Philip PullmanCritiques

Ce roman court de Philip Pullman nous replonge dans l'univers de la trilogie À la croisée des mondes. Ce retour est un fugace moment de bonheur, mais si frustrant car beaucoup trop court. Heureusement, l'auteur est depuis revenu à ce monde à travers une nouvelle trilogie.½

Ce deuxième roman de la trilogie de la Poussière se déroule sept ans après les événements décrits dans la trilogie À la croisée des mondes. Lyra est à nouveau le personnage principal, alors que dans le premier roman, Malcolm Polstead et Alice Parslow étaient au centre de l'aventure, prenant soin d'une Lyra âgée de moins d'un an et fuyant les hommes lancés à la recherche de la fille de Marisa Coulter.
La première moitié du livre met en place une intrigue liée à une essence de rose produite en Orient et pour laquelle le Magisterium semble très fortement intéressé. Les personnages principaux de La Belle Sauvage interviennent à nouveau, que ce soit Malcolm et Alice, mais également Farder Coram le gitan, le professeur Hannah Relf ainsi qu'un nouveau membre de la famille Bonneville, Olivier, fils de Gérard. Cette partie est très prenante et on retrouve tout ce qui a fait le succès de La Belle Sauvage.
La seconde partie voit la séparation de Lyra et son dæmon Pantalaimon, chacun d'eux partant dans un voyage à travers l'Europe puis l'Orient, suivis ensuite par Malcolm et Olivier Bonneville. Cette partie faite de déplacements incessants, avec la rencontre de très nombreux personnages secondaires, est plus décousue que la première, nuisant un peu à l'équilibre général du roman même si au final, ce roman est très bon, abordant des problématiques plus adultes que les précédentes œuvres situées dans cet univers.

Ce très court livre d'une quarantaine de pages, annexe à la trilogie À la croisée des mondes, nous replonge avec joie mais aussi avec frstration dans les aventures de Lyra Belacqua. Joie car dès les premières paroles échangées entre Lyra et Pantalaimon, de nombreux très bons souvenirs reviennent en mémoire ; frustration car cette aventure bien trop courte nous laisse vraiment sur notre faim. Dommage !½

Ce roman court annexe à la trilogie À la croisée des mondes nous replonge avec joie dans cet univers. L'auteur a choisi de raconter les circonstances de la rencontre entre Lee Scoresby et Iorek Byrnison. C'est globalement une réussite, même si le format est un peu frustrant pour le lecteur. Une cinquante de pages en plus aurait permis de développer un peu plus le personnage de Iorek Byrnison, qui est ici trop peu développé.

Ce roman, premier tome de la trilogie de la Poussière, renoue avec ce qui a fait le charme, la force et l'originalité de la trilogie À la croisée des mondes de Philip Pullman. Une véritable prouesse !½

Une adaptation réussie de l'incontournable série de Pullman !

Dans le monde de Lyra, chaque humain est relié à un daemon, une partie de son âme qui prend une forme animale.
Lyra a grandi dans une prestigieuse université, recevant de temps en temps la visite de son oncle, un explorateur des terres du nord.
Sa vie bascule, le jour où son ami Roger est kidnappé par les Enfourneurs... Lyra va se lancer à sa recherche.
Les dessins d'Oubreri, nous (re)plonge avec plaisir dans l'univers de Lyra !

Une petite histoire sympathique, pour les fans d'A la croisée des mondes. Il doit probablement plus être vu comme un marche-pied pour le Livre de la poussière, que comme une véritable histoire de la série.

Des romans à suspense à multiples facettes : la Chine des pirates et le Londres de la fin du XIXème siècle; l'atelier de photographie et la fumerie d'opium; l'amitié d'un trio jeune et plein d'idées; la haine d'une vieille femme aigrie et rancunière... Sally, grâce à son imagination, sa gentillesse, sa persévérance et son désir de comprendre la fin tragique de son père, entraîne le lecteur dans une poursuite effrénée. A lire d'une traite!

