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Critiques

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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Nietzsche-Oeuvres-01-La-Pleiade--La-naissance-de-...

> Dans ses Considérations inactuelles, Friedrich-Nietzsche suggère qu'une vache ne connaît ni l'ennui ni la douleur, elle est incapable de se souvenir. Pour nous l'oubli, est une voie directe vers la paix du moment ?
Danieljean (Babelio)
 
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Joop-le-philosophe | Feb 11, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Nietzsche-Ainsi-parlait-Zarathoustra/15506
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=szSZ0ryc5TkC&hl=fr&printsec=frontcover&...

> AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA, par Friedrich Nietzsche. — Seule fiction de Nietzsche, ce livre raconte, sur le modèle de la Bible (paraboles, prophète, annonciation), la vie d'un sage qui nous annonce la mort de Dieu.
-- Ce livre nous met devant l'être humain dans tous ce qu'il a de convictions, dans la perte de ses repères et dans l'horizon nouveau qui s'ouvre devant lui. Il a été écrit à la fin du 19e siècle, mais il n'en est pas moins plus que contemporain. En surface il peut paraître pessimiste, mais si l'on observe bien, nous constaterons qu'il n'y a pas un chapitre qui ne mentionne le mot amour. Ce livre parle donc de l'amour comme recherche de l'humain ici sur terre sans contrebalancement métaphysique. Révolutionnaire, ce livre peut changer notre façon d'aborder le monde. Pour cette raison je croit que lire ce livre plusieurs fois nous donne les matériaux nécessaires à l'artiste qu'est l'être humain pour qu'il puisse créer sa propre vie.
Lucie Riffon (ICI.Radio-Canada.ca)

> AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA est une oeuvre philosophique magistrale. Elle a bouleversé la pensée de l'Occident. « Nietzsche démolit, il sape », disait Gide. Il remet définitivement l'homme en question. Poète-prophète, Zarathoustra se retire dans la montagne et revient parmi les hommes pour leur parler. Sa leçon essentielle : « Vouloir libère. » Son leitmotiv : rejeter ce qui n'est pas voulu, conquis comme tel, tout ce qui est subi. C'est le sens du fameux : « Deviens celui que tu es. » La vertu est souvent le droit du plus faible, elle paralyse tout, désir, création et joie. Le surhomme nietzschéen est celui qui a la plus grande diversité d'instincts qui s'opposent puissamment mais qu'il maîtrise. La pensée de Nietzsche est un défi permanent. Elle échappe à tout système politique.
 La ferveur de sa poésie, sa vigoureuse drôlerie ont donné à Nietzsche une célébrité universelle. Nos contemporains n'ont le choix qu'entre lui et Marx.
Pauline Hamon (Culturebox)
 
