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Revue 3e millénaire N° 113 : Automne 2014

par Revue 3e millénaire

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> Par 3e millénaire (In: Revue 3e millénaire, 113, Automne 2014 - Libres comme le monde)

SOMMAIRE

Thème : Libres comme le monde

2 — 3e millénaire : Le fil d'Ariane
La trop célèbre devise républicaine « à force d'être répétée, nous dit Viator, a fini par ne plus rien dire »… au point où la remarque provocatrice de Franck Terreaux est devenue une évidence : « Ce concept de liberté, d'égalité, de fraternité, fait penser à un alignement de piquets de clôture. Il demeure comme l'unique réponse à l'univers imaginaire et petit bourgeois que notre civilisation s'est forgée ». (...)

6 — Viator : Libres comme le monde
Liberté, égalité, fraternité” : avant l’Euro, l’inscription figurait en toutes lettres sur la pièce de monnaie que je donnais au commerçant, ou que la caissière me rendait. Elle figure toujours en bonne place sur toutes sortes de documents ou de bâtiments officiels. Mais on n’a même plus besoin de la de bâtiments officiels. Mais on n’a même plus besoin de la voir ni de l’entendre : comme les trois couleurs du drapeau, ou les premières syllabes de l’hymne national, elle est omniprésente, au point qu’on ne la remarque plus. La triple formule, à force d’être répétée, a fini par ne plus rien dire. Un peu comme la Marseillaise, qui est devenue le moment le plus insignifiant - ou parfois le plus ridiculisé - de toute rencontre sportive importante… (…)

14 — Paul Kossak : Quand l'Esprit s'adapte aux exigences de la modernité
La révolution française, nous a-t-on appris sur les bancs de l’école, devait redonner le pouvoir à la plèbe, en la libérant de la tyrannie dans laquelle la maintenait le pouvoir monarchique alors en place. Grandement inspirée des “lumières”, et des courants de pensée libéraux, notamment anglo-saxons, cette révolution devait être celle qui poserait les fondements d’une nouvelle ère où les valeurs d'humanisme qu’elle véhiculait devaient s’étendre à tous. Un humanisme qui se veut universel et s’oppose alors à un ordre établi et qui avait jusqu’alors fonctionné durant des siècles sous une forme ou une autre. L'humanité est alors passée à l’ère de la modernité. (…)

20 — Nicole Montineri : Le changement intérieur
Les révolutionnaires français de 1789 ont cherché un sens à la nouvelle société qu’ils souhaitaient créer et l’ont exprimé à travers ces trois mots : liberté, égalité, fraternité. Cette devise, inspirée de l’article 1 de la déclaration des droits de l’homme « tous les hommes naissent libres et égaux en droit », fut transformée en dogme gravé dans la pierre et a dérapé dans la terreur. Notre histoire dramatique jusqu’au 20ieme Siècle nous a appris que les idéaux de liberté et d’égalité sont incompatibles et que leur mise en œuvre entraine, soit le développement d’égoïsmes forcenés, soit le totalitarisme. (...)

26 — Philippe Muller & Philippe Roblin : Liberté, égalité, fraternité au coeur de l'humain
Philippe Muller - Devant une situation politique, économique et sociale en crise, il nous semble important de revenir aux fondements mêmes des républiques contemporaines. La devise "liberté, égalité, fraternité" est de cette nature ; elle mérite une approche entièrement renouvelée, tant une nouvelle compréhension est devenue cruciale.
Philippe Roblin - Oui, il y a nécessité d’une guérison de l’organisme social. Mais en tant que membre de cet organisme, l’homme, dans sa dimension intérieure, ne peut être qu’à l’image du monde. Krishnamurti répétait souvent que « l’homme est le monde ». S’il veut agir sur le monde, il doit donc aussi agir sur lui-même, dépasser sa condition d’homme pour créer des solutions qui ne viendront pas de son intelligence ordinaire, prisonnière d’une philosophie matérialiste et d’un monde piloté par l’économie. (…)