Des romans à suspense à multiples facettes : la Chine des pirates et le Londres de la fin du XIXème siècle; l'atelier de photographie et la fumerie d'opium; l'amitié d'un trio jeune et plein d'idées; la haine d'une vieille femme aigrie et rancunière... Sally, grâce à son imagination, sa gentillesse, sa persévérance et son désir de comprendre la fin tragique de son père, entraîne le lecteur dans une poursuite effrénée. A lire d'une traite!

Des romans à suspense à multiples facettes : la Chine des pirates et le Londres de la fin du XIXème siècle; l'atelier de photographie et la fumerie d'opium; l'amitié d'un trio jeune et plein d'idées; la haine d'une vieille femme aigrie et rancunière... Sally, grâce à son imagination, sa gentillesse, sa persévérance et son désir de comprendre la fin tragique de son père, entraîne le lecteur dans une poursuite effrénée. A lire d'une traite!

Des romans à suspense à multiples facettes : la Chine des pirates et le Londres de la fin du XIXème siècle; l'atelier de photographie et la fumerie d'opium; l'amitié d'un trio jeune et plein d'idées; la haine d'une vieille femme aigrie et rancunière... Sally, grâce à son imagination, sa gentillesse, sa persévérance et son désir de comprendre la fin tragique de son père, entraîne le lecteur dans une poursuite effrénée. A lire d'une traite!

À la croisée des mondes est une trilogie à la saveur épique qui se destine aux petits comme aux grands. Si la trame est pleine de rebondissements et d’action, la question du rôle de la morale et de la religion est omniprésente dans l’œuvre. Lord Asriel est parti en guerre contre Dieu en personne et veut libérer l’humanité du joug de l’ordre religieux. Tout ça sur fond de mondes parallèles, de puissants artefacts et de « Poussière », mystérieuse substance dont semble se nourrir tout être conscient
Lyra, personnage principal, a été capturée par Mme Coulter, celle-ci voulant la protéger de l’Eglise qui la considère comme un danger. Le roman s’ouvre sur une ruée de tous les protagonistes vers Lyra, considérée par tous comme le grain de sable qui fera basculer le destin des hommes. La bataille amorcée dans le tome précédent entre Dieu et Lord Asriel est imminente, et toutes les créatures vivantes ont choisi un des deux camps. Lyra et Will s’interrogent donc sur le rôle qu’ils doivent tenir et assumeront les choix irrémédiables qu’ils auront à faire.
Le miroir d’ambre est une légère déception en comparaison des deux tomes précédents qui avaient placé la barre très haut. L’intensité dramatique faiblit quelque peu et Pullman « déroule » tranquillement la fin de son histoire. L’auteur a choisit d’expliciter un peu plus les questions morales autour desquelles il a construit son histoire et, même si on l’avait déjà pressenti dans les tomes précédents, les enjeux philosophiques se font plus clairs et plus évidents. La charge anticléricale est lourde dans ce troisième volume, balourde même, et on ne peut pas reprocher à l’auteur de ne pas jouer cartes sur table. Philip Pullman semble considérer que la religion ne sert qu’à cloisonner, borner, castrer l’Homme de ses désirs et l’amputer d’une partie de sa capacité de réflexion. Il a construit toute sa trilogie autour de ce thème et l’a fait avec beaucoup de cohérence et d’habileté. Tous les éléments d’À la croisée des mondes concourent à illustrer cette thèse. Qu’on souscrive aux idées l’auteur ou non ne se rapporte en rien à la qualité de l’œuvre bien évidemment. Au chapitre des regrets : un scénario assez linéaire et moins excitant que ce que l’on attendait, mais il reste des personnages intéressants, insaisissables parfois, des considérations idéologiques intéressantes, une bonne dose d’aventure et de bons sentiments qui font du Miroir d’ambre une conclusion satisfaisante.

