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Tonino Benacquista

Auteur de Malavita

40+ oeuvres 1,898 utilisateurs 43 critiques 7 Favoris

A propos de l'auteur

Séries

Œuvres de Tonino Benacquista

Malavita (2004) 355 exemplaires
Saga (1997) 253 exemplaires
Quelqu'un d'autre (2001) 244 exemplaires
Trois carrés rouges sur fond noir (1990) 103 exemplaires
Tout à l'ego (1999) 86 exemplaires
La Maldonne des sleepings (1989) 86 exemplaires
Malavita encore (2008) 83 exemplaires
Homo erectus (2012) 74 exemplaires
Le serrurier volant (2008) 72 exemplaires
The Family [2013 film] (2013) — Writer — 58 exemplaires
Les Morsures de l'aube (1992) 56 exemplaires
Nos gloires secrètes (2013) 31 exemplaires

Oeuvres associées

ID: Crimes of Identity (2006) — Contributeur — 7 exemplaires
La bibliothèque des écrivains. Le livre qui a changé leur vie (0201) — Contributeur — 3 exemplaires

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Critiques

Scénario bien ficelé et lecture agréable.
 
Signalé
bulgroz | Jul 24, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Benacquista-Coeur-Tam-Tam/21866

> Dans un univers très poétique, un vieil expatrié de retour au pays pense en avoir fini avec la vie. Le maire le pousse à vendre sa propriété pour y construire une raffinerie, les voisins de moquent de lui. Tout bascule quand des énergumènes pénètrent dans sa maison pour lui voler un livre. L’aventure reprend alors le dessus et il va alors réaliser son rêve : retrouver l’Afrique. Très bon scénario et très bon dessin, rythme parfait et drôle, mais cela manque un peu de recul sur le phénomène colonial.
Revue Silence, mars 2004

> COEUR TAM-TAM, de Olivier Berlion & Tonino Benacquista. — On vient souvent à une BD par son dessin, attiré par un trait, une découpe, une perspective, une expression. Quitte à se satisfaire, tant bien que mal, d’un scénario approximatif. Coeur tam-tam, c’est plutôt l’inverse : le scénario est immédiatement imparable.
Il s’appelle Eugène, il est vieux et seul mais coule une retraite plutôt paisible. Oh, il a bien ses petites contrariétés : le maire de son village veut à tout prix racheter son lopin de terre pour implanter une raffinerie, les gamins se moquent un peu de lui, mais ça va. Pour Eugène, le temps s’écoule assez paisiblement. Jusqu’au jour où une bande d’affreux cagoulés, armés jusqu’aux dents, déboulent pour lui faire la peau. Ils recherchent un livre qu’Eugène a écrit il y a des années, quand il s’occupait d’une palmeraie en Afrique. L’oeuvre de sa vie, 282 pages d’une extraordinaire précision, l’ouvrage de référence sur la culture du palmier à huile, épuisé depuis des lustres. Le seul exemplaire encore existant, Eugène le conserve précieusement dans sa cabane. C’est qu’Eugène est né avec un don qui ne sert à rien : il est capable de faire pousser des palmiers dans n’importe quel point de la planète. Tout le monde s’en fout. Et tout le monde à tort. Car, quand on s’arrête un instant à l’ombre d’un palmier, on voit bien qu’il est là, le sens de la vie.
Une bouffée de fraîcheur, un regard sur l’ailleurs, un petit bout de bonheur. Et un bien beau scénario (... pas si mal dessiné !) signé Tonino Benacquista. Coeur tam-tam oscille entre réalisme et fantaisie pure.
Avec quelques détours réjouissants par l’ethnologie amusante, la sociologie urbaine (ah, les relations de voisinage dans une bourgade de province...) et le polar classique de pure facture, dialogues savoureux à l’appui.
L’Afrique vue par Benacquista et Berlion possède un petit air de Tintin au Congo plutôt rigolo.
Les décors sont soignés, servis par un sens subtil de la lumière. Il y a ici de la nostalgie, de la tendresse, pas mal d’humour et un vrai suspense. Mais jamais de cynisme, de mépris ou de “morale de l’histoire” (ou alors, peut-être, celle selon laquelle voler un voleur n’est pas vraiment du vol). À la fin, le lecteur se dit qu’Eugène a tout compris du bonheur. Lequel est finalement aussi simple qu’une partie de cartes à l’ombre d’un palmier africain, sous le regard protecteur d’un grand serpent à l’air nonchalant. Une BD qui laisse des traces. Ed. Dargaud (Yves BLANC)
Nouvelles Clés, (42), Été 2004, (p. 74)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Feb 24, 2019 |
Ce dernier opus de Tonino Benacquista est la suite attendue de 'Malavita'. En le lisant, j'ai apprécié de retrouver les personnages du premier tome, la famille Blake, qui est toujours sous la houlette du FBI dans le cadre de la protection de témoins. En effet, après avoir fait des vagues dans le premier tome en Normandie, nous les retrouvons cette fois-ci à Mazenc, un village de la Drôme provençale. M. Blake étant devenu auteur de romans, il continue à chercher des idées pour le prochain; sa femme a ouvert une boutique à Paris et cette distance lui permet de s'épanouir. Le fils essaie de se reconvertir et d'éviter le même destin mafieux que son père et la fille tombe amoureuse d'un homme en manque de volonté et d'affirmation de soi. Bref, même si ce dernier livre n'a pas forcément autant d'action que le premier, on continue de s'attacher au destin des personnages. La prose est toujours aussi bonne et la fin est assez particulière, quand on suit les péripéties de M. Blake, mais assez drôle quand on y pense. Car M. Blake est un problème récurrent et il n'y a pas dix mille façons de régler ce problème. Je recommande ce livre pour 'boucler la boucle', même si ce livre est un peu moins intéressant que le premier.… (plus d'informations)
 
Signalé
soniaandree | 2 autres critiques | Mar 11, 2018 |
En ce moment, je n'arrête pas de lire des romans de gangsters, des comédies, plutôt. "Malavita" correspond à cette humeur, et je suis contente de mon choix: la famille "Blake", famille de gangster repenti (M. Blake), est relocalisée à Cholon-sur-Avre (fictif), dans le cadre de la protection de témoins. Du moins, c'est ce qui arrive quand on a fait coffrer le Parrain de tous les Parrains aux Etats-Unis. Leur installation en Normandie (depuis la côte d'Azur) ne se fait pas sans situations cocasses et événements qui s'enchaînent. La voix narrative correspond aux états d'âmes des personnages et rajoute à la charactérisation. Le style d'écriture est assez facile à lire, il y a de l'ironie et de l'humour, ce qui me plaît beaucoup. Comme j'ai habité à côté de l'Avre en Normandie pendant 4 ans, j'apprécie d'autant plus les références locales. Bref, je recommande la lecture de ce livre pour son humour et aussi pour se mettre de bonne humeur.… (plus d'informations)
 
Signalé
soniaandree | 16 autres critiques | May 22, 2017 |

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