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Critiques

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16 sur 16
On Basilisk Station est mon premier livre de David Weber est je dois avouer l'avoir bien aimé.

L'action y est abondante et on y trouve une multitude de technologies et de personnages. Le plus intéressant d’entre eux est sûrement le personnage principal: Honor Harrington. Ambitieuse, compétente et efficace. J'ai terminé le roman en désirant en savoir plus à son sujet... Le deuxième et troisième livre se trouvent déjà sur mon lecteur, prêt à être lu.

Le roman n'est pas parfait bien sûr. Certaines descriptions en plein centre de l'action n'avait pas leur place selon moi. J'ai aussi trouvé assez étonnant le sacrifice de certains personnages; peut-être l'habitude de lire de longue saga...½
 
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Shaika-Dzari | 116 autres critiques | Jul 8, 2013 |
A Rising Thunder est le treizième volume de la « saga » Honor Harrington, écrite par David Weber et fait du coup suite à Mission of Honor. Alors que ce roman raconte un moment-clé de l’histoire – la fin de la guerre entre Haven et Manticore et le début de celle contre la Ligue solarienne – il illustre également fort bien le problème grandissant que j’ai avec cette série.

Ce problème, c’est David Weber – ou, pour être précis, son style. J’en ai déjà parlé précédemment, à plusieurs reprises même, mais si les événements décrits dans A Rising Thunder sont passionnants, la manière dont l’auteur les raconte l’est beaucoup moins: monologues intérieurs sans fin, paragraphes après paragraphes sur des personnages secondaires que l’on ne reverra jamais (et, plus généralement, pléthore de personnages nommés qui n’apportent pas grand-chose à l’histoire)…

Je veux dire, toute personne travaillant pour une organisation un tant soit peu complexe sait à quel point les réunions peuvent être quelque chose d’ennuyeux; personne n’a envie d’en lire des compte-rendus détaillés en vrai; pourtant, A Rising Thunder compte au moins trois chapitres dédiés à cet exercice.

En fait, je soupçonne de plus en plus que David Weber a un besoin urgent de trouver un éditeur – pas quelqu’un qui publie ses bouquins, mais quelqu’un qui puisse tailler dans ses textes et virer, suivant les chapitres, les 25-75% de gras qui ne font qu’encombrer la lecture (et le lecteur).

C’est dommage, parce que qu’il y décrit n’est pas inintéressant, mais je trouve que ça n’a pas sa place dans un tel roman; ça casse le rythme. En fait, c’est un peu comme si on avait affaire à un rôliste qui essayerait de placer des gros bouts de contexte dans son histoire, parce qu’il pense que c’est important, en oubliant le but premier de l’exercice.

Si ça vous rappelle quelque chose (ou plutôt quelqu’un), c’est normal: à moi aussi…

Malgré cela, j’ai dévoré le bouquin – même si, pour continuer la métaphore culinaire, j’en ai laissé beaucoup sur le bord de l’assiette. Il faut dire que, comme mentionné, les événements décrits dans A Rolling Thunder marquent un changement radical dans l’équilibre des forces, avec un état de guerre clairement posé entre les Solariens et les Nations stellaires – Manticore et Haven en tête – et, surtout, la fin des hostilités entre ces deux dernières entités, après plus de vingt ans (et douze bouquins) de conflits.

La saga Honor Harrington est tout de même une des plus riches de la science-fiction en général et de la SF contemporaine en particulier; si vous la suivez, il est évident que vous devez lire cet ouvrage; sinon, c’est le bon moment pour commencer – d’autant plus que Baen Books a une politique assez maligne pour ce qui est des livres numériques.

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SGallay | 23 autres critiques | May 21, 2013 |
Michelle Henke n’a jamais voulu se mêler de politique. Les circonstances en décident autrement. Contre-amiral de la Flotte de Manticore, comtesse du Pic-d’Or, cousine de la reine Elisabeth, cinquième dans la lignée de succession au trône, elle est aussi... la meilleure amie d’Honor Harrington. Or les temps changent et les événements se précipitent. Prisonnière de guerre, ambassadrice interstellaire malgré elle, nommée vice-amiral, la voici plongée dans un conflit lointain et pourtant décisif. Car l’ennemi dans l’ombre s’active et la conspiration qu’il ourdit est bien plus vaste et profonde qu’on le croit, et ses moyens considérables. L’ennemi dans l’ombre développe et enrichit la trame de la saga Honor Harrington, depuis Plaies d’honneur et Coûte que coûte jusqu’à L’ombre de Saganami.
 
