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Robert Nighthawk (1909–1967)

Auteur de Live On Maxwell Street 1964

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A propos de l'auteur

Comprend les noms: Robert Nightawk, Robert Lee McCoy

Œuvres de Robert Nighthawk

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And This Is Maxwell Street (2002) — Contributeur — 3 exemplaires

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> [Rock&Folk]. Robert Nighthawk, Black angel blues. In: R'n'F n°314 – Les Incontournables du Blues (octobre 1993)
Les paroles sont du genre '/ love my darlin' but my darlin' dont love me" et la pochette, plus bistre, tu meurs.
Alors pourquoi, Grand Dieu, Robert Nighthawk ? Ah ! Déjà, pour commencer, à quarante ans, Robert McCullum décide de choisir un nom qui sonne. Et ça se passe à Chicago. Huit inédits, quatorze titres. De 1948 à 1950, sur les douze premiers, seule la guitare est électrique, et nous avons affaire là à un blues trio. Willie Dixon à la basse (les tout débuts de sa collaboration chez Chess, quand le label s'appelait encore Aristocrat), Sunnyland Slim ou Ernest Lane puis Pinetop Perkins au piano. Au calme, on s'en rend bien compte, Willie Dixon est un bassiste hors pair. Pinetop cavale un peu partout mais le gros drive de l'histoire, c'est Willie Dixon. Bottleneck précis et retour d'accords, la classe du jeu de Robert Nighthawk est une apparition. Naturel renfermé, contact difficile, n'empêche, l'animal en a branché quelques uns. Muddy Waters, Elmore James, Earl Hooker, B B King... A écouter le swing pesant (!) de "Six Three O" et surtout "Return Mail Blues", la plus belle réussite du CD, on comprend. Robert le taciturne laisse aussi la voix charmante, très appliquée, de sa petite amie Nanny s'exprimer sur trois quatre titres. Ça part d'un bon sentiment et ça détend. Toujours à Chicago, avec "Sorry My Angel" et "Someday", deux inédits, on redécouvre là Robert Nighthawk en 64. L'époque où les Stones débarquent au 2120 de la South Michigan Avenue semer le souk dans les studios Chess et leur redonner une pulsion hype ? C'est dans l'air. Une batterie et la seconde guitare de Buddy Guy ne troublent pas Robert Nighthawk, imperturbable dans son trip. Ce sont ses derniers enregistrements, il meurt trois ans plus tard, rectifié par un whiskey empoisonné, à Helena (Arkansas), ville où il est né (1909). Est-ce là l'intégrale de Robert Nighthawk ? Non. Il avait déjà copieusement sévi acoustique dans une vie antérieure, sous le nom de Robert Lee McCoy. Quant aux quatre faces United de 51 et le très recherché single States de 53, on aimerait bien entendre parce qu'il paraît que c'est meilleur que tout. C'aurait pu remplacer, par hasard, la petite récréation finale des huit titres de Forest City Joe Bennie Pugh, enregistrés en 48. Voix/harmonica (à la guitare, un certain JC Cole et on n'en est même pas sûr), Forest City Joe arrive comme un cheveu sur la soupe, mais sympa. On ne nous fera pas croire à une réelle connexion Forest City Joe-Robert Nighthawk. Et pourtant, ils sont tous deux de l'Arkansas ! Plutôt une histoire d'ascendant, difficile à saisir, Forest City Joe sonne tellement plus rural. Ça change... Avec lui, le temps s'arrête, chaleur torride, dehors il pleut. Le souffle du 78 tours ressemble comme deux gouttes d'eau à la pluie qui tombe. Pour un peu, on choperait le Blues. — Vincent Palmer
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Charly RED 29

1. Robert Nighthawk – My Sweet Lovin' Woman (2:48)
2. Robert Nighthawk – Down The Line (2:47)
3. Robert Nighthawk – Sweet Black Angel (3:03)
4. Robert Nighthawk – Handsome Lover (2:54)
5. Robert Nighthawk – She Knows How To Love A Man (3:05)
6. Robert Nighthawk – Anna Lee Blues (3:12)
7. Robert Nighthawk – Sugar Papa (2:50)
8. Robert Nighthawk – Return Mail Blues (3:13)
9. Robert Nighthawk – Good News (3:12)
10. Robert Nighthawk – Six Three O (2:50)
11. Robert Nighthawk – Prison Bound (2:55)
12. Robert Nighthawk – Jackson Town Gal (2:49)
13. Robert Nighthawk – Sorry My Angel (3:30)
14. Robert Nighthawk – Someday (3:00)
15. Forest City Joe – Memory Of Sonny Boy (2:47)
16. Forest City Joe – Special Delivery Man (2:50)
17. Forest City Joe – Shady Lane Woman (2:55)
18. Forest City Joe – A Woman Of Every Street (2:48)
19. Forest City Joe – Sawdust Bottom (2:57)
20. Forest City Joe – Ash Street Boogie (2:51)
21. Forest City Joe – Mean Mistreatin' Woman (2:49)
22. Forest City Joe – Lonesome Day Blues (2:32)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Jul 13, 2019 |

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