, les erreurs même. Et les mythes quand à des traitements possibles, ou des façons de se protéger.
Le style du livre est assez plat, je n’ai pas été emportée par la plume de l’auteur, mais les personnages sont poignants. Ils se livrent entièrement, sans fard, et les angoisses, les doutes, les hésitations, les peurs sont là. Et parce que l’on sait que c’est une épidémie réelle, on sait que de telles personnes ont existé. Je ne sais pas comment Véronique Tadjo a pu donner la voix à tant de points de vue différents, elle qui n’a pas pu être tout cela à la fois, mais chaque témoignage est criant de vérité. La dédicace m’avait touchée : « Aux victimes de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone. A tous ceux qu’Ebola a touchés de près ou de loin, c’est-à-dire à nous, les hommes. », le reste du livre aussi.… (plus d'informations)