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vdb | Jan 25, 2012 |
Michelle Henke n’a jamais voulu se mêler de politique. Les circonstances en décident autrement. Contre-amiral de la Flotte de Manticore, comtesse du Pic-d’Or, cousine de la reine Elisabeth, cinquième dans la lignée de succession au trône, elle est aussi... la meilleure amie d’Honor Harrington. Or les temps changent et les événements se précipitent. Prisonnière de guerre, ambassadrice interstellaire malgré elle, nommée vice-amiral, la voici plongée dans un conflit lointain et pourtant décisif. Car l’ennemi dans l’ombre s’active et la conspiration qu’il ourdit est bien plus vaste et profonde qu’on le croit,et ses moyens considérables.L’ennemi dans l’ombre développe et enrichit la trame de la saga Honor Harrington, depuis Plaies d’honneur et Coûte que coûte jusqu’à L’ombre de Saganami.
 
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vdb | Jan 25, 2012 |
Dans ce troisième opus des aventures d'Honor Harrington, nous retrouvons notre héroïne convalescente sur sa planète natale, mais brûlant déjà de regagner l'espace. Son souhait va être exhaucé, puis qu'elle est nommée commandante du Victoire, le plus gros (et plus récent, puisqu'il n'est même pas encore terminé) bâtiment de Manticore.
Pendant ce temps, les Havriens complotent toujours. Pour détourner l'attention du peuple, qui s'échauffe dangereusement, le président de la République de Havre décide de lancer enfin l'offensive contre Manticore. Une guerre victorieuse et brève lui permettrait ainsi de focaliser l'opinion publique sur d'autres sujets que le pouvoir d'achat et les libertés individuelles...
On prend les mêmes, et on recommence, pourrait-on dire. Ceux qui n'ont pas aimé l'aspect militariste et les longues explications techniques des précédents tomes sont fortement invités à passer leur chemin, car c'est la même chose, en plus soutenu, au point qu'on est parfois tenté de sauter des passages entiers (ce que j'avoue sans vergogne avoir fait pour le dernier chapitre, qui ne concerne pas l'histoire et est juste un résumé de technologie).
 
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vdb | 30 autres critiques | Jan 25, 2012 |
Depuis Mission Basilic, le capitaine Honor Harrington a pris du galon. A bord du croiseur l'Intrépide, elle commande l'escadre qui accompagne l'amiral Courvosier en mission diplomatique auprès du gouvernement de Grayson, dans le système de l'Etoile de Yeltsin. L'enjeu est de taille : devant les visées expansionnistes de Havre, il s'agit de s'allier un système encore indépendant.
Mais peut-être la Flotte royale manticorienne a-t-elle commis une erreur en la nommant à la tête de l'escorte militaire : les Graysoniens, qui n'accordent aucun droit aux femmes, semblent le prendre comme un affront personnel. Et Honor a le sang chaud...
Marine de l'espace, combats dans les étoiles... la saga d'Honor Harrington est l'équivalent moderne des romans d'aventures maritimes, cycle de space operas d'une haute cohérence technologique.
 
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vdb | 37 autres critiques | Jan 25, 2012 |
Dans l’espace, personne ne vous entend crier. Par contre, les ordres passent très bien. Honor Harrington en a un sacré paquet à donner pour faire marcher son petit monde à la baguette. Femme intransigeante, au sens de l’honneur gravé dans les gènes, à la morale militaire, elle est aux commandes d’un vaisseau sous-équipé : l’Intrépide. Sa récompense pour avoir trop brillé face au haut commandement. Mais ce placard spatial dans lequel on pensait l’isoler va la propulser aux premières lignes d’un conflit majeur, et lui permettre d’exprimer tous ses talents de stratège. Vous rêviez de tout savoir sur le génie militaire intersidéral, de pénétrer les arcanes technologiques de l’armement galactique, de vous confronter à la tactique, au sens du devoir, à la bravoure ? Space opera et intrigues politico-militaires, Mission Basilic vous offre une place au premier rang.
 
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vdb | 116 autres critiques | Jan 25, 2012 |
Honor Harrington est revenue d’entre les morts mais son état de santé lui interdit de reprendre tout de suite le service actif. Désormais amiral, elle enseigne la tactique aux nouvelles générations d’officiers. Sur le front, le gouvernement havrien, profondément embarrassé par l’évasion spectaculaire de la désormais légendaire « Salamandre », veut accentuer la pression, mais c’est compter sans le nouvel arsenal de Manticore. La République serait-elle au bord de l’implosion ? Tandis que les intrigues et les complots se succèdent à La Nouvelle-Paris, la guerre entre dans une phase décisive. Honor Harrington est au space opera militaire ce que la saga Hornblower de C. S. Forester était au roman d’aventures maritimes : le sommet.
 
