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Jean-Bernard Pouy

Auteur de Petite ecuyere a cafte (la)

89+ oeuvres 659 utilisateurs 13 critiques 2 Favoris

A propos de l'auteur

Œuvres de Jean-Bernard Pouy

Petite ecuyere a cafte (la) (1995) 61 exemplaires
Spinoza encule Hegel (1994) 43 exemplaires
La Belle de Fontenay (1992) 32 exemplaires
Larchmütz 5632 (1999) 28 exemplaires
Rn 86 (1992) 27 exemplaires
1280 âmes (2000) 26 exemplaires
L'Homme à l'oreille croquée (1992) 22 exemplaires
Nous avons brûlé une sainte (1984) 21 exemplaires
Suzanne et les Ringards (1985) 17 exemplaires
Les Roubignoles du destin (2001) 17 exemplaires
H4Blues (2003) 16 exemplaires
Train perdu, wagon mort (2003) 15 exemplaires
Le petit bluff de l'alcootest (2006) 14 exemplaires
La clef des mensonges (1993) 13 exemplaires
Plein tarif (1994) 12 exemplaires
Cinq bières, deux rhums (2009) 11 exemplaires
Une brève Histoire du Roman Noir (2009) 10 exemplaires
Le rouge et le vert (2005) 10 exemplaires
Nus (2007) 9 exemplaires
Samedi 14 (2011) 9 exemplaires
La peche aux anges (1991) 9 exemplaires
Le cinema de papa (1990) 8 exemplaires
La récup' (2008) 8 exemplaires
Tohu Bohu (2008) 7 exemplaires
EN ATTENDANT DOGO (2022) 6 exemplaires
Le bar parfait (2011) 6 exemplaires
54 x 13 (1996) 6 exemplaires
Nycthemere (French Edition) (2003) 5 exemplaires
Chasse à l'homme (1999) 4 exemplaires
Mes soixante huîtres (2008) 4 exemplaires
Le Bienheureux (1994) 4 exemplaires
Sous le vent (2012) 4 exemplaires
Les écrivains vus du ciel (2008) 3 exemplaires
J'ai fait l'aérotrain (1998) 3 exemplaires
Colère du présent (2011) 3 exemplaires
Verdammte Ferien! (1989) 3 exemplaires
La Vie payenne (2004) 3 exemplaires
Les 7 familles du polar (2000) 3 exemplaires
Ce crétin de Stendhal (2012) 3 exemplaires
Philip Marlowe (1999) 3 exemplaires
Liliane, fais les valises (2011) 2 exemplaires
Calibre 16 mm (2013) 2 exemplaires
Mes soirs sans tweet (2018) 2 exemplaires
Fratelli (2006) 2 exemplaires
Ethniki 86 / Εθνική 86 (2018) 2 exemplaires
Le Poulpe : la petite écuyère a cafté (2000) — Auteur — 2 exemplaires
La Farce du destin (2004) 2 exemplaires
Pulp und die Petze (1998) 2 exemplaires
Démons et Vermeils (2000) 2 exemplaires
Les compagnons du veau d'or (2009) 2 exemplaires
Holiday (2010) 2 exemplaires
S63 (2014) 2 exemplaires
Blacklagoon (2009) 2 exemplaires
Le casse-pipe intérieur (2016) 2 exemplaires
Trilogie spinoziste (2020) 1 exemplaire
Le merle d'Arthur Keelt (2016) 1 exemplaire
La Base 1 exemplaire
Lord Gwynplaine 1 exemplaire
Le Marais pot-de-vin (2021) 1 exemplaire
Blonde(s) (2012) 1 exemplaire
Cinq nazes (1995) 1 exemplaire
Que ma blessure soit mortelle (2013) 1 exemplaire
Du sang sur le Tour (2014) 1 exemplaire
Teckel (2004) 1 exemplaire
Very nice (1982) 1 exemplaire
Les gros culs (1998) 1 exemplaire
Sirop de Liège (2005) 1 exemplaire
Plein le dos 1 exemplaire
Too much... : Nouvelle noire (2015) 1 exemplaire

Oeuvres associées

Paris Noir (2008) — Contributeur — 55 exemplaires
Je tue il... (2003) — Postface, quelques éditions14 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1946-01-02
Sexe
male
Nationalité
France
Lieu de naissance
Paris, France

Membres

Critiques

Quand on pédale le cerveau est en roue libre et divague. JB Pouy nous conte tout ce qui passe par la tête d'un jeune coureur du Nord, échappé dans une étape du tour 95 : ses rêves de victoire, ses origines, la course et ses drames, son équipe, sa famille. Le rythme de la narration suit l' effort du cycliste, la phrase se raccourcit quand le souffle devient court. On accompagne ainsi ce jeune sportif jusqu'à l'arrivée, aussi amère soit elle...
½
 
Signalé
KersuFr | Oct 8, 2019 |
écrit avec humour, ce petit bouquin offre une biblio qui risque de m’occuper un moment…
 
Signalé
Marc-Narcisse | Jul 25, 2019 |
J’ai découvert cette petite nouvelle à Gibert Joseph, sur la table des petits éditeurs.

