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Jean-Claude Izzo (1945–2000)

Auteur de Total Khéops

16+ oeuvres 2,427 utilisateurs 85 critiques 5 Favoris

A propos de l'auteur

Crédit image: www.unionsverlag.com

Séries

Œuvres de Jean-Claude Izzo

Total Khéops (1995) 792 exemplaires
Chourmo (1996) 490 exemplaires
Solea (1998) 398 exemplaires
Le soleil des mourants (1999) 227 exemplaires
Les marins perdus (1997) 202 exemplaires
Vivre fatigue (1996) 90 exemplaires
Loin de tous rivages (2000) 6 exemplaires
L'aride des jours (2001) 2 exemplaires
Mein Marseille (2003) 2 exemplaires
to mauro tragoudi tis massalias (1999) 1 exemplaire
SOLEÁ 1 exemplaire
Viure cansa 1 exemplaire
Viure cansa 1998 1 exemplaire

Oeuvres associées

Plaatsen van misdaad : fragmenten uit dertien topthrillers (2004) — Contributeur — 4 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Izzo, Jean-Claude
Nom légal
Izzo, Jean-Claude
Date de naissance
1945-06-20
Date de décès
2000-01-26
Sexe
male
Nationalité
France
Pays (pour la carte)
France
Lieu de naissance
Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Lieu du décès
Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Lieux de résidence
Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Professions
rédacteur en chef du journal La Marseillaise (communiste)
Prix et distinctions
Trophée 813 (1995)
Prix ​​sang d'encre (1996)
La municipalité de Frontignan dans l'Hérault, baptisée le 6 juillet 2002, à l'occasion de la 5e édition du Festrival du roman noir, espace culturel de la ville, "Espace culturel Jean Izzo"
L'équipe pédagogique du collège public inaugurée à Marseille en septembre 2005 dans la zone euro-méditerranéenne (2e arrondissement) a décidé de rendre hommage à l'écrivain dans son nom de cet établissement situé en plein cœur de la zone portuaire de la Joliette, qui était si chère
La ville de Châteauneuf-les-Martigues a donné le nom de l'auteur à son pôle culturel regroupement la médiathèque, l'école de musique et les archives municipales en 2008
La ville de Châteauneuf-les-Martigues a donné le nom de l'auteur à son pôle culturel regroupement la médiathèque, l'école de musique et les archives municipales en 2008 (tout afficher 7)
La ville de Châteauneuf-les-Martigues a donné le nom de l'auteur à son Pôle culturel regroupant la médiathèque, l'école de musique et les archives municipales en 2008
Courte biographie
Son père est né en Italie à Castel San Giorgio et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents immigrés espagnols. Le père d’Izzo est barman dans différents établissements avant de se fixer au bar de l’Amicale Ajaccienne (démoli en 1943), place de Lenche. Sa mère travaille comme couturière rue de Rome.

En 1964, Jean-Claude Izzo est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une grève de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison et perd quelque quinze kilogrammes durant cette période.

Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise.

En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille et rédige des articles dans différentes revues, dont La Vie mutualiste et Viva.

En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal, il publie dans la Série noire Total Khéops, lauréat du trophée 813 du Meilleur roman francophone et gros succès public. C'est le premier volet de la Trilogie marseillaise, ayant pour héros l'enquêteur Fabio Montale, policer déclassé et fils d'immigrés appréciant la poésie, le jazz, la pêche et les femmes et dont le nom a été inspiré à Izzo par le poète italien Eugenio Montale.

En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops, qui remporte le prix Sang d'encre. Il s'installe à Saint-Malo.

En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages et le roman Les Marins perdus, ainsi que des nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste.

En 1998, il publie Solea, dernier volet de sa trilogie marseillaise, où il consacre une analyse poussée et documentée de la Mafia.

En 1999 paraît Le Soleil des mourants.

Il meurt prématurément d'un cancer en janvier 2000, à l'âge de 54 ans1.

