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Chico Buarque

Auteur de Budapest

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A propos de l'auteur

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Œuvres de Chico Buarque

Budapest (2003) 487 exemplaires
Spilt Milk (2009) 261 exemplaires
Turbulence (1991) 202 exemplaires
My German Brother (2014) 118 exemplaires
Chapeuzinho Amarelo (1997) 103 exemplaires
Benjamin (1995) 93 exemplaires
Calabar (Em Portuguese do Brasil) (1993) 36 exemplaires
Gota d'água (1975) 35 exemplaires
Fazenda Modelo: Novela Pecuária (1992) 26 exemplaires
Ópera do Malandro (1978) 18 exemplaires
Tantas palavras (2006) 13 exemplaires
Chico Buarque (1900) 6 exemplaires
Construcao (1990) 5 exemplaires
A banda (2017) 4 exemplaires
Chico Buarque de Hollanda (1966) 4 exemplaires
Vida (2010) 4 exemplaires
Mein deutscher Bruder (2016) 3 exemplaires
Meus Caros Amigos (1900) 2 exemplaires
Chico (1999) 2 exemplaires
Sinal Fechado (1900) 2 exemplaires
Chico Canta (Calabar) (2006) 2 exemplaires
Ces gens-là (2019) 2 exemplaires
As Cidades (2010) 2 exemplaires
Estancia modelo 1 exemplaire
Desafinado 2 1 exemplaire
Opera do malandro 1 exemplaire
The Classic Years 1 exemplaire
Construçao 1 exemplaire
Chapelzinho Amarelo 1 exemplaire
Dolce Samba - Vol. 1 1 exemplaire
Paratodos 1 exemplaire
Valsinha 1 exemplaire
Roda Viva 1 exemplaire
Cinema 1 exemplaire
Favourites 1 exemplaire
Cacada; Calice 1 exemplaire
Letra e música 1 exemplaire
Focus- Chico Buarque (2007) 1 exemplaire
Gota d`agua 1 exemplaire
Disturbo 1 exemplaire
Chico Artista Brasileiro (2015) 1 exemplaire
Ópera do malandro 1 exemplaire
Chico Buarque De Mangueira 1998 (1998) 1 exemplaire
Para Todos (1994) 1 exemplaire
O Chapeuzinho Amarelo 1 exemplaire
Perfil 1 exemplaire
Fados 1 exemplaire

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Critiques

J’ai mis deux mois à lire ce livre : je l’ai emprunté une première fois à la bibliothèque en papier (je l’ai rendu alors qui ne me restait que quarante pages … depuis trois semaines parce que les deux cent premières je les ai lu rapidement) et une deuxième fois en numérique et il a fallu le rappel de fin de prêt pour m’obliger à lire les quarante dernières pages.

Ce livre avait tout pour me plaire, mais je ne l’ai compris qu’à la dernière page. Au final, il ne m’a plu mais que moyennement et je ne le recommanderai pas à tout le monde.

Jugez plutôt : le père du narrateur, qui n’est autre que l’auteur, est un critique littéraire très apprécié au Brésil (personnellement, j’avais compris qu’il était plutôt comme responsable d’une sorte de bibliothèque nationale mais la quatrième de couverture dit critique littéraire donc je m’incline). La maison est pleine à craquer de bouquin : dans le salon, dans les chambres des deux fils de la maison (ils n’ont pas le droit d’avoir leur propre décoration) … Le père se consacre uniquement à la lecture et reste allongé des heures à lire (cela correspond plutôt au profil du critique littéraire, je vous l’accorde). C’est la mère qui lui passe les livres qu’il veut lire (car c’est elle qui les range et les époussette et elle sait donc parfaitement où ils sont). C’est donc une famille un peu particulière qu’a eu l’auteur : entre une mère qui adule un père, absent, toujours dans les livres. En plus de cela, il n’a jamais été proche de son frère. L’auteur est plutôt un intellectuel (il cherche à se rapprocher de son père qui totalement absorbé ne voit rien) tandis que son frère est un coureur de jupons et briseurs de cœur (et c’est l’auteur qui récupère les pots cassés bien évidemment).

