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Elia Kazan (1909–2003)

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A propos de l'auteur

Crédit image: James Kavallines. Library of Congress Prints and Photographs Division. New York World-Telegram and the Sun Newspaper Photograph Collection. http://hdl.loc.gov/loc.pnp/cph.3c16773

Œuvres de Elia Kazan

The Arrangement (1967) 305 exemplaires
Une vie (1988) 210 exemplaires
A Streetcar Named Desire (Two-Disc Special Edition) (1951) — Director — 209 exemplaires
On the waterfront (1954) — Director — 193 exemplaires
Les assassins (1972) 182 exemplaires
East Of Eden - Special Edition [DVD] (1954) — Directeur; Producer — 112 exemplaires
Gentleman's Agreement [1947 film] (1947) — Directeur — 112 exemplaires
The Understudy: A Novel (1975) 104 exemplaires
America, America (1963) — Auteur — 81 exemplaires
Acts of Love: A Novel (1979) 56 exemplaires
A Face in the Crowd [1957 film] (1957) — Directeur — 56 exemplaires
Kazan on Directing (2009) 55 exemplaires
Splendor in the Grass (1961) — Director — 54 exemplaires
Panique dans la rue [1950 film] (1950) — Directeur — 51 exemplaires
Baby Doll (1956) — Directeur — 41 exemplaires
Kazan par Kazan (1973) 35 exemplaires
A Tree Grows in Brooklyn [1945 film] (1945) — Director — 31 exemplaires
Viva Zapata! [1952 film] (1952) — Directeur — 28 exemplaires
TCM Greatest Classic Films Collection: Romantic Dramas (2009) — Directeur — 26 exemplaires
The Anatolian (1982) 25 exemplaires
Boomerang! [1947 film] (1947) — Directeur — 24 exemplaires
Wild River [1960 film] (1960) 21 exemplaires
Tracy & Hepburn: The Definitive Collection (2011) — Directeur — 18 exemplaires
The Last Tycoon [1976 film] (2003) — Director — 17 exemplaires
Au-delà de la mer Egée (1994) 17 exemplaires
America, America [1963 film] (1963) — Director, Screenwriter & Producer — 16 exemplaires
The Selected Letters of Elia Kazan (2014) 15 exemplaires
Pinky [1949 film] (1949) — Directeur — 14 exemplaires
The Arrangement [1967 film] (1969) — Directeur — 13 exemplaires
City for Conquest [1940 film] (1940) 11 exemplaires
The Sea of Grass [1947 film] (2011) — Directeur — 8 exemplaires
An American Odyssey (1988) 4 exemplaires
A Kazan Reader (1977) 2 exemplaires
20th Century Fox Presents Classic Award Winners — Directeur — 2 exemplaires
James Dean: Ultimate Collector’s Edition (2013) — Directeur — 2 exemplaires
Love Me Forever Double Feature: An Affair to Remember [and] Wild River (2014) — Directeur; Directeur — 2 exemplaires
The Elia Kazan Collection (2010) 2 exemplaires
TCM Greatest Classic Legends Film Collection: Marlon Brando (2011) — Directeur — 2 exemplaires
The visitors 1 exemplaire
El doble (1976) 1 exemplaire
Man On A Tightrope (Region B) Fredric March (2015) — Directeur — 1 exemplaire
Le monstre sacre (1990) 1 exemplaire
Babanin Suçu (1973) 1 exemplaire
The Arrange Ment 1967 1 exemplaire

Oeuvres associées

A cinq heures, mon ange (1597) — Introduction, quelques éditions69 exemplaires
Reader's Digest Condensed Books 1963 v01 (1963) — Contributeur — 15 exemplaires

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Critiques

S'appuyant sur un scénario original de Tennessie Williams, le film d'Elia Kazan déçoit hélas. En dépit d'un jeu d'acteurs satisfaisant (sans atteindre, bien sûr, le sommet d'Un tramway nommé désir, indépassable !), le film, manquant de profondeur, se perd dans une suite de scènes relativement vides, sans grand lien entre elles et peinant véritablement à démontrer une intention.
Les jeux de séduction et de refus demeurent caricaturaux et inconsistants. Dommage.
½
 
