Photo de l'auteur

Ryū MurakamiCritiques

Auteur de Miso Soup

105+ oeuvres 6,108 utilisateurs 236 critiques 33 Favoris

Critiques

Anglais (204)  Français (16)  Espagnol (4)  Allemand (2)  Danois (2)  Néerlandais (2)  Finnois (1)  Portugais (Portugal) (1)  Norvégien (1)  Catalan (1)  Tchèque (1)  Portugais (1)  Toutes les langues (236)
16 sur 16
Relu 20 ans plus tard... je trouve le tout terriblement daté.½
 
Signalé
Nikoz | 13 autres critiques | Dec 3, 2019 |
Hiromi et ses amies sont lycéennes. Pour gagner un peu d’argent et pouvoir répondre aux appels de la publicité, elles se rendent à des ”rendez-vous arrangés”. Un roman désenchanté sur une pratique courante au Japon, sur une jeunesse féminine esclave de la consommation, et masculine incapable d’entrer en relation avec l’autre. Une écriture déstabilisante, intériorisée et pourtant constamment imprégnée de messages extérieurs, qu’ils soient télévisuels, publicitaires ou musicaux. Une plongée dans la part sombre du Japon.½
 
Signalé
Steph. | 1 autre critique | Nov 4, 2019 |
Quasiment impossible à noter... d'énormes défauts et reste pourtant très lisible.½
 
Signalé
Nikoz | 27 autres critiques | Nov 3, 2019 |
D'habitude je suis client des romans de Ryū Murakami. Ils se déroulent souvent dans un japon désenchanté en proie à la violence gratuite. Il ose choquer et raconter des histoires sordides qui font réagir. Ce roman n'échappe pas à la règle puisque la violence est à peu près le seul thème du livre. Le vide laissé volontairement à côté de celle-ci met en exergue le non sens de l'existence, du nihilisme pur. Pour en revenir à l'histoire, il s'agit pour schématiser d'un gros règlement de compte entre deux bandes. Ceux qui se livrent une lutte sans merci ne font pas partie d'un gang comme les Yakuzas mais sont une bande de jeunes en pleine régression et un groupe de femmes ayant comme point commun d'avoir raté leur vie et de se prénommer Midori.
En orchestrant l'affrontement de ces deux groupes de paumés, Murakami illustre parfaitement le déclin de la société nipponne. Le rendu est très graphique, on se croirait parfois dans un dessin animé, une BD ou quelque chose de très stylisé comme Kill Bill.
J'oubliais de vous donner une explication pour le titre. Il est tout simplement inspiré par la passion commune de l'ensemble des protagonistes pour le karaoké.

Le tableau semblait assez savoureux — en tout cas à mon goût. Pourtant, je n'ai pas été convaincu et je me suis même ennuyé ferme voire agacé. Les raisons sont nombreuses à commencer par les personnages qui sont à peine survolés par l'auteur et que j'ai eu beaucoup de mal à distinguer — c’est vrai que quand toutes les filles s’appellent Midori c’est un peu plus compliqué. L'histoire ne décolle pas et, pour couronner le tout, la mise en texte utilise des procédés pour transposer certaines expressions orales qui rendent la lecture extrêmement pénible. Si vous aviez décidé de découvrir Ryū Murakami commencez par un autre livre. http://www.aubonroman.com/2012/04/chansons-populaires-de-lere-showa-par.html
 
Signalé
yokai | 27 autres critiques | Apr 1, 2012 |
Autour de la figure centrale du Raffles Hotel, symbole d'un monde nostalgique, se croisent des existences vécues ou encore fantasmées. Trois personnages , Kariya, photographe désabusé, Takeo, jeune aventurier et Moeko, actrice fragile et excentrique, prennent la parole, tour à tour. Leurs voix s'entremêlent et leurs histoires s'entrelacent pour révéler les tempêtes individuelles et les malentendus qui accompagnent la passion de deux êtres égarés dans leur solitude.
 