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vdb | Jan 24, 2012 |
La flottille est condamnée, avec l'armée qu'elle conduit en France pour le service du roi Édouard III... Une tempête l'a surprise pendant la traversée du Lancastre à la Normandie.
Sir George Wincaster, son épouse, son fils et quelque mille chevaliers, soldats et marins ne doivent leur salut qu'à l'intervention providentielle d'un astronef extraterrestre qui les arrache à la fureur des éléments.
Mais le sauvetage est intéressé. Les maîtres du vaisseau spatial réduisent les captifs à la condition de mercenaires « primitifs », et c'est un enchaînement sans fin de batailles qui les attend pour le compte d'une guilde galactique.
Y aura-t-il un jour, dans un lointain futur, où ils pourront enfin se libérer de ce joug humiliant dont ils ignorent même la raison ?
Par l'auteur d'Honor Harrington
« Le roman commence avant la bataille de Crécy, mais j'arrache mes personnages à la matrice de l'histoire ; j'entraîne une entité historique, à savoir des troupes anglaises du XIVe siècle, dans un environnement de science-fiction. »
 
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vdb | 8 autres critiques | Jan 20, 2012 |
Crown of Slaves et Torch of Freedom, de David Weber et Eric Flint, sont les deux tomes d’un spin-off de la série « Honor Harrington », qui se situent entre les trois derniers épisodes de la série. Ceux qui, comme moi, ont suivi la série originelle avant de s’intéresser à cette histoire parallèle ont déjà croisé certain des personnages, notamment l’improbable duo d’espions Anton Zilwicki et Victor Cachat, respectivement de Manticore et du Havre (deux nations qui, je le précise pour les ceusses qui ne sont pas au fait des évènements, sont en guerre depuis plusieurs décennies).

C’est dans l’espoir de c0mbler les trous apparus à la lecture de Mission of Honor que j’ai entrepris cette histoire – un peu à reculons, je dois l’avouer. J’avais tort: si ces deux ouvrages ont beaucoup des défauts communs à la série, l’adjonction d’Eric Flint est particulièrement bienvenue et apporte un peu de légèreté à une histoire passionnante – la création d’une nation stellaire d’esclaves libérés et les prémices de la grande bataille contre Mesa –, mais passablement indigeste.

Disons les choses clairement: les derniers ouvrages écrits par David Weber sont d’une richesse indéniable, mais d’un point de vue littéraire, ils sont assommants. C’est un festival de descriptions à rallonge, de plongées dans les arcanes de la politique interstellaire, de digressions historiques et autres monologues internes interminables de personnages secondaires (qui parfois meurent brutalement la seconde suivante), sans parler de la profusion desdits personnages secondaires. Pour un peu, je dirais que je soupçonne David Weber d’être plus un rôliste qu’un auteur.

Pour continuer dans la métaphore rôliste, je dirais que la bonne nouvelle, c’est que si on a un MJ pinailleur, on a aussi droit à un groupe de personnages-joueurs nettement plus pittoresque que la Mary Sue de service. Certes, Zilwicki et Cachat sont eux aussi des gros-bills dans leur genre, mais ils sont gros-bills avec style. Et surtout ils ont avec eux un encadrement de seconds rôles plus ou moins bras cassés – à commencer par le non moins infernal duo des jeunes filles indignes, Berry Zilwicki/Ruth Winton, respectivement fille de l’espion en question devenue reine des ex-esclaves et nièce de la reine de Manticore apprentie-espionne.

C’est marrant, parce qu’à la lecture, j’ai distinctement senti la patte respective des deux auteurs: si c’est de la trame principale et des explications longues et complexes (ou des batailles spatiales), c’est sans doute David Weber; mais dès que les personnages font des bêtises, je parie sur Eric Flint. Je veux dire, je peux compter sur les doigts d’une main les traces d’humour dans les douze tomes des aventures d’Honor Harrington (son retour de prison où elle découvre avec effroi les multiples monuments à sa gloire érigés par tous ceux qui la croyaient morte est un exemple); dans ces deux bouquins, je rigolais en moyenne une fois par chapitre.

