Philip G. Epstein (1909–1952)
Auteur de Casablanca (Two-Disc Special Edition)
A propos de l'auteur
Œuvres de Philip G. Epstein
Chicken Every Sunday [playbill] — Playwright — 2 exemplaires
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Epstein, Philip G.
- Date de naissance
- 1909-08-22
- Date de décès
- 1952-02-07
- Sexe
- male
- Nationalité
- USA
- Lieu de naissance
- New York, New York, USA
- Lieu du décès
- Hollywood, California, USA
- Lieux de résidence
- Hollywood, California, USA
- Études
- Pennsylvania State University
- Professions
- screenwriter
playwright - Relations
- Epstein, Leslie (son)
Epstein, Julius J. (brother)
Epstein, Theo (grandson)
Epstein, Anya (granddaughter) - Organisations
- Warner Bros.
- Prix et distinctions
- Academy Award for Best Screenplay (1944)
- Courte biographie
- Philip G. Epstein and his twin brother Julius J. were born to a Jewish family on the Lower East Side of New York City. Their parents Sarah and Henry Epstein owned a livery stable at a time when horses were still widely-used in the city. He and Julius both graduated in 1931 from Pennsylvania State University, where they were boxing champions. After graduation, the Epsteins went to Hollywood, hoping to find work in the movie business. They became successful screenwriters at Warner Brothers. The Epsteins are best known today for their Academy Award-winning screenplay for the classic Casablanca (1942), written with Howard Koch and Casey Robinson (uncredited). The Epstein brothers also collaborated on The Man Who Came to Dinner (1942), Arsenic and Old Lace (1944), and Mr. Skeffington (1944), among others. The Epsteins also wrote plays, reaching Broadway twice with "And Stars Remain" in 1936 and "Chicken Every Sunday" in 1944. In 1932, Philip married Lillian Targan, with whom he had a son, Leslie Epstein, a novelist and writing teacher. Philip's grandson Theo Epstein is a baseball executive who previously served as the general manager of the Boston Red Sox. His granddaughter Anya Epstein is also screenwriter. Philip died at age 42 in 1952.
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- 4.4
- Critiques
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- ISBN
- 62
- Langues
- 3
Humphrey Bogard est inoubliable en patron de cabaret américain désabusé qui a dû échapper à l'ennemi en s'installant dans la ville de Casablanca. Une ville où l'on attend indéfiniment et où l'on tâche d'échapper à l'ennui comme on peut, dans l'espoir fou d'obtenir un hypothétique laisser-passer à destination d'un pays libre, en cette période très critique de 1942. Qui se cache derrière le personnage de Rick qu'il incarne, qui boit abondamment, refuse systématiquement de s'asseoir à la table de ses clients, s'illustre par des propos distanciés, laconiques, désespérés ou cyniques? On le comprendra au regard qu'il réserve un soir à l'irruption d'une femme qui a enjoint le pianiste de chanter un air que Rick avait banni de son cabaret.
Le réalisateur offre un rôle aussi subtil que complexe à la très belle Ingrid Bergman, personnage à l'origine d'un chagrin d'amour inconsolable. Une femme reconnaissante, une femme amoureuse, tiraillée entre son profond attachement pour un héros de la guerre auquel elle doit tout et son amour pour un homme qu'elle a rencontré à Paris, alors que les Nazis s'apprêtaient à envahir la ville.
Les amours qui naissent pendant les guerres sont sûrement les plus beaux et les plus bouleversants. Par leur caractère fragile, insensé, suspendu, improbable, éphémère, contrarié, et bien souvent impossible. L'amour que l'on voit naître au cours d'un flashback à Paris -seul moment du film où l'on s'extrait de la chaleur moite de Casablanca- est de ces amours-là.
Le soin apporté aux dialogues force l'admiration et explique que tant de répliques soient passées à la postérité. Il en va de même pour les images, plans et tableaux du film, parfaitement maîtrisés. Le film a ainsi de quoi nourrir au-delà de toutes attentes le cinéphile exigeant qui se contenterait d'écouter ou de regarder le film, respectivement sans l'image ou le son.
En bon mélo, Casablanca comprend des séquences d'une forte charge émotionnelle que le spectateur gardera en mémoire: le visage de Bogart sur un quai de gare, sous la pluie battante, où se lit le désespoir de l'amour perdu, la Marseillaise entonnée à pleins poumons pour contrer un hymne nazi, la scène finale (qui ne se raconte naturellement pas) en sont sûrement les exemples les plus marquants.
Si le film rend hommage aux héros de la résistance face au joug nazi, à l'idéal de liberté incarné par les alliés, il n'en dépeint pas moins les aspects moins reluisants de la corruption, des petits arrangements, des lâchetés et perfidies de tout poil qui régnaient dans ce théâtre de guerre (le personnage du capitaine Renault est particulièrement réussi par l'ambiguïté qui le caractérise). L'un des intérêts du film est également d'avoir pris le parti de rendre l'anti-héros (Humphrey Bogard) bien plus humain et attachant que le héros lisse et convenu incarné par Paul Henreid. Même si l'anti-héros sait finalement dépasser ses intérêts personnels pour se mettre au service d'une plus grande cause, c'est à l'humain (trop humain) qu'on veut aussi rendre hommage.
Il en ressort du film de Michael Curtiz une force et une efficacité décuplées.
Quoi qu'il en soit, parmi tous les mots pour s'exprimer sur le film, celui de "fascination" pourrait bien être être le plus juste.… (plus d'informations)