S63 est paru dans une coédition entre le Musée des Confluences et les éditions Invenit. C’est un ouvrage de la collection Récits d’objets. Les collections du Musée des Confluences « constituent, par leur diversité, un véritable cabinet de curiosités du XXIe siècle ». Les objets sont « de toutes matières, de toutes provenances, issus de la nuit des temps comme du monde contemporain, ces objets sollicitent l’imaginaire ». Le Musée a décidé de convier des écrivains à mettre en scène ces objets. Ici, c’est le téléphone S63, téléphone que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, puisque datant de 1963. Photos ?! On avait le même dans notre cave, quand j’étais petite.

Le narrateur de cette nouvelle est chroniqueur d’art dans un magazine féminin ; « il n’y a pas de sot métier » d’après lui. Il a une passion cachée : se faire un cabinet de curiosités dans son garage avec toutes les « mer… » qu’il trouve en brocante (sa femme n’en veut pas dans la maison). Un jour, en Bretagne, il achète un tableau pour vingt euros, qui pourrait avoir beaucoup plus de valeur, daté du XVIIIe siècle et avoir été peint par un peintre d’école flamande ou hollandaise (vous savez, ceux qui peignaient des intérieurs). C’est son voisin, spécialiste de la restauration d’œuvre d’art qui lui confirme cette impression après l’avoir nettoyé un peu et qui lui propose de le confier à un vrai spécialiste pour lui faire toute sorte d’analyses. Ils découvrent que le tableau a deux « sur-couches » dont une particulièrement épaisse. Le narrateur décide d’écarter les deux autres et de se débrouiller seul pour les gratter. Il étudie puis le réalise et découvre sous la couche la plus épaisse un téléphone S63 (celui de la photo, qui date de 1963). Cela sent un peu l’arnaque. Il décide donc de chercher le peintre (dans quelle époque vivait-il ???) et d’autres toiles. Il en trouve d’autres en effet, mais où il voit un hélicoptère et une ambulance alors que c’est tout à fait impossible.

Plusieurs pistes se présentent au lecteur et au narrateur : la folie des autres, qui ne voient pas la même chose que lui, sa folie, qui lui fait voir ce qu’il veut voir, le paranormal, la prescience …

C’est toutes ces pistes que va explorer l’auteur au cours de cette petite nouvelle, absolument pas policière. Le narrateur est un personnage sympathique au lecteur (pas forcément pour sa femme) car il a l’ironie amusante et que toute l’histoire est écrite avec ce style. On a un peu du mal du coup à croire qu’il est inquiet ou fou à un quelconque moment. Il a trop de détachement pour cela. C’est une nouvelle sympathique pour se détendre. Le dénouement est par contre extrêmement bien trouvé et inattendu, ce que j’apprécie particulièrement pour une nouvelle.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
CecileB | Sep 12, 2015 |
C'est le premier bouquin que je découvre grâce à librarything, par rapprochement de bibliothèques, et quel bouquin ! Un ovni... Visiblement, c'est son récit pédagogique de mai 68 à des élèves de lycée qui ont inspiré à l'auteur cette fable d'ambiance post-apocalyptique. On se retrouve au milieu d'une France en plein chaos, suite à un événement grave survenu plus tôt, auquel le personnage principal fait référence sous l'appellation du "grand bordel". Tandis que les autorités s’attellent à rétablir l'ordre, des groupuscules armés en décousent sur fond de discours philosophique et d'idéologie politique. Bien sûr, les factions d'extrême gauche combattent celles d'extrême droite. Mais quand il n'y a plus de fascistes sur lesquels taper, les factions d'extrême gauche s'affrontent entre elles. Et elles sont nombreuses ! Mais celle qui nous intéresse, c'est la Faction Armée Spinoziste, menée par celui qu'on surnomme Spinoza, et qui a pour objectif principal d'exterminer les Jeunes Hégéliens. C'est "l'éthique contre l'esthétique".

Il y a de quoi être tout de suite séduit par le style aussi direct que précis de l'auteur. C'est plein d'humour et de distance. J'étais franchement transporté dans cet univers original et frais, et pourtant datant de 1983 ! Le côté scènes de combat en métaphores de conflits idéologiques me fait penser aux mangas. On compare ce bouquin à Mad Max, mais ce bouquin est infiniment plus dense, là où Mad Max n'est que pur esthétisme justement. Creux. Ce n'est qu'une histoire d'amour et de vengeance, alors que le bouquin est une véritable fresque d'une période historique politiquement essentielle et incroyablement prolifique et créative.

En dénouement survient les géniales retrouvailles avec les femmes, absentes des factions armées gauchistes réservées aux hommes. Naturellement, elles sont regroupées en factions armées féministes. Et lorsqu'elle attrapent un homme...
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
jaythrotule | 2 autres critiques | Jun 4, 2015 |

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