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Jean-Claude Marol

Auteur de Fin'Amor

13 oeuvres 20 utilisateurs 7 critiques

Œuvres de Jean-Claude Marol

Fin'Amor (1998) 3 exemplaires
Blason, langue vivante (1999) 2 exemplaires
Paroles de troubadours (2000) 2 exemplaires
Le rire du sacré (1999) 2 exemplaires
Tu m'fais pas peur ! (1994) 1 exemplaire
La vie réenfantée (1996) 1 exemplaire
La saturée de joie. Anandamayi (2001) 1 exemplaire
Sois sage (1994) 1 exemplaire
Pli urgent (1984) 1 exemplaire
Tout reprendre à zéro (1998) 1 exemplaire

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Critiques

> TOUT REPRENDRE À ZÉRO, Marol (dessins), Robert Faure (préf) - Ed. Dervy Livres. — Il n’y a rien à dire sur des dessins humoristiques. Ils “fonctionnent” ou ne fonctionnent pas, un point c’est tout. D’ailleurs, ces 108 dessins de Marol mériteraient plus le qualificatif d’ “amoristiques”, et en tous cas, ils ne sont manifestement pas faits pour se… marrer. Ils projettent simplement, sur le microcosme de la méditation et du développement personnel, un regard naïf, impudique, décapant. Celui d’un observateur qui connaît bien le milieu du “spirituel”, dans lequel il se promène “avec des "zéros dans les yeux”. Marol prend plaisir, semble-t-il, à mettre le doigt là où ça fait mal : à l’endroit du mensonge et des préjugés. Ses titres de chapitres, d’ailleurs, parlent d’eux-mêmes : “Qui fuis-je ?” ; “Y a-t-il un prochain dans la salle ?” ; “L’union fait la farce” ; “Qu’est-ce que vous méditez?”… La préface, remarquable, de Robert Faure, dresse un tableau cinglant des dix péchés capitaux du stagiaire de base, celui qui passe sa vie à courir de maître en maître sans jamais cesser de tourner en rond autour de son petit moi — au nom du Soi ! —, sans jamais percevoir autre chose que la terrible solitude du méditeur de fond…
Nouvelles Clés, (17), Mai/Juin 1991, (pp. 82-83)
… (plus d'informations)
 
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Joop-le-philosophe | Mar 17, 2023 |
> Bibliographie + Extraits : https://www.anandamayi.one/all-media/livres-et-documents
> BIBLIOGRAPHIE de… Mâ Ananda Moyî : https://www.librarything.fr/work/31625712/book/257393026