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Joop-le-philosophe | 107 autres critiques | Dec 2, 2018 |
Ainsi parlait Zarathoustra se compose de discours, de paraboles, de poésies et de chants répartis en quatre livres. Bien que l'ensemble puisse au premier abord présenter une apparence disparate, Eugen Fink a souligné la forte unité de ce poème. En effet, Zarathoustra commence par annoncer la mort de Dieu, condition préalable à l'enseignement du Surhomme, abordé dans le prologue et dans le premier livre, où la parabole du chameau constitue une annonce de son destin. Le deuxième livre expose la pensée de la Volonté de puissance, qui est la pensée du dépassement de soi conduisant au Surhomme. Puis le troisième livre tourne autour de l'Éternel Retour, affirmation la plus haute de la Volonté de puissance et idée sélectrice destinée à poser les conditions qui dans l'avenir permettront l'avènement du Surhomme. La dernière partie tourne autour des hommes supérieurs et de la tentation de la pitié qui est pour Nietzsche la tentation nihiliste par excellence. C'est pour Zarathoustra le dernier obstacle à l'affirmation de la vie et le début d'une nouvelle transfiguration, avec laquelle l'œuvre se termine, transfiguration vers l'amour et la joie symbolisés par le lion devenu docile et rieur et entouré d'une nuée de colombes.
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vdb | 107 autres critiques | Dec 16, 2010 |
Ainsi parlait Zarathoustra (ou Ainsi parla Zarathoustra). Un livre pour tous et pour personne (Also sprach Zarathustra. Ein Buch für Alle und Keinen en allemand) est un poème philosophique de Friedrich Nietzsche, publié entre 1883 et 1885. L'allemand autorise de traduire Also sprach Zarathustra par Ainsi parla Zarathoustra. Chaque discours se termine par cette formule (à quelques exceptions). L'imparfait en français indiquerait une répétition. Mais l'ensemble du livre présente une progression de discours en discours qui paraît plutôt indiquer que ces discours représentent à chaque fois une étape dans la doctrine de Zarathoustra, ce que marquerait la traduction par le passé simple, Ainsi parla Zarathoustra. Le nom Zarathoustra signifie « celui à la lumière brillante » ; c'est le nom avestique de Zoroastre, prophète et fondateur du zoroastrisme, l'ancienne religion perse. En allemand, il garde cette forme ancienne. Nietzsche l'a choisi car il fut le premier à enseigner la doctrine morale des deux principes du bien et du mal. Ainsi, symboliquement, Zarathoustra abolit-il lui-même sa propre doctrine : « On ne m'a pas demandé — mais on aurait dû me demander —, ce que signifie dans ma bouche, dans la bouche du premier immoraliste, le nom de Zarathoustra, car c'est juste le contraire qui fait le caractère énormément unique de ce Perse dans l'histoire. Zarathoustra, le premier, a vu dans la lutte du bien et du mal la vraie roue motrice du cours des choses. La transposition en métaphysique de la morale conçue comme force, cause, fin en soi, telle est son œuvre. Mais cette question pourrait au fond être considérée déjà comme une réponse. Zarathoustra créa cette fatale erreur qu'est la morale ; par conséquent il doit aussi être le premier à reconnaître son erreur. » Le livre comporte quatre parties, et commence par un prologue. Selon les déclarations de Nietzsche, chaque partie fut composée en une dizaine de jours. Néanmoins, les brouillons des textes infirment cette affirmation, et Nietzsche voulait sans doute parler de la phase finale d'écriture. Il a décrit, dans Ecce homo, la violente inspiration qui l'avait saisi lors de la composition de ce poème : « Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d'absolu, de force, de divinité... C'est dans le cas de l'image, de la métaphore, que ce caractère involontaire de l'inspiration est le plus curieux : on ne sait plus du tout ce qui est symbole, parallèle ou comparaison : l'image se présente à vous comme l'expression la plus juste, la plus simple, la plus directe. Il semble vraiment, pour rappeler un mot de Zarathoustra, que les choses mêmes viennent s'offrir à vous comme termes de comparaison. »
Nietzsche considéra cette œuvre comme le péristyle de sa philosophie, et Le Gai Savoir et Par-delà bien et mal comme ses commentaires, l'un écrit avant le texte, l'autre l'expliquant d'une manière trop cultivée pour être accessible. Nietzsche présente lui-même ce livre comme un « 5e évangile », il veut en faire l'équivalent des poèmes de Goethe et des textes de Luther[3]. Ainsi parla Zarathoustra est ainsi à la fois un long poème et une œuvre de réflexion sur une nouvelle promesse d'avenir pour l'homme. Mais c'est aussi une parodie[4]. Zarathoustra se retirant dix ans dans la montagne, et sentant un jour le besoin de partager sa sagesse, rappelle le séjour du Christ dans le désert, et certains passages du quatrième livre font songer à la cène. Les symboles religieux ou ésotériques sont également très nombreux. Enfin on ne peut s'empêcher de songer à François d'Assise, modèle d'amitié entre les hommes et les animaux.
 
