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Critiques

Difficile critique pour cette dystopie convaincante qui met l’accent sur un bon nombre de dérives possibles de nos sociétés. Hélas, si tout ça m’a semblé plutôt bien pensé j’ai eu beaucoup de peine à me laisser emporter par ce roman qui m’a finalement semblé confus.

Peut-être à cause d’une volonté de trop bien faire, de traiter le plus exhaustivement ce sombre avenir et l’utilisation d’un décompte temporel qui m’a un peu perdu…

Bienvenue en 2050 où les français sont majoritairement pucés et les grossesses extra utérines. Un monde où le totalitarisme guette des populations robotisées à l’humeur régulée.

Mais, alors qu’un danger s’approche des poches de résistance s’organisent…
 
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noid.ch | Jun 30, 2023 |
Un roman suspendu qui apparaît comme une parenthèse (dés)enchantée… Toute proportion gardée, on pense parfois à Murakami dans ce quotidien imprégné de fantastique : un sac en croco, un panda fantôme, un foulard maudit, une écrivaine prodigieuse, un insomniaque à l’amour aveugle et des rencontres improbables. L’Italie a remplacé le Japon et Naples, la superbe dépassée, s’éloigne des cartes postales touristiques pour se concentrer sur l’esprit charmant de son quartier historique que rend bien la plume sensible d’Amanda Sthers. Des nouvelles qui sentent le café amer, adouci par une cuillère de sucre et un nuage de crème.

Sous la forme d'un haiku:

Points de supension
pour un café s'il vous plaît,
début d'une histoire½
 
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PaFink | 2 autres critiques | Apr 16, 2023 |
Jacques est un écrivain français, établi à Naples. Tous les jours, il écrit et observe les habitués du café Nube. Un roman choral dans lequel on croise un médecin chinois, des couples d’amoureux, des époux infidèles, des pâtisseries, des églises baroques et la tradition du ”café suspendu” qui consiste à payer un second café à un client qui n’en aurait pas les moyens. Un récit tendre, cocasse, qui sent l’amour pour une ville et rappelle des souvenirs de vacances.½
 
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Steph. | 2 autres critiques | Dec 3, 2022 |
A la manière des impressionnistes, Amanda Sthers présente un tableau de Naples par petites touches de couleurs.

Installé dans un café, un écrivain raconte ses souvenirs. Sept histoires qui font parler la vie napolitaine, les ruelles, la Camorra, l’amour, les petits métiers, le bruit, la ville, la mer, le bagout, la petite noblesse déchue, les femmes fatales, l’âme de Naples et les parfums du café.

Un livre un peu décousu avec une représentation qui m’a semblé très authentique de cette ville incroyable
 
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noid.ch | 2 autres critiques | May 31, 2022 |
J’ai toujours aimé ces livres où une auteure fait parler un homme (ou le contraire) et qu’elle touche juste. Ces livres où, avec délicatesse, l’autre sexe dévoile ce qu’il serait difficile de voir, de s’avouer ou de concéder. Certes, parfois la projection s’égare dans ses fantasmes, mais subsiste le tableau, l’essai. Et cette fois-ci, je l’ai trouvé plutôt fidèle.

Une histoire sur le deuil et les amours ratés. Sur l’amitié qui, solide, survit. Une vie comme une destinée déjà tracée. Délicatement touchant et navrant.

Et cette phrase (un peu charcutée) belle comme la joie.

Pas le monstre chef d’oeuvre, mais un bouquin avec passages qui méritent leurs détours
 
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noid.ch | Mar 14, 2022 |
Cocu ! Le mot est décortiqué sous toutes ses formes. La victime, le coupable, le complice. C’est tout le monde et c’est lui, l’autre et moi.

Comme un dictionnaire de la tromperie, le livre pêche peut-être parfois par quelques entrées un peu pales. Mais quels beaux mots. L’infidélité personnelle et universelle, intime et sociale, religieuse ou virtuelle, historique et aujourd’hui.

… Et suivez son conseil, faites comme Amanda Sthers, n’avouez jamais !
 
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noid.ch | Feb 21, 2022 |
C’est triste comme le mauvais temps, la solitude et l’isolement. Il y a du sexe, mais sans paroles, il y aurait bien des cris, mais ils ne sortent pas, il y a des pleurs, mais on ne voit que les larmes.

Ça fout un peu le blues quand-même.

Un livre déconseillé aux dépressifs, avec quelques clichés et effets de styles dispensables, mais à l’atmosphère bien rendue
 
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noid.ch | Nov 8, 2020 |
Une passion tardive, inavouée, ou juste un peu trop tard, mais peut-être pas vraiment trop trop tard…

Un petit bijou (peut-être un peu cucul) délicieux de délicatesse tendrement nostalgique d'un amour qui n'a pas eu le courage de naître… encore
 
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noid.ch | 1 autre critique | Oct 21, 2020 |
Sur un malentendu, Alice, la cinquantaine, reçoit un shiatsu d’un praticien japonais. Émue par le bienfait qu’elle en retire, elle tombe peu à peu amoureuse et ressent le besoin de se raconter. Un roman épistolaire sous forme de déclaration d’amour sensible et délicate, qui évoque en les mêlant douleur du passé et espoirs d’un futur heureux, et témoigne du réconfort apporté par l’écriture. Un court livre, doux comme une pâtisserie japonaise.
 
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Steph. | 1 autre critique | Aug 30, 2020 |