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Chargement... Le bureau des atrocités (2004)par Charles Stross
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Ce livre déroute. Composé de deux longues nouvelles (les Archives de l’atrocité et la Jungle de béton), il dépeint un monde contemporain dans lequel toutes les menaces terroristes pourraient s’expliquer par une lutte permanente et invisible entre des organisations tentant d’avoir la mainmise sur la magie noire, une connaissance exhaustive de l’occultisme et d’autres arcanes millénaires, et des moyens d’action aussi improbables que terrifiants. Car tout est réaliste et nous montre des groupes d’influence comme Al-Qaïda sous un angle encore plus effrayant. A l’heure où l’esprit humain se concentre sur les attentats à grande échelle en essayant d’oublier la menace nucléaire, les services de contre-espionnage travaillent d’arrache-pied pour contrer les invocations de créatures liées à des lignes de codes informatiques ou les sortilèges à large rayon d’action calculés sur la base d’équations nébuleuses. ( ) Bob Howard est ce que l’on pourrait appeler un espion standard. Entendez par là que ce n’est pas un surhomme en smoking qui dessoude des agents ennemis par palettes tout en buvant des vodka-martini et en draguant tout ce qui passe, mais un geek, fonctionnaire de la Couronne britannique. Bon, à part que son employeur, connu sous le nom de The Laundry, est plus secret que secret, car s’occupant d’incursions dans notre réalité par des entités extra-dimensionnelles dont la seule mention suffirait à rendre la moitié de la planète folle à lier. J’avais beaucoup entendu parler de The Atrocity Archives et de sa suite, The Jennifer Morgue, série signée Charles Stross (je n’ai pas encore lu The Fuller Memorandum, ni les autres nouvelles) et j’avais jusque là un peu hésité, principalement par anti-lovecraftisme primaire. Car non, je n’aime pas non plus les histoires d’Horreur Indicible; je sais, je suis chiant, vous devriez avoir l’habitude, depuis le temps. Dans le cas présent, c’est un tort, car la série est tout bonnement excellente. D’abord, c’est une série écrite par un geek, pour des geeks. Les références informatiques obscures, tout droit sorties du Jargon Book, sont nombreuses et souvent hilarantes; bon, ça implique qu’il faut avoir une certaine connaissance du folklore en question, sinon des références comme le « Scary Devil Monastery » – sans même parler du fait que les deuxième et troisième prénoms du protagonistes sont Oliver et Francis – risquent de vous passer loin au-dessus de la tête. Il y a aussi toute l’approche « administration gouvernementale qui part en vrille »; The Atrocity Archives, c’est un peu Dilbert rencontre Lovecraft. Bob doit affronter des horreurs surnaturelles venues du fin fond du temps et de l’espace tout en remplissant des formulaires en conformité avec les procédures mises en place selon les standards ISO 9000 et tout en devant gérer les rivalités inter- et intra-départementales qui se résolvent parfois à coups d’invocations démoniaques ou d’armes réellement non conventionnelles. Qui plus est, Stross est un rôliste et il est difficile de ne pas voir dans cette série des liens avec les Suppressed Transmission de Ken Hite ou Delta Green – qu’il cite d’ailleurs nommément. Il y a dans ces deux bouquins suffisamment d’inspirations pour remplir douze scénarios de jeu de rôle occulte contemporain, minimum. Plus assez de décalage pour inspirer une ou deux campagnes Tigres Volants. En fait, le génie de Stross tient en ce qu’il présente une approche crédible et hilarante au concept d’histoire cachée; le concept de l’agence gouvernementale occultiste peut être reprise tel que dans au moins la moitié des univers de jeu que je connais. Rien que du bon, donc? Oui, ou peu s’en faut. Le seul reproche que j’ai réellement à faire, c’est le côté ultra-typé des références qui fait que quelqu’un comme Isa – qui est une geekette, certes, mais pas versée en informatique pour deux sous – ne va pas tout comprendre. De ce point de vue, c’est un peu du roman de niche; en tant que rôliste, j’ai l’habitude. aucune critique | ajouter une critique
Est contenu dansContientA été inspiré parDistinctionsListes notables
In The Atrocity Archives, a lowly computer geek working for a secret British intelligence agency gets promoted to field service after accidentally saving lives in a disaster. Now he's faced with saving the universe using only his smarts and a disembodied hand that renders him invisible. Stross' award-winning novella, The Concrete Jungle, is also included. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.6Literature English (North America) American fiction 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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