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Critiques

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C'est un livre qui survit bien le temps au titre de l'histoire et du contenu, mais le style très descriptif mettant l'accent sur l'analyse plus que l'action est un peu caduque.
Le modernisme est étonnant, et certainement on voit à quel point ce livre a modifié l'imaginaire: si les martiens peuvent paraître stéréotypés, c'est bien parce que ce livre les a inventés et qu'ils ont été repris un nombre incroyable de fois dans la littérature et l'audiovisuel populaire.
Je pense que dans son style c'est une œuvre incontournable qui devrait figurer dans les palmarès scolaires.½
 
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Cecilturtle | 308 autres critiques | Mar 8, 2015 |
Il y a un côté fascinant dans l'invisibilité, qui confine au voyeurisme pour les êtres visibles que nous sommes : aller et venir sans se faire remarquer, être au-dessus des lois, passer là où personne ne passe, assister à des petits et grands évènements, rendre crédible le vieux souhait "Ah ! si j'étais une petite souris".

C'est sur cette trame que se construit le roman de Wells mais très vite, son livre prend un tour très moral et surtout, met en avant le côté vraiment désagréable de l'invisibilité. Ce Griffin, imbu de lui-même dans ses recherches, ayant trouvé une recette imparable pour l'invisibilité (quoique tirée par les cheveux), se trouve prisonnier de sa propre découverte et cherche à tout prix à faire le chemin inverse, sans succès. On dépasse vite le côté cocasse de certaines anecdotes qui font sourire pour tomber dans le drame de l'ambition contrariée. Griffin est prisonnier de son invention et sombre dans une folie qui le pousse à imaginer son invisibilité comme la source d'un pouvoir qui répandrait la terreur parmi ses concitoyens. Cela termine mal, on s'en doute.

Ce n'est pas le roman le plus marquant de Wells, mais il est frappant car ayant établi quelques codes pour cette invisibilité, qui seront repris par le cinéma : la nudité de l'homme, les tentatives de dissimulation de l'invisibilité,...

Le style est daté (fin XIXème) mais peu être encore lu avec beaucoup de facilité car Wells connaissait les techniques de narration. Surtout, par son côté moral plus que scientifique, ce roman reste encore très accessible.
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Veilleur_de_nuit | 253 autres critiques | Aug 1, 2013 |
Vision de l'humanité déjantée, construction narrative soignée et imagination débordante font de cette île une excellente destination pour celles et ceux qui veulent réfléchir sur la condition animale et humaine tout en passant un bon moment de lecture. Les humains sont des monstres, seuls les livres sont humains.
 
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R2F | 171 autres critiques | Jun 15, 2012 |
Soixante-dix nouvelles et poèmes de Robert E. Howard, Clark Ashton Smith, Ursula K. Le Guin, Jack Vance, Fritz Leiber, L. Sprague de Camp, Michaël Moorcock, H.G. Wells, Yves et Ada Remy, Poul Anderson, Dean R. Koontz, Marion Zimmer Bradley,Tanith Lee, Tolkien, etc. rassemblés dans cinq grandes parties : Le Manoir des roses, La Citadelle écarlate, La Cathédrale de sang, La Dame des crânes et Le Monde des chimères. Sommaire complet.
Quatrième de couverture : De ses racines qui plongent au coeur des plus anciennes traditions orales à ess derniers avatars, ce sont tous les courants de la fantasy qui sont représentés ici, en cinq parties et soixante-dix textes. De la tendresse à la violence, du baroque au comique, du rêve au cauchemar, dieux, elfes, magiciens, barbares et guerriers, savants et sorciers ou simples humains vous entraînent vers des terres inconnues au travers de paysages intérieurs jusqu'au fond tourmenté de l'inconscient.
 
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vdb | Jul 17, 2011 |
Une étoile pour ne pas être méchante. Mais quel ennui ! J'avais l'impression de lire du Jules Verne, auteur qui ne me passionne pas également. Lourd !! Je m'attendais à autre chose de la part de HG Wells.
 
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yermat | 337 autres critiques | Feb 15, 2010 |
J'étais curieux de lire ce livre car il s'agit tout de même d'un classique. Certains aspects sont intéressants comme la description de la population en fuite, ou la réflexion sur la place de l'Homme dans la hiérarchie des espèces. Cependant le récit comporte quelques longueurs et des côtés parfois mauvais Jules Verne.
 
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schwabinger | 308 autres critiques | Oct 15, 2008 |
On a du mal à se mettre dans l'ambiance d'une invasion extra-terrestre au milieu des chevaux et des charettes.
Le style est souvent déroutant et parfois j'ai eu du mal à comprendre s'il s'agissait d'humour ou non.

Les descriptions sont parfois un peu longues et le physique des martiens un peu trop bof et simpliste.

La critique du colonialisme est tout de même assez discrète puisque Wells compare toujours les pauvres humains déchus a des animaux plutôt qu'aux peuples terrestres exploités à l'époque. Crainte de la censure ?
Par contre c'est une sacrée claque pour le sentiment de supériorité et d'invincibilité des occidentaux colonisateurs de l'époque.

Wells se moque gentiment de son héros qui ne se prend pas pour une merde critiquant allégrement ses contemporains et pourtant lui-même... Chargé d'une mission importante, juste après l'arrivée des marsiens et alors que le narrateur lui-même s'offusque du peu de sérieux dont font preuve la plupart des gens dans cette affaire, voici comment il remplit sa mission : "Je ne rencontrais pas Lord Hilton chez lui, mais j'appris qu'on l'attendait par le train de six heures ; comme il était alors cinq heures un quart, je rentrai chez moi prendre le thé et me rendis ensuite à la gare" Il y a pas mal de passages dans ce goût-là qui m'ont beaucoup amusée.
D'ailleurs ce "héros" est assez souvent plutôt lamentable.

A mes yeux ce roman est plus une référence historique et reste intéressant surtout par le regard ironique et moqueur posé sur l'humanité.
 
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Diasphine | 308 autres critiques | Jun 22, 2008 |
Super déçu! J' ai beau essayé de m'imaginer l'effet qu'a pu provoquer ce livre chez ses lecteurs à l'époque, je ne peux pas croire qu'ils ne se sont pas endormis comme moi à la lecture des passages pseudo-scientifiques. J' ai juste apprécié une phrase du livre qui dit en gros que les martiens nous traitent comme nous traitons les races terrestres inférieures. Dans ce livre, nous sommes les races inférieures!
 
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nikela | 308 autres critiques | Apr 26, 2008 |
Je voyais maintenant que c'étaient les moins terrestres qu'il soit possible de concevoir. Ils étaient formés d,un grand corps rond, ou plutôt d'une grande tête ronde d'environ 4 pieds de diamètre et pourvue d'une figure. Cette face n'avait pas de narines - à vrai dire les martiens ne semblent pas avoir été doués d'un odorat - Mais possédait 2 grands yeux sombres, au-dessous desquels se trouvait immédiatement une sorte de bec cartilagineux. En groupe autour de la bouche, seize tentacules minces, presque des lanieres, étaient disposés en 2 faisceaux de 8 chacun. Depuis lors, avec assez de justesse, le professer Stowes, le distingué anatomiste, a nommé ces 2 faisceaux des mains.
 
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ct.bergeron | 308 autres critiques | Jul 16, 2007 |