> L'ARBRE DE LA TOUTE JOIE, par Thierry Cazals
A propos de La Saturée de joie - Anandamayi, de Jean-Claude Marol
Marol nous a quitte le 8 octobre dernier, quelques semaines après la publication de son dernier livre « La Saturée de Joie », traduction littérale de Anandamayi. Thierry Cazals a lu ce livre pour nous.
Après avoir publié en 1994-95 plusieurs recueils de paroles de Ma Anandamayi, Jean-Claude Marol, telle une boussole frissonnante, a senti à nouveau le besoin de s'approcher du mystère de Ma.
De cette plongée dans ces eaux premières - une plongée à la fois vaste et extrêmement « affûtée » - est né un essai, La Saturée de joie, qui nous donne une image ample et vivifiante de l'arbre que fut et demeure Ma Anandamayi.
• Un arbre aux multiples racines, sillonnant quantité de terreaux, d'humus et de sédiments, croisant en chemin d'innombrables sources souterraines. Que ce soient les hymnes fulgurants du Rig Veda (il y a 6000 ans), les stances toujours neuves des Upanishad (il y a 2500 ans) ou les chants des poètes vagabonds du Bengale, les racines de Ma enlacent toutes les sèves de l'Inde, se faufilent allègrement au-delà des enclos de l'Orient et de l'Occident (le parallèle entre les paroles de Ma et les Évangiles chrétiens est à ce titre très éclairant), pour atteindre librement les profondeurs du non-quoi-que-ce-soit. C'est incontestablement une des réussites de l'essai de Jean-Claude Marol : nous permettre de traverser toutes les strates de ce corps (comme se nommait elle-même Ma Anandamayi), vagabonder librement sur toutes les rivières et les affluents qui l'ont nourri, ensemencé, fécondé. De l’Inde Védique au Mahabharata, en passant par les Tantra, Marol tire le rideau sur toute la largeur de la scène pour que nous puissions mieux savourer la Joie tourbillonnante de la Danseuse…
• Pas de chaussures étroites, pas d'ornières où marcher derrière elle. L'arbre de Ma se manifeste par la spontanéité et la souplesse de ses branches. Toujours renouvelées, jamais statiques, comme un chant improvisé à l'instant devant nous, non pour nous enjôler ou nous consoler, mais pour nous faire basculer là où elle nous attend…
Vous voulez quelque chose sur quoi vous appuyer, semble-t-íl ?
L'appui pour passer au-delà est que cette question d'appui et de non-appui disparaisse !
là est l'appui sans appui !
Ma Anandamayi tire malicieusement le tapis de prière sur lequel nous sommes assis.
Car elle ne nous veut pas bien sages, gentiment disciplinés.
Mais vivants.
À vif !
C’est comme l'éclair qui fait cligner de l'oeil et s'exclamer : Ah dit la Kena Upanishad.
Ma pratique volontiers ce yoga de l'éclair.
• Cette filiation avec l'éclair et la foudre (qui frappe là où on ne l'attend pas) explique peut-être un autre secret de l'arbre de Ma : la variété infinie des fruits qu’il porte. Ma n'a jamais cherché à imposer tel ou tel mode de vie, restreindre la quête ultime à tel ou tel chemin, préférant vivifier et fertiliser chacun dans la voie qui était la sienne. Où il est question d'infini, la variété des approches est aussi infinie et les révélations sur ces chemins sont illimitées, disait-elle.
Au final, La Saturée de joie, dans ses multiples efflorescences, réussit à réconcilier des approches généralement incompatibles : humour et érudition, vision décapante et dévotion, saveur poétique et extrême précision.
On l'aura compris, l'essai de Jean-Claude Marol n'est pas un livre-mausolée, une colonne de marbre supplémentaire ajoutée au temple consacré à cette grande figure spirituelle.
Il s'agit plutôt d’un livre-jungle, où il fait bon s'aventurer, se perdre et se retrouver, se surprendre et se laisser saisir.
Kabir, Tagore, Shankaracharya, Lalla (une poétesse-yogini du Cachemire), mais aussi, et c'est plus surprenant, l'apôtre Thomas, les poètes médiévaux Perdigon ou Gautier de Coincy (auteur des Miracles de Notre Dame)… mille visages, mille bouches à travers lesquels la Mère du Monde se laisse chercher et deviner.
Car, nous interpelle Jean-Claude Marol, ce dont il s'agit se limite-t-il à l’Inde des années 1896-1982 ? À force d'idolâtrer une figure, d'approcher le Réel uniquement par son écorce, ne limite-t-on pas la circulation mystérieuse des sèves ?