Il y a aussi le fait que les personnages ont une vie sexuelle – et pas toujours très politiquement correcte, non plus. Les habitués risque d’être choqués. Moi non, parce que j’avais déjà lu d’Eric Flint (et Dave Freer) Rats, Bats and Vats et sa suite.

Bref, Crown of Slaves et Torch of Freedom sont, à ma grande surprise, deux excellents ouvrages – meilleurs même que certains volumes de la saga originelle. Par contre, vu comment l’histoire est imbriquée dans celle de la série, je peux difficilement les conseiller à des personnes qui ne connaissent pas l’Honorverse ou qui n’ont pas encore lu At All Costs (Coûte que coûte en français).

Signalons pour finir que, comme d’habitude avec Baen Books, les deux volumes en anglais sont lisibles gratuitement en ligne sur le site de l’éditeur.
 
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SGallay | 14 autres critiques | Jan 29, 2011 |
Ce sera mon dernier de la série. je l'ai trouvé bien meilleur que les précédents, non pas à cause de la romance mais à cause des batailles spatiales qui sort enfin des batailles dans un seul système solaire. Enfin presque, la bataille à lieu dans deux systèmes. Ce qui se passe dans la république du Havre pourrais me donner envie de continuer mais je crois avoir fait le tour de la série.

En me basant sur les trois premiers tomes, je trouve la série "passable". L'histoire et les batailles ont leurs lots de suspense, de même que la politique est une part importante mais il y a trois de points qui me chagrinent : Un personnage trop parfait, des batailles et des vaisseaux qui auraient plus leur place sur mer que dans l'espace, une politique manichéenne, etc.

Au final j'ai eu suffisamment de plaisir à lire ces trois premiers tomes, mais je préfère m'arrêter là avant que l'histoire ne m'énerve de trop.½
 
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miniwark | 30 autres critiques | Dec 17, 2010 |
Ce deuxième volume est dans la continuité du premier, mais je le trouve bien bon. Le personnage d'Honor pour commence à être trop parfait à mon gout, l'équipage toujours trop professionnel et honnête et les civils forcement stupides ou obscurantistes. J'ai encore eu plaisir à lire le livre, surtout les batailles, mais je ne pense pas la continuer.½
 
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miniwark | 37 autres critiques | Dec 11, 2010 |
Space opera plutôt agréable qui se lit assez bien, du moins pour ce premier volume. Honor Harrigton se voit confier une mission quasi impossible dans une zone abandonnée et c'est l'occasion de quelques batailles et de quelques coups tordus politiques. Dans l'ensemble ce premier volume est assez agréable hormis quelques passages inutilement trop technique et une fin bien trop prévisible.

Le plus gros reproche que je pourrais faire à l'auteur c'est de s'être trop inspiré de C.S. Forester avec son Horatio Hornblower. Le vocabulaire et les batailles en particulier auraient pu avoir lieu sur mer en lieu et place de l'espace. Cela donne envie de lire l'original au lieu de poursuivre la série.

Quoi qu'il en soit, ce premier volume est très honorable pour une histoire d'aventure.½
 
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miniwark | 116 autres critiques | Dec 11, 2010 |
Je viens de finir Heirs of Empire, de David Weber, le zigoto qui a déjà commis les Honor Harrington. C’est le troisième tome d’une œuvre de jeunesse qui est appelée « trilogie de Dahak » et qui raconte comment les Terriens héritent des cendres d’un empire interstellaire tout en se frittant une menace majeure.

Si le premier tome offre, avec le personnage principal, un bel exemple de Mary Sue, le deuxième donnait dans la bataille spatiale gargantuesque façon E.E. « Doc » Smith et le troisième, lui, se lance plutôt dans la fantasy, avec quatre cadets qui se retouvent sur une ancienne planète impériale retournée à une technologie médiévale.

Soyons clair: si vous n’aimez pas le style de David Weber, vous n’allez pas aimer cette série! Si vous trouvez chouettes les Honor Harrington, vous allez sans doute aimer (même si le premier tome sent quand même très fort le péché de jeunesse). Si vous ne connaissez pas, attendez vous à tomber dans de la SF militaire sympatoche, mais pas complètement décapsulante non plus.
 
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SGallay | 4 autres critiques | Dec 1, 2010 |
Mission of Honor est le dernier volume en date de la série de science-fiction de David Weber qui est centrée autour du personnage de Honor Harrington, officier de la flotte spatiale du Royaume stellaire de Manticore. Mine de rien, c’est du dense: un pavé de 600 pages écrites petit. Il m’a bien fallu le voyage en train de Stuttgart vers Bâle et une poignée d’heure à côté pour en venir à bout. On est loin du côté « roman de quai de gare » des débuts, avec ses couvertures kitsch et ses vaisseaux en forme de double gode (à part les couvertures, toujours aussi kitsch).