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vdb | 107 autres critiques | Dec 16, 2010 |
Crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau (Götzen-Dämmerung oder wie man mit dem Hammer philosophiert ; le sous-titre est parfois traduit : Comment philosopher à coup de marteau, mais cette traduction peut induire en erreur) est une œuvre du philosophe Friedrich Nietzsche écrite et publiée en 1888 et conçue comme un résumé de sa philosophie. Le titre est une référence ironique au Crépuscule des dieux de Richard Wagner. Elle est composée d'un avant-propos, de dix chapitres et d'un extrait d'Ainsi parlait Zarathoustra (« Le marteau parle »). Le livre est divisé en 11 parties :
I-Maximes et Pointes
II-Le Problème de Socrate
III-La Raison dans la philosophie
IV-Comment un monde vrai devint enfin une fable, Histoire d'une erreur
V- La morale comme manifestation contre nature
VI- Les quatre grandes erreurs
VII- Ceux qui veulent rendre l'humanité meilleure
VIII- Ce qui manque aux allemands
IX –Flâneries d'un inactuel
X- Ce que je dois aux anciens
XI- Le marteau parle
Se distingue dans cet ensemble les maximes suivantes (les plus connus) :
* "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort".
* "La sagesse trace des limites même à la connaissance ".
Par ailleurs, Nietzsche se redéfinit comme un homme posthume ("les hommes posthumes- moi par exemple-") et on peut percevoir, sinon une influence du moins une communauté de pensée avec Spinoza: "le remords est indécent "quand ce dernier affirme "qui se repend est doublement malheureux".
 
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vdb | 12 autres critiques | Dec 16, 2010 |
Ecce homo est une autobiographie à la fois parodique et philosophique de Friedrich Nietzsche. C'est aussi le dernier ouvrage original, avant la période de démence de ses dernières années de vie. Rédigé en 1888, il fut publié à titre posthume en 1908. Nietzsche écrit Ecce Homo à l’automne 1888, au crépuscule de son existence lucide (la folie l’emportera en janvier 1889). Il a alors à son actif de nombreux ouvrages critiques et novateurs, qui sont les fruits d'une décennie de travail. Parmi les plus célèbres, Le Gai Savoir, Ainsi parlait Zarathoustra, Généalogie de la morale, Par-delà bien et mal. Mais toutes ces œuvres n'ont rencontré aucun succès lors de leur parution. Nietzsche a été lu, mais souvent mal compris, mutilé, modifié : « Ceux qui croyaient avoir compris quelque chose à mon propos, c’est qu’ils avaient tant bien que mal fait de moi quelque chose à leur image ». S'il écrit Ecce Homo, c'est précisément pour combattre cet état de fait. Cet ouvrage d'auto-présentation a en effet pour but de présenter à la face du monde la véritable nature de Nietzsche, et de donner aux lecteurs le moyen d'interpréter correctement son œuvre. Car ce que Nietzsche craint le plus au monde, c'est d'être mal compris, et d'être confondu avec ses ennemis mortels ; c'est-à-dire, en vrac : les idéalistes, les saints, les prophètes, les vertueux, les fondateurs de religion. Ecce Homo, malgré sa brièveté, est donc l'un des livres les plus importants pour comprendre la pensée nietzschéenne dans son originalité. Au cours de ces quelque cent pages, Nietzsche invente un nouveau type d’écriture, tonitruant et virtuose, qui lui permet de réaliser son programme de « philosophie à coups de marteau ». Nulle part - hormis peut-être dans Le Crépuscule des idoles -, Nietzsche n'est aussi clair, dense et brillant. La tradition philosophique universitaire a longtemps déconsidéré Ecce Homo, et l’a rangé d’office dans la catégorie des livres mineurs. L’œuvre posait en effet deux problèmes :
* D’une part, elle pouvait apparaître trop personnelle, trop autobiographique, et insuffisamment argumentative. De la part d’un philosophe déjà sulfureux (Nietzsche), une œuvre aussi originale était malvenue. De nombreux critiques se sont alors accordés pour dire qu’elle participait, non de la philosophie, mais de la simple littérature autobiographique.
* D’autre part, certains ont prétendu que l’ouvrage était excessivement poétique et fantaisiste, brouillon, contradictoire, et qu’il relevait tout bonnement de la pathologie mentale. Cette critique revenait à affirmer que la folie – qui devait frapper Nietzsche quelques mois après l’écriture d’Ecce Homo, en janvier 1889 – était en fait déjà à l’œuvre dans les pages de ce dernier livre.
En réalité, l’originalité et l’étrangeté fondamentale de cette œuvre ne sont pas le résultat d’un manque de rigueur philosophique, ou d’une santé mentale défaillante. Ils constituent une réponse rigoureuse et inventive à des problèmes philosophiques précis.
 