Lyra a traversé l’ouverture créée par Lord Asriel et s’est retrouvée dans un monde différent du sien. Toujours soucieuse de résoudre le mystère de la Poussière qui l’a conduit jusque ici et guidée par son aléthiomètre ainsi que Pantalaimon, son Daemon, elle rencontre Will, qui lui est à la recherche de son père. Tout en découvrant comment voyager entre les mondes ils se mettent en quête du mystérieux « couteau subtil » et tentent de comprendre leur place dans le chamboulement cosmologique en cours. Car Lord Asriel réunit une armée gigantesque afin de renverser le Créateur lui-même…
La Tour des Anges est une suite digne de l’ébouriffant premier tome. La trilogie gagne en profondeur et en ampleur et semble s’adresser à un public plus adulte que Les Royaumes du Nord, en effet la charge anti-religieuse se fait plus vivace et brutale, et le scénario n’est pas exempt de passages violents. Lord Asriel, un personnage central de l’œuvre, partant en guerre contre Dieu lui-même, la trilogie prend ici un accent religieux et biblique, et sans doute plus ambitieux que ce que le lecteur aurait pu attendre. L’auteur est toujours aussi ingénieux dans sa manière de dérouler les intrigues, l’histoire est haletante et ne baisse pas en intensité. La force d’À la croisée des mondes, ce sont ces petits moments de souffrance et de violence mêlés à l’héroïsme qui sont distillés avec mesure tout au long des chapitres et donnent à l’œuvre toute sa crédibilité et sa résonance. Les notions de Bien et de Mal sont récurrentes, si finement entremêlées qu’on en reste souvent songeur et surtout admiratif devant le talent de Pullman.½

Lyra, petite orpheline de onze ans, passes ses journées à Oxford, entourée par les Érudits de Jordan College. Sa vie bascule le jour où elle entend parler de la Poussière, une matière ayant visiblement la faculté de faciliter le passage entre les mondes… Alors que des enlèvements d’enfants ont lieu dans tout le pays, elle est précipitée dans l’action et part en compagnie des gitans vers le Nord, où le mystère semble trouver son origine.
À la croisée des mondes est une trilogie de fantasy à destination des jeunes mais qui est en mesure de conquérir un public adulte.
Pullman signe ici un bouquin extra. Le monde qu’il crée est similaire au nôtre, mais possède un léger twist qui le rend passionnant : un appareil qui permet de connaître la vérité, des ours en armure, les humains chacun liés à leurs « daemons », petit animal particulier. Le merveilleux est enchanteur car distillé avec mesure et intelligence. L’auteur parvient aussi à fabriquer des personnages subtiles et complexes, mais qui demeurent brossés de manière simple (le roman est à destination de la jeunesse). Enfin il y a le scénario, tout bonnement excellent, les rebondissements y sont fréquents, et l’auteur pond une histoire digne des meilleurs thrillers. Vraiment il n’y a rien à jeter.½

J'avais aimé l'adaptation du livre et ce n'est qu'après l'avoir vu au cinéma que je me suis plongée dans l'œuvre . Je trouve que le livre est particulièrement destiné aux enfants , une impression que je n'avais guère ressenti quand j'ai vu le film . D'ailleurs,je ne l'ai pas terminé.

un vrai bonheur de lecture à chaque page. On a peur, on pleure, on rit en même temps que l'héroïne. Pullman signe là une trilogie d'une très grande qualité.

Je n'ai pas vraiment aimé ce livre, mais ce n'était pas trop difficile. Les points faibles sont que l'histoire est un peu compliquée et que l'on devient moins intéressé par l'histoire. Le livre ne m'a pas captivée. J'aime généralement le fantastique, alors ce livre n'était pas terrible. (Gita L.)