36 — Mathieu Yon : A égale distance de la vie
Nous voulons être exceptionnels, la recherche de l’éveil est une manière implicite de le devenir. Les expériences extraordinaires n’éclaboussent pas le quotidien, elles valorisent le moi. Que voulons-nous vraiment ? Tirer notre épingle du jeu, ou habiter le monde là où nous sommes, tels que nous sommes, avec nos caractères faillibles, nos désirs inachevés ? L’inachèvement de nos vies donne sur la joie indéfinissable de n’y rien comprendre.
Mon grand-père, athée indécrottable, regardait la mort en face, sur le lit anonyme d’une maison de retraite. Il n’a rien vu. En face, il n’y avait rien. Mais pour l’avoir accompagné dans cet instant décisif, je peux dire que ce rien était d’une lumière aveuglante. Nous voulons tous une belle mort, elle sera banale, terriblement simple. Même les plus grands sages meurent comme les autres, sur un lit d’hôpital ou atteints de la maladie d’Alzheimer. (…)

38 — Dayana : Reconnaître notre nature indivise
3e millénaire - La devise républicaine "Liberté, égalité, fraternité" ne fait plus du tout écho aujourd'hui, même si elle trône aux frontons de toutes les mairies de France. Il semble que nous en ayons perdu le sens, ou plutôt l'essence. N'est-ce pas de l'êtreté qu'elle jaillit et qu'elle parle, pour nous dire ce que nous sommes réellement, au cœur du présent ?
Dayana - Les mots ont un pouvoir évocateur. Les mots peuvent pointer soit vers le contenu mental (le monde, la personne) soit vers l’êtreté. (…)

42 — Jean Bouchart d'Orval : Le vital désencombrement
3e millénaire - Les sociétés modernes ont oublié voire renié la Tradition. Ce terme a d'ailleurs pris une connotation négative. Quelle différence peut-on voir entre société traditionnelle et société moderne ?
Jean Bouchart d'Orval - Il faut d’abord éclaircir le mot traditionnel. Aujourd’hui on confond la Tradition avec l’habitude ou le conservatisme. Or, une société traditionnelle est une civilisation au cœur de laquelle est conservé et transmis le grand secret de l’existence, et dont le fonctionnement est modelé par une vérité qui se trouve au-delà de la vie et de la mort, au-delà du fait d’exister ou de ne pas exister. (…)

48 — Gérard : “Je suis” est justesse
3e millénaire - La trop célèbre devise "Liberté, égalité, fraternité" se trouve dépourvue de toute réalité. Nous l'avons inscrite dans une perspective utopique pour l'avoir totalement idéalisée. Dans le « regard ouvert », n'est-elle pas pour autant une réalité, c'est-à-dire notre « propre nature » ?
Gérard- Ce qui Est est sans second. Sans qualificatif non plus. Il ne peut être connu.
Le reste, tout ce qui peut être connu, perçu, ressenti, est “illusoire”, une apparition au sein de Ce qui Est, Sa manifestation, un geste au sein de Lui-même qui ne laisse aucune trace, Son rêve éveillé pourrait-on dire. (…)

54 — Franck Terreaux : La toute possibilité
3e millénaire - La devise dite républicaine "Liberté, égalité, fraternité" est prise de manière idéaliste, comme le but à atteindre d'une société réalisée. Chaque citoyen est sensé s'y efforcer : respecter la liberté du voisin, participer à l'égalité pour tous, être tolérant, etc…
Tous ces vœux pieux, tous ces faire et ne pas faire, ne nous éloignent-ils pas de l'essentiel, c'est-à-dire d'une liberté, d'une égalité et d'une fraternité naturelles ?
Franck Terreaux - Tout à fait et sans nul doute, ma réponse risque de vous surprendre. (…)