Signalé
biche1968 | Jan 30, 2021 |
La beauté de ce film tient dans le jeu inouï et indépassable de Marlon Brando. Vivian Leigh, en petite bourgeoise névrosée, a en comparaison de quoi agacer par un jeu artificiel et "too much". Son interprétation faite de mimiques excessives a même de quoi donner un coup de vieux au film, dommage.
Reste la tension constante, la complexité des liens, l'atmosphère lourde, humide et chargée de promiscuité malsaine, la direction impeccable d'Elia Kazan d'un film qui se focalise sur les manifestations directes et indirectes, plus ou moins malsaines du désir.
Pour être tout à fait honnête, ce que l'on retient avant tout de ce film car écrasant tout le reste de son génie et de son animalité hallucinante : la présence de Brando, dans le rôle de Stanley Kowalski, polonais buveur et joueur qui n'a que faire des simagrées et des bonnes manières. Son personnage est tour à tour celui d'un prédateur imprévisible et violent à la virilité exacerbée, et celui d'un homme-enfant incapable de supporter les rejets de la femme qu'il aime.
Il s'agit incontestablement du meilleur rôle de Brando. Au sommet de son art, il ne laisse finalement plus apparaître aucune trace de jeu : tout devient vrai, dans sa manière de se mouvoir, de parler, de regarder. D'une beauté éblouissante, envoûtante et magnétique, il se mue en bête féroce et dangereuse à laquelle aucune proie ne songerait plus à vouloir s'échapper.
S'il est des films façonnés par un acteur, "Un tramway nommé désir" fait résolument partie de ceux-là.
… (plus d'informations)
 
Signalé
biche1968 | 2 autres critiques | Jan 1, 2021 |
Kansas, 1928. La jeune Deanie est follement amoureuse de Bud qui l'aime en retour. Leurs étreintes et leurs baisers ne peuvent pourtant pas conduire à l'acte sexuel dans une société pudibonde, puritaine et hypocrite, dans laquelle les parents édictent leurs lois "pour le bien de leurs enfants".

Le désir sexuel grandissant, constamment tenu en laisse, est le symbole d'une société entière qui vit en cage, selon les propres préceptes de leurs parents et grands-parents, selon l'image qui pourrait convenir aux voisins et aux voyeurs. Car tout le monde s'observe et se scrute dans ce Kansas de la fin des années 20; on a beau descendre les stores et les jalousies, on ne parvient pas davantage à se soustraire à son propre regard, à souiller l'image qu'on se fait d'un gars ou d'une fille bien. Jusqu'à la folie.

Elia Kazan filme remarquablement les secousses d'une Amérique allant inexorablement vers le chaos du krach boursier et, à l'instar de ce qu'il a réalisé dans le film "À l'est d'Eden", il met en scène de mémorables moments de crise. Écrasées par le poids de la morale et de la peur d'une grossesse, ce sont évidemment les femmes qui paient le plus lourd tribut de cette camisole sociale. C'est paradoxalement entre les murs d'un hôpital psychiatrique qu'on trouve de réels moments de liberté et de création, la société extérieure étant au final filmée comme une vaste prison.

Splendor in the grass. Les mots de Wordsworth, beaux et tristes, résonnent à nouveau dans l'esprit de Dean. Il s'agit de la superbe dernière scène du film, dans laquelle toute vêtue de blanc, elle ose affronter sa plus grande peur : celle de revoir son grand amour perdu après un très long séjour en hôpital psychiatrique. Il apparaît en cotte de fermier, sale et affairé sur son ranch, privé de la richesse familiale que la crise financière a anéantie.
Moment de grande intensité où le passé et l'avenir se font face et se livrent bataille avec une grande économie de mots. Moment de temps suspendu, de renouveau et de beauté où il est montré que l'on peut survivre à une folle passion d'amour sans issue. Et où il est même permis d'espérer qu'on peut en sortir heureux et plus fort.

Nathalie Wood, amoureuse, émouvante, fragile, magnifique, est exceptionnelle.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
biche1968 | 3 autres critiques | Oct 4, 2015 |
Un Américain, happé par le monde des grands, affaires, bureau, pouvoir, connait soudain des troubles incompréhensibles de la personnalité. Alcool, accident de voiture, liaison dangereuse, tout s'accumule jusqu'à ce qu'il arrive à ses fins inconscientes: faire voler en éclats sa vie parfaite pour tout reprendre à zéro.
 
Signalé
briconcella | 2 autres critiques | Apr 1, 2007 |

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