Écoutons à nouveau la voix de l'arbre : Qui va où ? Qui vient d'où ? Alier et venir, n'a aucun sens pour ce corps. Ce qui était avant, existe à l'instant. Où pourraient se glisser vie et mort ?
Dès le début de son essai, Jean-Claude Marol annonce la couleur, en nous racontant un de ses rêves : Pour faire connaître Ma Anandamayi à un groupe d’amis, je choisis une photographie d'elle qui m’est particulièrement chère et que je garde rangée depuis longtemps. Elle est voilée d’une fine pellicule de poussière quand je la ressors de son tiroir. Je l’essuie avec un coton pour lui rendre sa fraîcheur. Ahuri, je constate que mon coton efface toute trace du portrait et révèle une simple transparence…
Cette transparence est un tremplin immédiat, un escalier sans marche qui nous relie à l'instant-même à la Joie.
La transparence est la seule couleur qui permet d'accueillir toutes les couleurs, le seul visage capable d'embrasser tous les visages - sans enfermer, ni rejeter, ni diviser.
Mais cette invitation immédiate à rejoindre la Joie ne veut pas dire pour autant que nous y sommes déjà, qu'il n'y a rien à faire et qu'il suffit de se laisser bercer par le doux clapotis des apparences.
Un visiteur : Je n'ai aucune aspiration spirituelle. Je suis heureux comme je suis !
Ma : C’est merveilleux ! Nous-mêmes, nous étions en train de parler du bonheur. Pourquoi vous contenter de dire votre point de vue. Montrez-nous cet état afin qu'on en profite !
(Ma sourit, le visiteur aussi ; il convient qu'il n'en était pas là !)
On le voit, Ma avait le sens de la répartie, elle discernait à la seconde-même l'humour des situations !
Dans la dernière partie de son essai, Jean-Claude Marol laisse une grande place à ce Grand Jeu. Ma s'y montre souvent abrupte, falaise vertigineuse, sans aspérité où nous raccrocher :
Question : Pourquoi êtes-vous venue dans ce monde ?
Ma : Dans ce monde ? Je ne suis pas quelque part… Je suis moi-même reposant en moi-même.
Mais la falaise n'est pas rigide. Nulle distance dans ses paroles, nulle position à tenir ou maintenir. Les paroles de Ma sont joueuses et jongleuses, n'hésitant pas à retourner à la racine-même des mots :
Le monde (sangsara) est un cirque où le clown (sang) fait son numéro pour servir la Réalité essentielle (sara).
Quand elle ne choisit pas le silence pour « s'exprimer », Ma utilise des paroles directes et vigoureuses, des paroles d'action (même s'il s'agit finalement d’atteindre l'absolu « non-agir ») :
Question : Comment puis-je savoir quel est le bon chemin pour moi ?
Ma : Si vous restez derrière vos volets et votre porte close, quel peut être le chemin ? Sortez ! Le chemin apparaîtra de lui-même !
Sortez !
Voilà le fond de la pensée de Ma : sortez des présupposés que vous avez sur le corps, l'esprit, la vie, la mort, la libération, la réincarnation…
Sortez, sortez : et pour cela, rentrez en vous ! Plongez !
Rejoignez la matrice première d’avant les naissances-et-les-morts !
Dans cet art du plongeon immédiat, ce judo du retournement spontané, Ma ne propose pas de réponses figées, prêtes à devenir un corpus théologique, mais des paroles renversantes, des mots de feu, destinés à faire fondre cette gangue de glace derrière laquelle nous n'aurons jamais qu'une vue trouble et fracturée du monde et de nous-mêmes.
Sortez, plongez !
Voilà, à quoi nous invite La Saturée de joie : revenir à la source, nous désaccoutumer de nos habitudes, nous éloigner de notre éloignement, mourir à notre mort, et plonger, plonger dans l'eau vive de notre Naissance… ?
*Toutes les citations de ce texte sont extraites de :
La Saturée de joie - Anandamayi, de Jean-Claude Marol, éditions Dervy, 2001, 220 pages, 95 F.
Lire egalement :
- Vie en jeu. Propos de Ma Anandamayi réunis par jean-Claude Marol, éditions l’Accarias-l’Originel, 1995.
- Une fois… Ma Anandamayi, Album photographique. Le Courrier du Livre, 1995.
- En tout et pour tout, Paroles et photographies réunies par Jean-Claude Marol. Le Fennec, 1994.
- Ce Corps. Paroles de Jésus et Ma Anandamayi, traduites par Jean-Yves Leloup et Jean-Claude Marol, choisies par Frances Delbecq et Thierry Cazals, éditions A.L.T.E.S.S., 1999. (Thierry CAZALS)
Infos Yoga, (36), Février/Mars 2002, (pp. 10-11)
… (plus d'informations)
 
