Karin Boye (1900–1941)
Auteur de La Kallocaïne
A propos de l'auteur
Crédit image: Anna Riwkin/Kungl. Biblioteket
Œuvres de Karin Boye
De sju dödssynderna och andra efterlämnade dikter 4 exemplaires
Bebådelse : noveller 4 exemplaires
Ur funktion 3 exemplaires
Uppgörelser : skisser och noveller 3 exemplaires
Kris - För lite 2 exemplaires
Hun, som bærer Templet 2 exemplaires
Gömda land : dikter 2 exemplaires
Samtal mellan nygifta 1 exemplaire
F©R LITE 1 exemplaire
Uppgörelser - Ur funktion 1 exemplaire
Tendens och verkan 1 exemplaire
Samlade skrifter av Karin Boye 1 exemplaire
Kvindekalender '87 1 exemplaire
De sju dödssynderna 1 exemplaire
Tendens och verkan - Varia 1 exemplaire
Oeuvres associées
Ordens musik : dikter med klang och rytm från Lasse Lucidor till Tage Danielsson : en antologi (1990) — Contributeur — 37 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Boye, Karin
- Nom légal
- Boye, Karin Maria
- Date de naissance
- 1900-10-26
- Date de décès
- 1941-04-24
- Lieu de sépulture
- Östra kyrkogården, Gothenburg, Sweden
- Sexe
- female
- Nationalité
- Sweden
- Lieu de naissance
- Gothenburg, Västra Götaland, Sweden
- Lieu du décès
- Alingsås, Västra Götaland, Sweden
- Cause du décès
- självmord
- Lieux de résidence
- Gothenburg (birth)
Alingsas (death) - Études
- Uppsala University
- Professions
- poet
short story writer
translator
novelist - Organisations
- Samfundet De Nio
Clarté - Courte biographie
- Karin Boye was born in Göteborg, Sweden and studied at Uppsala University from 1921 to 1926. Her first collection of poems, Clouds (Moln) appeared in 1922. During the 1920s, she was a member of the Swedish Clarté League, a socialist group opposed to the rise of fascism.
In 1931, she co-founded the modernist poetry magazine Spektrum, introducing Swedish readers to the works of T.S. Eliot and the Surrealists. She translated many of Eliot's works into Swedish, including "The Waste Land." Her best known work outside Sweden is probably her dark dystopian novel Kallocain. It was adapted into a Swedish film in 1981. In 1929, Karin Boye married Leif Björck; they later separated and she had several relationships with women. She died at age 40, apparently of suicide from an overdose of sleeping pills. Today she is considered one of Sweden's best-loved poets.Karin Boye (1900-41), born in Sweden, was a poet and anti-Fascist who translated The Waste Land into Swedish. After undergoing psychoanalysis in Berlin, she left her husband and formed a lifelong relationship with another woman, Margot Hanel. Her most famous book, Kallocain (1940), was partly inspired by eye-opening trips to Nazi Germany and Soviet Russia. Boye committed suicide the year after writing the novel.
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- ISBN
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La Kallocaïne est un roman de la dystopie, écrit dans la tourmente des premiers mois de la Seconde guerre mondiale alors que le totalitarisme semble vaincre sur tous les fronts. Le roman dépeint une société terrifiante, plus proche il me semble de la société soviétique que de celle de l'Allemagne nazie — y compris peut-être de manière prémonitoire, par exemple par la description de villes fermées dédiées à la recherche scientifique. Le personnage central, Leo Kall, a mis au point une drogue — sorte de sérum de vérité — qui contraint ceux à qui on l'injecte à révéler leurs pensées les plus intimes en levant toutes leurs inhibitions. Au fur et à mesure que les expériences menées sur des cobayes "volontaires" révèlent la puissance de la kallocaïne, les autorités de l'État vont prendre en charge l'expérimentation puis modifier le droit pour permettre de poursuivre les coupables par la pensée.
Si le texte n'a peut-être pas tout à fait la qualité d'écriture que l'on peut trouver dans le Nous de Zamiatine, il en est toutefois très proche par le fond, de même qu'il est très proche du 1984 d'Orwell. Très proche et souvent plus effrayant, en tout cas plus effrayant que le roman de Zamiatine, sans doute par le caractère quotidien, simpliste, inculte également de la pensée du narrateur, élevé dans un monde sans passé donc sans histoire entièrement contrôlé par les services de propagande et qui ne comprend donc pas que certains de ses cobayes aient conservé la mémoire de civilisations antérieures (puisqu'il n'y a jamais eu de civilisations avant l'État mondial et qu'au-delà des frontières dont nul ne sait où elles seraient puisque toute mention de données géographique est interdite il n'existe pas d'êtres humains).
La différence majeure avec ces deux autres grands romans dystopiques est que le personnage principal ne se retrouve pas victime à son tour du système : fait prisonnier par l'armée ennemie (celle de l'État universel, très similaire idéologiquement à l'État mondial), il va poursuivre les mêmes recherches. Orwell l'aurait montré subissant à son tour l'injection de kallocaïne ; Boye le montre en délateur faisant arrêter et condamner son propre chef qui exprime trop visiblement ses sentiments pour ne pas être dangereux.… (plus d'informations)