62 — Karl Renz : La lumière est une porte qui ne laisse aucune idée pénétrer
Karl Renz - Si tu dis que tu es libre, tu te définis, et si tu te définis, tu demeures en tant que “moi”, et tu n’es pas libéré. Tu es absolu dans la non-connaissance de ce que tu es ou n’es pas. Voilà ce que tu es, totalement dans le mystère.
Cela n’exclut ni n’inclut rien. C’est être libre de toute définition, même de l’idée de liberté. Car il n’y a personne qui ait besoin de liberté, personne qui ait jamais eu le moindre besoin. « Sois tel que tu es » signifie simplement : « Sois cet Absolu », que tu ne peux ni perdre ni gagner. Et seul cela est la paix, quand il ne reste plus personne. (…)

70 — Denis Marie : Le réenchantement de notre Nature
3e millénaire - Dans l'ignorance de nous-mêmes, de notre identité originelle, la devise "Liberté, égalité, fraternité" n'a aucun sens véritable. Ce n'est qu'une utopie républicaine, un idéal vers lequel toute société civilisée devrait tendre ; c'est l'idéal d'une citoyenneté inatteignable. Dans la connaissance de nous-mêmes, dans la présence d'être, ne découvrons-nous pas la réalité de la liberté, de l'égalité et la fraternité ?
Denis Marie - Je ne dirais pas que ces devises n’ont aucun sens “véritable”. Cette devise, bien que nous l’ayons forgée depuis notre ignorance, nous l’avons fait au sein et avec les gènes de notre Nature fondamentale. Malgré notre sommeil, nous ne cessons d’appartenir pleinement à la vérité. Ici, dans cette vie, il nous est possible de constater qu’à la base de nos rêveries diurnes ou nocturnes demeure constamment notre corps physique avec la totalité de notre être enracinés en la présence, unis au vivant. (…)

74 — Jean-Marc Mantel : Liberté, égalité, fraternité
Du point de la vue de la forme, il n’y a ni liberté, ni égalité, ni fraternité. La liberté que revendique la forme est limitée, puisque conditionnée par celle que revendique les autres formes. L’égalité revendique les autres formes. L’égalité que revendique la forme est illusoire, car l’apparence des autres formes est différente de la sienne. La fraternité que revendique la forme n’est qu’un mot, car conditionnée par ses besoins, le frère étant celui qui y répond. On ne peut donc parler de liberté, d’égalité et de fraternité au niveau de la forme. (…)

Documents :

32 — Rudolf Steiner : La triplicité de l'organisme social
En situation de crise, Rudolf Steiner voyait une double révolte de l’individu :
« La société moderne étouffe le libre épanouissement de l’individu.
Il s’agit d’une double oppression émanant d’une part de l’Etat, d’autre part de la vie économique. Consciemment ou inconsciemment, l’homme se révolte contre cette oppression. C’est cet état de révolte qui est la cause profonde des revendications sociales de notre époque […] La révolte contre l’oppression par l’Etat s’exprime dans l’aspiration à la démocratie véritable ; la révolte contre la contrainte économique s’exprime par le désir de donner à l’économie des structures parfaitement sociales. » [1]
La vraie démocratie, la démocratie participative, que trop peu de politiques envisagent, est une demande qui grandira dans les années à venir… Une nouvelle économie ne sera possible qu’avec une nouvelle manière d’être. Aucunes réformes économiques ne suffiront, à elles seules, à changer la société… (…)
*Voir aussi : https://veritesteiner.wordpress.com/2017/02/15/%E2%80%8Bla-triple-articulation-d...