Un jour, le narrateur fait tomber un livre duquel s’échappe un bout de papier. Ce bout de papier lui apprend l’existence d’un frère allemand, que son père a eu avant la Seconde Guerre mondiale avec une allemande. Celle-ci souhaite savoir si il veut s’en occuper. Sa mère connaît forcément l’existence de ce papier et donc du frère allemand, elle qui est si maniaque avec les livres du père. Ne parlons pas du père, il est forcément au courant. Le narrateur décide de n’en parler à personne (de sa famille en tout cas) et de mener sa petite enquête.

Ce n’est pas une enquête méticuleuse, mais un peu comme au fil de l’eau ; il la mène en dilettante en fait. Il découvre des événements, des nouveaux papiers ou de nouveaux faits un peu par hasard à chaque fois, comme si le destin lui donnait un coup de pouce. C’est la première chose qui m’a déçue car je m’attendais à une enquête méticuleuse, découvrir des pans de l’histoire du Brésil et de l’Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale et en fait ce n’était pas le cas.

Entre ces petites découvertes, le narrateur nous raconte sa vie et ses divagations. Avant de tout savoir, il imagine complètement l’histoire, la vie de son frère, ses traits … Plutôt que de découvrir le « véritable » frère allemand, le lecteur découvre le frère allemand fantasmé par l’auteur. Je trouvais que c’était tout de même assez bizarre comme manière de raconter (surtout si on se base sur le titre du livre). Lors de la jeunesse du narrateur, une dictature militaire s’installe au Brésil. Il voit coup sur coup la disparition d’un ami proche et celle de son frère, complètement innocent et qui s’est fait embarquer car il accompagnait une jeune femme (l’amie de l’ami proche du narrateur), qui elle était suspecte, mais lui c’était uniquement pour le sexe, disons le franchement. Là encore, on a très peu de détail (à mon goût) sur l’installation de la dictature, sur les disparitions, l’angoisse de la famille ou quoi que soit (alors que la mère de l’ami proche remue ciel et terre). Le narrateur semble dans son monde fantasmé et les parents complètement anesthésié ; l’absence se fait ressentir mais c’est tout. On parle du frère comme d’un parent éloigné absent. J’ai trouvé que c’était très étrange à la lecture.

Le temps passe, le frère brésilien ne réapparaît pas mais le narrateur continue la quête de son frère allemand (l’enquête va quand même durer une quarantaine d’années). En lisant, je n’avais pas du tout compris le parallèle qu’il y avait entre les deux frères absents du narrateur. En fait, il abandonne la recherche de son frère brésilien car il sait qu’il y a peu d’espoir de le revoir vivant (même s’il se l’imagine errant dans la ville) mais espère le retrouver (avec ses traits) en la personne de son frère allemand. Et cela, je ne l’ai compris qu’à la dernière page, par une phrase. Quand j’ai fini le livre, je me suis sentie flouée parce que j’ai eu l’impression que l’auteur avait fait sa thérapie avec moi. Le manque de construction, l’impression qu’il tournait autour de ce qui aurait normalement dû l’intéresser, tout s’est expliqué à la lumière de cette phrase. Normalement, il aurait dû digérer son histoire, avant d’écrire son livre, non ?

Le fait que finalement l’auteur cherche à résoudre son problème est contrebalancé par le fait qu’il est pressé. À plusieurs reprises, je me suis dit qu’il était pressé par quelque chose, qu’il allait trop vite pour décrire la scène et l’action. Quand il s’essouffle, il change de chapitres (et parfois cela n’a rien à voir).

Une lecture mitigée, qui pourtant avait tout pour me plaire.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
CecileB | 2 autres critiques | Oct 4, 2016 |

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