Je vous fais grâce de l’histoire depuis le début, sinon pour dire qu’il s’agit d’un univers où plusieurs jeunes nations stellaires se retrouvent à se faire la guerre et jouent de dangereux jeux d’alliance, à l’ombre de l’ancienne Ligue solarienne, centrée autour de la Terre et en pleine déliquescence. Mission of Honor contient pas mal des ingrédients des volumes précédents, à base de combats spatiaux spectaculaires et de haute et basse politique, avec une très nette emphase sur les seconds que les premiers. C’est d’ailleurs un peu le problème du bouquin.

Si les premiers volumes de la série étaient clairement dans le style de science-fiction militaire, les derniers volumes s’en éloignent passablement. L’intérêt est qu’on a, avec le « Honorverse » (qui contient une volée d’ouvrages annexes que je n’ai pas encore lus), un univers spectaculairement complet et complexe, qui dégage un sentiment de crédibilité très appréciable pour quelqu’un comme moi, qui apprécie les mondes bien construits.

Le défaut est que cette richesse se fait souvent au détriment de l’histoire: Mission of Honor semble consister aux deux-tiers en des discussions interminables entre politiciens et/ou militaires, ce qui en plus introduit un foisonnement de noms nouveaux, dont certains ont une durée de vie très brève – au point que l’ouvrage se conclut sur un index des personnages de quinze pages en paragraphes serrés.

Dit plus prosaïquement, j’ai l’impression qu’à l’instar des orateurs qui aiment s’écouter parler, David Weber est un auteur qui aime relire ce qu’il écrit; je peux comprendre: c’est un défaut que j’ai également, à mon bien moindre niveau. Le problème est que ça flingue un peu la narration. C’est clair qu’à ce niveau – Mission of Honor est le douzième chapitre de la série, sans compter les projets annexes – le non-fan aura depuis longtemps décroché, mais ça gâche un peu le plaisir.

D’autant plus que le contenu de l’ouvrage est tout sauf inintéressant: révélations, coups d’éclat et retournements foisonnent. Sans vouloir trop en dire, Mission of Honor marque clairement un tournant dans l’histoire – un tournant un peu prévisible, mais David Weber aime bien jouer avec les fausses pistes, ce qui fait que pour attendue qu’elle ait été, la conclusion reste une sorte de surprise. On se doutait que ça devait arriver, juste pas quand.

En fait, je me dis que les romans de Weber pourraient faire un parfait prototype pour un nouveau type d’écriture, qui se concentrerait sur l’essentiel – la trame et la narration – et proposerait en annexe le remplissage, à savoir les compte-rendus des discussions secrètes, les plans de bataille, les descriptions de style infodump sur telle planète, telle nation, tel personnage, etc. Ce serait d’autant plus malin qu’il existe déjà un wiki du Honorverse très bien achalandé et que Baen Books, malgré le fait qu’ils ont un site qui m’aurait fait honte il y a dix ans déjà, est un éditeur assez malin sur la diffusion de ses ouvrages sur Internet.

Cela dit, plutôt que de recommander la lecture de Mission of Honor, je vous recommande plutôt de lire toute la saga, si ce n’est pas déjà fait. De toute façon, si vous l’avez lue jusqu’ici, vous le lirez. C’est du gros space-opera qui tache, façon E.E. « Doc » Smith, mais traitée de façon moderne, raisonnablement intelligente et, comme mentionné, avec un vrai gros univers bien bigarré et bien complexe derrière.
 
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SGallay | 31 autres critiques | Dec 1, 2010 |
Honor Harrington est un jeune officier de la flotte royale de Manticore. Elle se retrouve pour sa première mission aux commandes d'un croiseur léger au cœur d'un complot fomenté par une puissance étrangère pour envahir une planète qu'elle est chargée de défendre.
Le livre mélange avec habileté combats spatiaux et planétaires, intrigues politiques, espionnage et coups fourrés divers. L'univers est original, très détaillé et cohérent. Il est peut-être un peu trop détaillé d'ailleurs, on se perd parfois dans les explications techniques. Par contre, les relations humaines entre les nombreux personnages ne sont pas négligées.
Un space opera classique mais très efficace!
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grimm | 116 autres critiques | Mar 4, 2010 |
16 sur 16