68 — Sri Aurobindo : Trois divinités de l'âme
A une époque où l'Europe en était encore à régler les conséquences de Guillaume IL Sri Aurobindo prévoyait la possibilité « d'une grande conflagration humaine dont l'Asie serait l'origine ou le premier champ de bataille » ; il annonçait « l'inévitable duel futur entre le jeune titan du Socialisme et les vieux dieux olympiens du monde bourgeois démocratique ». Il envisageait la formation des Etats-Unis d'Europe et le danger des blocs continentaux : « A vrai dire, l'Europe est inextricablement mêlée à l'Amérique et à l'Asie… elle est à la fois mûre pour l'idée pan-européenne et dans la nécessité de dépasser cette idée », et il déclarait « l'inévitabilité d'une union mondiale » et l'idéal « d'une fédération de nations libres d'où tout asservissement, toute inégalité forcée aurait disparu et où toutes les nations auraient un statut égal ». (…)
*Voir un extrait ici
*Voir dans cet article un extrait de : Srî Aurobindo, l’idéal de l’unité humaine (1919), Buchet/Chastel, 1972, pp. 439-441.

Étude :

78 — Phillip Charles Lucas : Les gourous de l'Advaita Moderne Non Traditionnelle et leurs critiques par l'Advaita Moderne Traditionnelle
Dans la première partie, publiée dans le n° 112 de la Revue 3' millénaire, il est montré comment l'Advaita contemporain s'est divisé en deux camps : le courant "moderniste" (fortement occidentalisé), non Traditionnel, et le courant des tenants de la Tradition. Ces derniers critiquent avec force les orientations des enseignants de la non-dualité "moderniste". Ils leurs reprochent de renier toute pratique spirituelle, vue par les "modernistes" comme une fuite de la réalité de l'instant présent (je pratique pour changer ma situation, résoudre mon inconfort), et de ne pas prendre en compte la question du développement moral. Dans ce numéro, deux autres axes majeurs de critiques à l'égard des "modernistes" sont présentés. L'objet de l'article n'est pas, comme le dit l'auteur, de prendre parti pour un camp ou l'autre, mais de présenter la vision portée et défendue par chacun des deux camps. (...)

Témoin d'Éveil :

58 — Marion : Nous sommes la simplicité même.
La question “Qui suis-je ?” émerge véritablement après un divorce vécu dans la douleur en 2004. Tout ce que je croyais avoir “construit” alors s’effondre : mes repères, les certitudes que j’avais sur la Vie et le bonheur. Je cherchais T Amour et ne voyais autour de moi que brutalité et violence.
La famille, les amis, très peu “comprennent” ce que je vis. Je me sens abandonnée, la solitude est prégnante, un grand vide intérieur est ressenti… et toujours cette “tête chercheuse” qui fonctionne sans s’arrêter depuis des années tel un bourreau dictant sa loi. Comment la faire taire pour ne pas devenir folle ? (...)

Entretien filmé :

12 — Lisa Cairns : La liberté est votre nature
C'est “Ça” (this is “it") !
La personne est toujours en recherche de quelque chose d'autre que “Ça”.
On recherche toujours quelque chose de meilleur, de plus lumineux, de plus profond, de plus sacré, de plus divin. La personne cherche toujours dans les choses. Les choses sont “Ça” pour la personne. La plage, le coucher de soleil, la femme parfaite, l'homme parfait, le comportement parfait, la relation parfaite avec mes enfants… et c'est impossible. Parce que rien de ces choses ne vous rendra heureux. Est-ce que cela vous a déjà rendu heureux ? Est-ce que cela vous est déjà arrivé ? Pour un petit moment on se dit “ah ça y'est ! Super ! J'y suis !”… et puis c'est reparti une fois de plus.
La liberté elle est là. Ce qu'on recherche c'est là. C'est justement dans le fait des apparitions. C'est dans la “çaïté” de “c'est Ça”. C'est dans “le jus” de ce qui se passe. C'est dans le traumatisme, dans la dévastation, dans la croissance, dans la beauté. (…)

Poésie :

87 — Oria : Liberté, égalité, fraternité

Portfolio :

50 — Caroline Halley des Fontaines

61 — BD : Série Désillusion
Anna Guégan : Flower Power

Méditation :

supplément vidéo avec Rupert Spira

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  Joop-le-philosophe | Feb 28, 2019 |
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