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Critiques

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«Moi, je suis un homme du peuple, et j'écris pour le peuple. Je raconte ce qui s'est passé sous mes yeux.J'ai vu l'ancien régime avec ses lettres de cachet, son gouvernement du bon plaisir, sa dîme, ses corvées, ses jurandes, ses barrières, ses douanes intérieures, ses capucins crasseux mendiant de porte en porte, ses privilèges abominables, sa noblesse et son clergé, qui possédaient à eux seuls les deux tiers du territoire de la France! J'ai vu les états-généraux de 1789 et l'émigration, l'invasion des Prussiens et des Autrichiens, et la patrie en danger, la guerre civile, la Terreur, la levée en masse! enfin toutes ces choses grandes et terribles, qui étonneront les hommes jusqu'à la fin des siècles.C'est donc l'histoire de vos grands-pères, à vous tous, bourgeois, ouvriers, soldats et paysans, que je raconte, l'histoire de ces patriotes courageux qui ont renversé les bastilles, détruit les privilèges, aboli la noblesse, proclamé les Droits de l'homme, fondé l'égalité des citoyens devant la loi sur des bases inébranlables, et bousculé tous les rois de l'Europe, qui voulaient nous remettre la corde au cou.»
 
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vdb | Dec 29, 2011 |
«Moi, je suis un homme du peuple, et j'écris pour le peuple. Je raconte ce qui s'est passé sous mes yeux.J'ai vu l'ancien régime avec ses lettres de cachet, son gouvernement du bon plaisir, sa dîme, ses corvées, ses jurandes, ses barrières, ses douanes intérieures, ses capucins crasseux mendiant de porte en porte, ses privilèges abominables, sa noblesse et son clergé, qui possédaient à eux seuls les deux tiers du territoire de la France! J'ai vu les états-généraux de 1789 et l'émigration, l'invasion des Prussiens et des Autrichiens, et la patrie en danger, la guerre civile, la Terreur, la levée en masse! enfin toutes ces choses grandes et terribles, qui étonneront les hommes jusqu'à la fin des siècles.C'est donc l'histoire de vos grands-pères, à vous tous, bourgeois, ouvriers, soldats et paysans, que je raconte, l'histoire de ces patriotes courageux qui ont renversé les bastilles, détruit les privilèges, aboli la noblesse, proclamé les Droits de l'homme, fondé l'égalité des citoyens devant la loi sur des bases inébranlables, et bousculé tous les rois de l'Europe, qui voulaient nous remettre la corde au cou.»
 
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vdb | Dec 29, 2011 |
L'histoire d'un paysan, à première lecture, se présente d’abord comme l’histoire d’une famille pauvre mais soudée, que la grande Histoire divise inéluctablement au fil des événements, et l’on voit les partisans généreux et fidèles de la République s’opposer aux nostalgiques de l’Ancien régime, aux intrigants opportunistes, puis aux profiteurs de l’après Révolution et de l’Empire.

L’époque est rigoureusement délimitée et se décompose en quatre parties correspondant aux quatre volumes : Les États généraux de 1789, La patrie en danger en 1792, L’an I de la République en 1793, Le citoyen Bonaparte, de 1794 à 1815.

Le cadre des événements varie en fonction des déplacements du personnage principal, Michel Bastien, qui se déplace essentiellement à pied. Nous passons du village lorrain de son enfance à la ville de Nancy, puis dans tous les lieux de bataille où le narrateur est appelé à défendre les droits du peuple. La troisième partie se déroule essentiellement en Vendée. On remarquera cependant que "l’Auberge des trois pigeons "du village, joue un rôle prépondérant : on s’y retrouve pour échanger des nouvelles, s’affronter, réfléchir et prendre conscience du monde nouveau qui se met en place. La ville de Paris où se joue le sort de la nation apparaît dans les longues lettres du député Chauvel et de sa fille Marguerite, autres personnages incontournables du roman.
 
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vdb | Dec 29, 2011 |
Phalsbourg, en 1814. Pendant que les armées ennemies envahissent la France à la poursuite des troupes napoléoniennes défaites, la place forte assiégée est bombardée par les kaiserlicks mais résiste à leurs assauts grâce à sa vaillante garnison et à sa population civile mobilisée dans la garde nationale. Samuel Moïse, notable de la communauté israélite de la ville, a lui aussi été mobilisé et raconte...
 
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vdb | Dec 29, 2011 |
«Moi, je suis un homme du peuple, et j'écris pour le peuple. Je raconte ce qui s'est passé sous mes yeux.
J'ai vu l'ancien régime avec ses lettres de cachet, son gouvernement du bon plaisir, sa dîme, ses corvées, ses jurandes, ses barrières, ses douanes intérieures, ses capucins crasseux mendiant de porte en porte, ses privilèges abominables, sa noblesse et son clergé, qui possédaient à eux seuls les deux tiers du territoire de la France! J'ai vu les états-généraux de 1789 et l'émigration, l'invasion des Prussiens et des Autrichiens, et la patrie en danger, la guerre civile, la Terreur, la levée en masse! enfin toutes ces choses grandes et terribles, qui étonneront les hommes jusqu'à la fin des siècles.
C'est donc l'histoire de vos grands-pères, à vous tous, bourgeois, ouvriers, soldats et paysans, que je raconte, l'histoire de ces patriotes courageux qui ont renversé les bastilles, détruit les privilèges, aboli la noblesse, proclamé les Droits de l'homme, fondé l'égalité des citoyens devant la loi sur des bases inébranlables, et bousculé tous les rois de l'Europe, qui voulaient nous remettre la corde au cou.»
 
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vdb | Dec 29, 2011 |
Voici la suite de l'histoire de Joseph Bertha. Guéri de sa terrible maladie, le «Conscrit de 1813» est en congé «dans ses foyers» après la chute de l'Empereur. Il attend avec impatience du ministre de la Guerre de Louis XVIII la permission de se marier, qui finit par arriver. Mais la royauté restaurée déçoit tellement l'opinion, avec les émigrés de retour qui réclament tous leurs anciens privilèges et qui se comportent comme si la Révolution n'avait jamais eu lieu, que Napoléon revient de son exil de l'île d'Elbe, entraînant dans son sillage tous ses anciens soldats mis au rebut par le nouveau pouvoir et tous les patriotes autour du drapeau tricolore, qui voient en lui le Jacobin adversaire des Bourbons et du cléricalisme. Joseph Bertha est rappelé à son régiment et doit partir pour la campagne de Belgique où la France affronte une coalition de toute l'Europe. Survivant aux terribles combats (victoire de Ligny, désastre de Waterloo), il suit l'armée impériale qui tente d'empêcher l'invasion de la patrie jusque sous Paris. La seconde abdication de l'empereur le pousse à déserter et, en compagnie de quelques camarades, à revenir à pied au pays ou il mènera une vie paisible avec sa femme.
 
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vdb | 1 autre critique | Nov 12, 2010 |
Joseph Bertha, apprenti auprès d'un vieil horloger de Phalsbourg, est contraint d'abandonner sa fiancée, sa famille et son pays d'Alsace-Lorraine pour suivre l'armée de Napoléon dans sa dernière campagne à travers l'Europe. 5 Humain et sensible au milieu des pires horreurs des combats, il est emporté dans le cours d'une épopée qui mêle la monotonie, l'héroïsme et l'horreur, et aboutit à la sanglante faillite de Waterloo. A travers la conscience, toute de tendresse et de bon sens, de ce conscrit de 1813, apparaissent la vérité de la légende napoléonienne, atroce et fascinante, et le martyre de la Grande Armée.
 
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vdb | Aug 14, 2010 |