Membres

Critiques

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Izzo-Les-Marins-perdus/10057

> LES MARINS PERDUS, par Jean-Claude Izzo (J'ai lu, 2002, Poche, 320 pages). — Un matin pluvieux dans le port de Marseille. Les trois marins de l'Aldébaran se lèvent, "le moral poissé dans la grisaille". Voilà cinq mois que leur cargo est à quai : leur armateur, non content de sa faillite, a pris la fuite. Le navire et son trio sont condamnés à attendre que la justice s'intéresse à leur avenir. D'ici-là, il faut survivre, entre la mer et la terre, où ils fréquentent d'autres êtres à la dérive, en quête du sens de l'existence. Marseille, la belle, veille sur eux tel "un éblouissement.(...) Une femme qui s'offre à ceux qui arrivent par la mer" et rappelle à leur souvenir "le bonheur, simple, qui descend du ciel vers la mer".
Jean-Claude Izzo, chantre de Marseille, qu'il met en scène comme un personnage dans tous ses romans, notamment dans sa trilogie "noire" (Total Khéops, Chourmo, Solea), est aussi fasciné par le destin des êtres en perdition, par ce moment de bascule qui les précipite dans l'irréparable, les bannit du bonheur. Son dernier roman, Le Soleil des mourants est consacré aux hommes perdus derrière les initiales "SDF"…
Laure Anciel, Amazon.fr
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Signalé
Joop-le-philosophe | 5 autres critiques | Feb 2, 2019 |
> Babette, jeune journaliste marseillaise, a de gros ennuis. Le rêve de sa vie, un grand reportage sur la mafia dans le Sud de la France, est sur le point d'aboutir. Mais à quel prix ! Il lui a déjà coûté la vie de son amant et elle est poursuivie par d'impitoyables tueurs. Réfugiée dans les Cévennes, elle envoie son travail à son ami, l'ancien policier Fabio Montale. Aussitôt, les morts s'accumulent autour de lui. La rage au ventre, Montale cherche à venger les innocents mais cette fois-ci, l'adversaire est de taille !
Après les mythiques Total Khéops et Chourmo, Solea vient clore de façon très pessimiste cette trilogie marseillaise dûment documentée. Une impressionnante descente aux enfers, au plus profond des magouilles financières les plus sordides et de la méchanceté humaine la plus noire. On en ressort édifié, le sang glacé et le souffle coupé. Indispensable !
Sophie Colpaert, Amazon.fr
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 15 autres critiques | Jan 30, 2019 |
> Fabio Montale a démissionné de la police et son amie Lole l'a quitté. Seul, la quarantaine oisive, il se voit couler des jours paisibles dans son cabanon marseillais avec vue sur la mer. Mais Gélou, sa belle cousine, arrive en larmes : son fils Guitou a disparu. On retrouve bientôt son corps à côté du cadavre d'un historien algérien réfugié en France. À quelle histoire Guitou était-il mêlé ? Qui a pu être assez ignoble pour tuer ce gosse ? À la recherche de l'assassin, Montale retourne dans les quartiers nord de Marseille. Sur fond de chômage, de drogue, de racisme et de montée intégriste, il cherche à qui profite cette corruption ambiante et omniprésente nourrie de peur et de bains de sang.
Après Total Khéops, voici le deuxième volet de la trilogie marseillaise qui bouleversa tous ses lecteurs et se termine par Solea. Un roman noir résolument ancré dans la violence de son époque. L'ensemble est ponctué de superbes moments poétiques avec des recettes de cuisine qui mettent l'eau à la bouche et donnent une irrésistible envie de Sud.
Sophie Colpaert, Amazon.fr
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 16 autres critiques | Jan 30, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Izzo-Le-soleil-des-mourants/10056

> LE SOLEIL DES MOURANTS, par Jean-Claude Izzo (2006, chez Babel, Poche, 224 pages). — Ce qui intéresse Jean-Claude Izzo, ce n'est pas tant de décrire que de comprendre la misère. Alors, quand il décide d'écrire la déroute de Rico, un SDF, il remonte aux sources, aux causes quasi imperceptibles bien qu'enracinées dans le quotidien. Ainsi, pour Rico, tout commence lorsque Sophie le quitte et qu'il finit par se quitter lui-même, se retrouvant très vite à la rue. C'est alors la débrouille pour se chauffer le coeur et les os. C'est son ami Titi, qui meurt emporté par l'hiver. Et c'est surtout cette idée : quitte à mourir, autant le faire au soleil et dans la ville de Léa, son premier amour.
Après sa trilogie publiée dans la Série noire Total Khéops, Chourmo, Solea, Jean-Claude Izzo amorçait déjà un premier changement avec Les marins perdus, délaissant Fabio Montale, ses enquêtes et le polar, et préférant le roman noir mais profondément poétique et humain. Le Soleil des mourants, achevé peu avant sa propre mort, confirme ce besoin grandissant qu'était le sien de s'approcher toujours plus près de la vérité nue, toujours plus près du soleil.
Laure Anciel, Amazon.fr
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Signalé
Joop-le-philosophe | 5 autres critiques | Jan 30, 2019 |

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