Oui, j'ai aimé le style d'écriture du livre (roman policier). C'était vraiment un mystère. Je pense que pour moi, c'était moyennement difficile à lire. Je pense que quand Sally était dans le train, c'était un point fort. Ce livre était intéressant parce qu'il y avait du suspense. Je recommanderais ce livre à mes amis parce que ce n'est pas difficile à lire et c'est intéressant. (Tallulah A.)½

Dernière aventure de la série - pour l'instant, peut-être y en aura-t-il d'autres un jour?
Très peu de Sally cette fois, c'est Jim le héros. Peut-être le tome le plus *jeunesse* de la série, avec son royaume imaginaire, toujours agréable à lire et prenant, mais tout de même un peu moins passionnant que les précédents.½

Voilà un livre qui tout en nous faisant vivre des aventures incroyables, en compagnie d'une héroïne attachante et qui a du caractère, du vrai, pas comme ces personnages édulcorés pleins de bons sentiments que l'on trouve habituellement dans ce genre de roman (ne suis-je pas en train de penser très fort à HP, là?). Et ce petit côté insolent qui fait un pied de nez à l'église m'a beaucoup plu :-)

Ce roman, premier tome de la trilogie A la croisée des mondes, se déroule dans un univers parallèle du type fantasy et pourrait être classé aux côtés d’œuvres comme le Seigneur des anneaux, Harry Potter ou les Chroniques de Naria. De prime abord, il semble être construit, comme bon nombre d’ouvrages, sous forme d’une quête initiatique durant laquelle le héros, jeune enfant innocent, va, au fil des épreuves et des expériences, évoluer pour entrer dans l’âge adulte. Pourtant dans ce roman, l’héroïne, Lyra, n’est pas l’archétype du héros de ce genre de littérature. Au lieu d’être comme la plupart de ses petits camarades de fiction, sage, innocente et juste, elle a un penchant pour le mensonge, la fourberie et la manipulation. Est-ce ceci qui a énervé l’Eglise catholique et a engendré une véritable polémique ? Non, c’est plutôt lorsque l’auteur commence par assimiler l’histoire d’Adam et Eve à un conte de fée. Conte de fée qui devient, dans la prose de l'auteur, un nombre imaginaire fondateur des théories de l’Eglise. Cette dernière est, dans le roman, plus généralement présentée comme une organisation maléfique capable de commettre des actes barbares comme la castration. Son but inavoué serait de purifier les hommes en leur enlevant leur part d’animalité, matérialisée dans le monde créé par Pullman, par les daemons. Les daemons (prononcés démons) sont des animaux intimement liés à chaque être humain. Chaque personne possède donc et même intègre une créature pouvant prendre,durant l'enfance et l'adolescence, plusieurs formes animales symbolisant ainsi le caractère et la personnalité encore hésitante et changeante de l’enfant. Lors du passage à l’age adulte, le daemon prend une forme définitive et immuable. Il constitue donc une représentation matérielle du caractère de la personne. Quand certains peuvent se targuer d’être accompagnés d’un noble félin ou d'un rapace, les domestiques sont le plus souvent accompagnés de dociles chiens…
Au-delà du buzz médiatique provoqué par la sortie en film du premier volet, à priori édulcoré, de la trilogie, le livre de Pullman est intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord pour sa dimension imaginaire même si l’on est ici dans un conte assez cruel non exempt de passages violents. Ensuite, mais nous en avons déjà parlé, pour son deuxième niveau de lecture. Enfin c’est une histoire rythmée exempte des longues descriptions qui constituent souvent un travers dans lequel tombent fréquemment ce genre de romans. En conclusion, je dirai, même si je ne suis pas sûr de lire la suite, que c’est un bon divertissement proposant quelques trouvailles intéressantes. Merci à Agnès qui m’a fait connaître cette série grâce à son article. http://aubonroman.blogspot.com/2008/01/la-croise-des-mondes-les-royaumes-du.html

Toujours aussi bien mené et agréable à lire, c'est un plaisir de retrouver Sally, quelques années après les événements du premier livre.
Par contre... cette fin... c'est définitif, je HAIS Philip Pullman :'-(