Jean-Claude Izzo (1945–2000)
Auteur de Total Khéops
A propos de l'auteur
Crédit image: www.unionsverlag.com
Séries
Œuvres de Jean-Claude Izzo
Garlic, Mint, and Sweet Basil: Essays on Marseilles, The Mediterranean, and Noir Fiction (2006) 90 exemplaires
SOLEÁ 1 exemplaire
Viure cansa 1 exemplaire
Viure cansa 1998 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Izzo, Jean-Claude
- Nom légal
- Izzo, Jean-Claude
- Date de naissance
- 1945-06-20
- Date de décès
- 2000-01-26
- Sexe
- male
- Nationalité
- France
- Pays (pour la carte)
- France
- Lieu de naissance
- Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
- Lieu du décès
- Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
- Lieux de résidence
- Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
- Professions
- rédacteur en chef du journal La Marseillaise (communiste)
- Prix et distinctions
- Trophée 813 (1995)
Prix sang d'encre (1996)
La municipalité de Frontignan dans l'Hérault, baptisée le 6 juillet 2002, à l'occasion de la 5e édition du Festrival du roman noir, espace culturel de la ville, "Espace culturel Jean Izzo"
L'équipe pédagogique du collège public inaugurée à Marseille en septembre 2005 dans la zone euro-méditerranéenne (2e arrondissement) a décidé de rendre hommage à l'écrivain dans son nom de cet établissement situé en plein cœur de la zone portuaire de la Joliette, qui était si chère
La ville de Châteauneuf-les-Martigues a donné le nom de l'auteur à son pôle culturel regroupement la médiathèque, l'école de musique et les archives municipales en 2008
La ville de Châteauneuf-les-Martigues a donné le nom de l'auteur à son pôle culturel regroupement la médiathèque, l'école de musique et les archives municipales en 2008 (tout afficher 7)
La ville de Châteauneuf-les-Martigues a donné le nom de l'auteur à son Pôle culturel regroupant la médiathèque, l'école de musique et les archives municipales en 2008 - Courte biographie
- Son père est né en Italie à Castel San Giorgio et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents immigrés espagnols. Le père d’Izzo est barman dans différents établissements avant de se fixer au bar de l’Amicale Ajaccienne (démoli en 1943), place de Lenche. Sa mère travaille comme couturière rue de Rome.
En 1964, Jean-Claude Izzo est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une grève de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison et perd quelque quinze kilogrammes durant cette période.
Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise.
En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille et rédige des articles dans différentes revues, dont La Vie mutualiste et Viva.
En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal, il publie dans la Série noire Total Khéops, lauréat du trophée 813 du Meilleur roman francophone et gros succès public. C'est le premier volet de la Trilogie marseillaise, ayant pour héros l'enquêteur Fabio Montale, policer déclassé et fils d'immigrés appréciant la poésie, le jazz, la pêche et les femmes et dont le nom a été inspiré à Izzo par le poète italien Eugenio Montale.
En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops, qui remporte le prix Sang d'encre. Il s'installe à Saint-Malo.
En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages et le roman Les Marins perdus, ainsi que des nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste.
En 1998, il publie Solea, dernier volet de sa trilogie marseillaise, où il consacre une analyse poussée et documentée de la Mafia.
En 1999 paraît Le Soleil des mourants.
Il meurt prématurément d'un cancer en janvier 2000, à l'âge de 54 ans1.
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> LES MARINS PERDUS, par Jean-Claude Izzo (J'ai lu, 2002, Poche, 320 pages). — Un matin pluvieux dans le port de Marseille. Les trois marins de l'Aldébaran se lèvent, "le moral poissé dans la grisaille". Voilà cinq mois que leur cargo est à quai : leur armateur, non content de sa faillite, a pris la fuite. Le navire et son trio sont condamnés à attendre que la justice s'intéresse à leur avenir. D'ici-là, il faut survivre, entre la mer et la terre, où ils fréquentent d'autres êtres à la dérive, en quête du sens de l'existence. Marseille, la belle, veille sur eux tel "un éblouissement.(...) Une femme qui s'offre à ceux qui arrivent par la mer" et rappelle à leur souvenir "le bonheur, simple, qui descend du ciel vers la mer".
Jean-Claude Izzo, chantre de Marseille, qu'il met en scène comme un personnage dans tous ses romans, notamment dans sa trilogie "noire" (Total Khéops, Chourmo, Solea), est aussi fasciné par le destin des êtres en perdition, par ce moment de bascule qui les précipite dans l'irréparable, les bannit du bonheur. Son dernier roman, Le Soleil des mourants est consacré aux hommes perdus derrière les initiales "SDF"…
—Laure Anciel, Amazon.fr… (plus d'informations)