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Joop-le-philosophe | Feb 11, 2022 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Marol-Le-Rire-du-sacre/231353

> LE RIRE DU SACRÉ, de Jean-Claude Marol - coll Essais Clés, Albin Michel. — Ne confondons pas sacré et tristesse !
Les questions les plus graves peuvent être envisagées avec humour. Le mot “spirituel” n’a-t-il pas le double sens de ce qui est drôle et de ce qui a trait à l’essentiel ? Certes, beaucoup d’esprits religieux ont des figures tristes. Mais c’est surtout le signe d’une vie intérieure rabougrie, d’une bigoterie en contradiction avec la nature même de la réalité “transcendante”, ou “illuminée” qu’ils professent. Jadis, l’Inquisition alla jusqu’à condamner au bûcher les malheureux qui osaient prétendre que Jésus-Christ avait ri (c’est le thème du célèbre roman d’Umberto Eco, Le Nom de la Rose). Et les intégristes de tout poil ne sont pas, on le sait, du genre rigolo. En réalité, cela devrait tout simplement suffire à disqualifier l’ensemble de leurs discours. La meilleure preuve de l’adéquation entre le rire et le sacré, est le recueil que vous tenez entre vos mains. L’humoriste Jean-Claude Marol y a rassemblé des centaines d’histoires, de paraboles, de contes, venus de tous les horizons, et où l’on voit les plus grands sages rire de toutes les manières possibles : - à ventre déboutonné, comme dans les histoires entre moines, qu’ils soient taoïstes ou chrétiens ; - pince-sans-rire, comme dans les enseignements zen, où un maître se sert de l’humour - souvent décapant - pour remettre un élève dans la voie ; - ou encore avec une tendresse jubilante, par exemple dans les histoires et les contes des initiés soufis. Pour constituer ce recueil, Jean-Claude Marol est allé fouiller toutes les grandes traditions. Les histoires qu’il y a découvert, tantôt sont nées parmi les fidèles, qui les ont charriées en les transformant au fil des siècles (on pense tout de suite à une foule d’histoires juives), tantôt font littéralement partie du corps principal de la tradition (là, on pense notamment à l’Extrême-Orient, mais on sera surpris de trouver, parmi les grands classiques de l’humour sacré, des histoires évangéliques et coraniques).
Le Rire du Sacré est un livre facile à lire. On peut l’ouvrir à n’importe quelle page et prendre du plaisir !

- Voir aussi sur le même thème : Comment prendre la vie du bon côté ?

*Source: Nouvelles Clés
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Joop-le-philosophe | Aug 4, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Marol-En-tout-et-pour-tout--ma-anandamayi/888576
> Bibliographie + Extraits : https://www.anandamayi.one/all-media/livres-et-documents
> BIBLIOGRAPHIE de… Mâ Ananda Moyî : https://www.librarything.fr/work/31625712/book/257393026

> Dans la collection « Communion », un livre intitulé « En tout et pour tout », paroles de Ma Anandamayi « un des plus grands maîtres du XXe siècle », (A. Cahn) présentées et traduites par Jean-Claude Marol avec de très belles photos de la sainte et aussi de paysages, de scènes de vie en Inde (Ma Anandamayi est née le 1er mai 1896) (Claude HUREL)
Carnets du Yoga, (170), Juin 1995

> En tout et pour tout, MA ANANDAMAYI, textes choisis, traduits et préfacés par J.C. Marol, Collection Communion, Ed. Le Fenec. — “Quand les enjeux sont extrêmes, des êtres extrêmes apparaissent. La renomée d’une femme, Sri Mâ Anandamayi, qui a drainé auprès d’elle des millions d’humains, a débordé les limites du continent indien. Les innombrables familles spirituelles inclues dans l’hindouisme, des populations musulmanes, bouddhistes, des occidentaux de toutes provenances, de toutes confessions et même sans confession, ont été vivifiés par sa présence, envahie de JOIE, TOUTE JOIE....
Infos Yoga, septembre/octobre 1995

> Chez Le Fennec éditeur En tout et pour tout, des textes de Ma Anandamayi recueillis par Jean- Claude Marol avec des photos superbes qui remportent une totale adhésion :
« Ceux qui ne cherchent pas à se connaître se suicident à chaque instant ».
Nouvelles Clés

> « Dans la vision réelle, il n’y a pas “un qui voit” ni “le vu”. La vision réelle est sans yeux. En elle, il n’y a pas place pour la division. » (Ma Ananda Mayi)
L’Inde fête à partir du 1er mai 1995 le centenaire de la grande sainte Ma Ananda Mayi : deux livres* paraissent à cette occasion avec des textes d’elle qui nous remettent face à nous-mêmes. Celui des éditions du Fennec présente de plus d’admirables photos et celui des éditions L’Originel des paroles plus roboratives, voire zen, dans leur abrupte formulation. Un hommage-vérité à celle qui sut incarner dans sa vie l’unité transcendante des religions.
* Ma Ananda Mayi, En tout et pour tout, présentée par Jean-Claude Marol, éd. Le Fennec
*Vie en jeu, Ma Ananda Mayi, éd. L’Originel
Nouvelles Clés, HORS-SÉRIE N° 4, «Communiquer pour vivre», (p. 95)
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Signalé
Joop-le-philosophe | Jun 5, 2020 |

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