Signalé
vdb | Jan 7, 2012 |
Kenji, un jeune Japonais de vingt ans, gagne sa vie en guidant des touristes dans le célèbre quartier louche de Kabukichô, à Tôkyô. C’est en compagnie de Frank, un client américain, qu’il parcourt durant trois nuits les lieux de plaisir de Shinjuku : trois nuits de terreur auprès d’un meurtrier inquiétant avec qui il joue au chat et à la souris. Ce roman court et percutant laisse une sorte d’amertume, un goà»t métallique pareil à celui du sang qui imprègne ces pages minutieuses décrivant – comme l’auteur l’avait magistralement fait dans son roman Les Bébés de la consigne automatique – l’agonie d’un monde sans à¢me et voué à la solitude. » La littérature, nous dit Murakami, consiste à traduire les cris et les chuchotements de ceux qui suffoquent, privés de mots… En écrivant ce roman, je me suis senti dans la position de celui qui se voit confier le soin de traiter seul les ordures. »
 
Signalé
vdb | 66 autres critiques | Dec 12, 2011 |
C'est l'histoire d'un guide non officiel du Japon underground, un jeune homme. Son rôle est de guider les touristes au travers des méandres du Japon du sexe. En cette fin d'année, à l'approche des fêtes de Noël, il doit accompagner un client américain qui va, dès les premiers contacts, lui laisser une impression bizarre, froid dans le dos. La raison n'est pas rationnellement explicable, est-ce lié à son attitude, à son visage ou à son discours ?
Attention de ne pas confondre l'auteur de ce roman avec son illustre homonyme prénommé Haruki. Il s'agit bien de Ryu Murakami qui est lui aussi un auteur japonais rencontrant un grand succès. Les thèmes qu'il exploite sont souvent liés à la place de l'individu dans une société malade. Je garde un souvenir très présent de la lecture de Parasites qui date pourtant de plusieurs années. Si l'histoire n'est plus très claire dans ma mémoire, l'impression qu'elle y a laissé est encore vive. C'est une oeuvre profondément dérangeante, l'auteur va loin et ose tout pour créer le malaise qu'il recherche. Je n'ai donc pas été surpris en lisant Miso soup. Le schéma est même un peu similaire. Un individu malade devient le virus d'une société japonaise déjà profondément gangrénée. L'auteur voit ses personnages comme des tumeurs attaquant un corps malade représentant la société.
La haine, l'intention de nuire, naît d'émotions négatives nommées chagrin, solitude, rage. Elle naît d'un gouffre béant qu'on sent à l'intérieur de soi, comme si on nous avait pris quelque chose d'important, comme si on nous avait découpé un bout de chair au couteau.

Le contexte du monde de la nuit et du sexe n'est ici qu'un prétexte, un révélateur permettant d'observer les personnages sous la lumière crue des néons des peep shows. Le récit est maitrisé, la tension s'accroit au fil des pages et devient palpable.
J'ai bien cru ne pas avoir l'explication de ce titre paraissant assez inopportun dans ce contexte. Vous savez certainement que la soupe Miso est un plat traditionnel japonais très populaire. Comme moi, il vous faudra attendre la fin du livre pour découvrir le rapport entre ce plat et l'histoire. Bonne lecture. http://www.aubonroman.com/2011/11/miso-soup-par-ryu-murakami.html½
 
Signalé
yokai | 66 autres critiques | Nov 12, 2011 |
Miso soup commence comme un roman policier et finit comme un guide philosophique. Au début, c'est assez ennuyeux car on se dit que l'on va lire le Xème livre sur un tueur en série et que cette fois-ci, il y aura l'exotisme japonais en plus. On prend son mal en patience, avec son lot prévu de petites déconvenues. Puis le malaise s'installe, comme il s'installe chez Kenji, le narrateur, car Franck est là. Franck, un américain venu hanter les quartiers chauds de Tokyo, qui cherche du sexe, à outrance. Le malaise s'installe non pas à cause de Franck, mais parce que Franck sert de révélateur à Kenji sur l'état de la société japonaise, de cette société en apparence puritaine mais qui n'a plus aucune espérance en elle, plus d'espérance que celle de la ventrouillade et de la fouilletonade (l'art de s'en mettre plein les fouilles). Le milieu du livre est particulièrement pénible à cause des scènes sanglantes dans ce bar à tapinage triste comme la mort. La seconde partie du roman est une longue explication sur le pourquoi des crimes, vus comme la manière paradoxale de se relier à la vie, manière de trouver du piquant dans un monde peuplé d'ores et déjà de cadavres ambulants. L'auteur n'a pris le prétexte du crime en série que pour faire acte de dénonciation de ce Japon qui selon lui s'en va dans une longue dérive et est déjà entré en agonie. De même que les prédateurs régulent les troupeaux malades, Franck apparaît au terme de ce livre curieux comme un régénérateur social... ce qui ne l'excuse pas non plus.