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vdb | 18 autres critiques | Dec 16, 2010 |
Le Gai Savoir est un ouvrage de Friedrich Nietzsche, publié en 1882, sous le titre original Die fröhliche Wissenschaft, la gaya scienza. Dans sa préface, Friedrich Nietzsche contextualise son projet : de ses provenances toutes de soupçons et de souffrances morales, faisant explicitement référence à une certaine appréhension de la psychologie en tant que libératrice des affres de la maladie, à l'antiquité grecque qu'il affectionne particulièrement pour ce que les Grecs anciens auraient été, de son avis philologique "superficiels... par profondeurs !", en passant par la conjecture que les personnes de sa trempe sont destinées à vivre une existence tragique, ressentie comme délivrance, par opposition "au troupeau", qui se nourrirait de certitudes satisfaites.... Il s'agit de 63 poèmes espiègles et d'anecdotes contrastées, mis en vers et rimés, comme en amuse-gueule avant les cinq livres, de même que les 13 Chansons du prince Vogelfrei en appendice interviennent comme en récréation, à moins que les cinq livres soient leur prétexte, pour ce que Friedrich Nietzsche y traduit pleinement, sa gaieté, en écho au §84 sur L'origine de la poésie, où il pose la question : « N'est-ce pas une chose extrêmement plaisante que de voir les philosophes les plus sérieux, si sévères qu'ils soient le reste du temps avec toute certitude, en appeler sans cesse à des sentences de poètes pour assurer force et crédibilité à leur pensée ? » Entre l'amuse-gueule et la récréation, ou bien l'essentiel encadrant les cinq livres, Friedrich Nietzsche joue littérairement sur cette ambiguïté, relevant ainsi l'ambivalence même de sa conception de l'existence, saisie entre la recherche de la vérité intrinsèquement mortelle, et l'illusion intrinsèquement vitale (cf. Par-delà bien et mal), ou relevant encore le couple dynamique Dionysos/Apollon : le premier, principe chaotique et, le second, principe esthétique, où les sens donnent forme au chaos, produisant l'illusion de l'intelligibilité du monde, alors qu'il ne s'agirait que d'anthropomorphismes. Friedrich Nietzsche dit du Gai savoir, dans Ecce homo, qu'il est une introduction à Ainsi parlait Zarathoustra, de même que Par-delà bien et mal est, toujours selon Nietzsche dans Ecce homo, son commentaire.
 
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vdb | 23 autres critiques | Dec 16, 2010 |
Par-delà bien et mal. Prélude d'une philosophie de l'avenir, (Jenseits von Gut und Böse - Vorspiel einer Philosophie der Zukunft) est une œuvre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche, publiée en 1886. Le titre fut traduit en Par-delà le bien et le mal par Henri Albert. Néanmoins, la traduction Par-delà bien et mal rend mieux compte du fait que Nietzsche entend se placer au-delà d'un couple de valeur, et non de chacune de ces valeurs considérées seules. Le livre paraît après Ainsi parla Zarathoustra et avant la Généalogie de la morale, « qui complète et éclaire » Par-delà bien et mal. Il comporte une préface, neuf parties et un postlude, Du haut des monts, qui est un poème. Les neuf parties sont composées de 296 aphorismes, une forme que Nietzsche privilégie habituellement. Le titre se place dans une perspective immoraliste de la morale et des préjugés moraux. Il s'agit de dépasser « la croyance aux oppositions des valeurs » (aphorisme 2) qui, selon lui, n'est qu'un préjugé de métaphysicien.
Theodor Fritsch, antisémite et futur député nazi, fit une recension de Par-delà bien et mal. Il déclara y avoir trouvé une « exaltation des juifs » et une « âpre condamnation de l’antisémitisme », et il considéra Nietzsche comme un « philosophe superficiel » ne disposant d' « aucune compréhension pour l’essence de la nation » et cultivant « des bavardages philosophiques de vieilles commères ». Les affirmations de Nietzsche à propos des juifs sont, écrit Fritsch, « les idioties superficielles d’un pauvre savant de pacotille, corrompu par les juifs. » (Source : Montinari.)
 
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vdb | 77 autres critiques | Dec 16, 2010 |
Utile pour commencer à lire Nietzsche, à prix bas. ;)½
 
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Aurus | Oct 9, 2008 |
 
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rouzejp | Sep 2, 2015 |
12 sur 12