On ferme ce livre avec un sentiment de nausée, un mal-être général. Le style est fluide, net et sans bavure. C'est un bon "polar" car il va au-delà des limites de ce genre littéraire. Par ses remarques sur la société japonaise, Miso Soup ne trace pas de frontière nette entre le mal et le bien, ces catégories si tranchées dans la littérature américaine. Tout est plus flou, les certitudes sont mises à mal, au point que l'on viendrait à prendre l'auteur des crimes en sympathie et à vouer aux Gémonies les clients des hôtels de passe. Peut-on finalement soigner le mal par le mal ? L'auteur semble répondre par une acceptation bienveillante. Pas moi.
 
Signalé
Veilleur_de_nuit | 66 autres critiques | Jan 25, 2011 |
Le choc entre deux mondes (un américain au Japon), augmenté par le fait que le personnage principal est un serial killer, dont on analyse en détail les interactions avec les autres.

Les scènes de violence sont un peu trop gore à mon goût, et mais elles sont cependant nécessaires pour appréhender le personnage. Mon premier livre de Ryû Murakami, et probablement pas le dernier.
 
Signalé
vetilles | 66 autres critiques | Nov 9, 2010 |
Que de déception. Je suis une amatrice des anciens romans de Murakami et peut-être du coup suis je un peu dure. Mais j'ai été vraiment très déçu par ce roman qui parle de la prostitution des lycéennes au japon. Le parti pris "Warhol" ralenti une intrigue déjà lente. Les passage publicitaire n'apporte rien de mon point de vu. Alors oui c'est glauque mais toute angoisse est tué dans l'œuf par la lenteur. Finalement on attend quelque chose qui ne viens jamais.
 
Signalé
Alambrine | 1 autre critique | May 31, 2010 |
Une histoire, hallucinante, ou se mêle folie, meurtre, haine, amour. Deux garçon abandonnés dans des consignes automatiques, deux orphelins élevés ensemble, deux fou liés pour la vie.
Un des romans de Murakami Ryu que j'ai le plus apprécié de par son histoire et sa vision toujours glauque et pleine d'images forte du japon moderne.
A lire absolument si l'on aime plonger dans la noirceur des esprits malade le temps d'un roman.
 
Signalé
Alambrine | 13 autres critiques | May 20, 2010 |
Un livre, très lent, une ambiance dérangeante mais qui stagne. De longues échappées dans l'esprit du personnage principal complétement coupé de la réalité. Autant de chose qui rendent ce livre, lent et difficile à apprécier. J'ai été très déçu par rapport aux autres livres du même auteur,qui sont, selon moi, bien plus fort.
 
Signalé
Alambrine | 1 autre critique | May 3, 2010 |
Un livre simple à lire à l'univers bien particulier. Les sujets sont plutôt adultes comme certaines situations.
Les personnages sont nombreux et au final tous très attachant. surtout le personnage principal Ryu qui se trouve être un personnage très agréable à suivre.

Le livre se lit vite et à la fin, on plus qu'envie de trouver un autre murakami à se mettre sous la dent.
 
Signalé
shinitaan | 29 autres critiques | Jan 7, 2008 |
Un American Psycho japonais. Sur l'univers otaku. Intrigant.
Relecture en oct 2013. Une deuxième baffe pour moi.
 
Signalé
Luc_Bertrand | 1 autre critique | Dec 17, 2007 |
Si j'avais encore 16 ans, peut-être aurais-je été plus séduit par cette expérience narrative volontairement déshumanisée. Mais sincèrement, passé une partouze et un mauvais trip, force est de constater que tout cela est bien vain et surtout, très intellectualisé.½
 
Signalé
hubertguillaud | 29 autres critiques | Oct 9, 2006 |
16 sur 16