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Critiques

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Toujours autant de délectation à entamer un livre de Sylvain Tesson… et autant de déception à le terminer. Non pas parce que le récit était mauvais, mais parce qu’il faudra désormais attendre le prochain.

Bien que les contrées visitées et le mode de déplacement parlassent moins au montagnard d’un pays privé d’accès maritime que je suis, le plaisir de découvrir des réflexions intelligentes et de beaux mots sont restés les mêmes qu’avec les autres ouvrages de Tesson.
 
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philippenoth | Mar 2, 2024 |
Publié en 2012, ce carnet de voyage est un hymne d’amour de Sylvain Tesson à la Russie, et plus précisément, à la Sibérie et au peuple russe.

Peu de textes, mais grâce aux photos, dessins et peintures de Thomas Goisque et Bertrand de Miollis on se sent immédiatement emporté par l’ivresse du voyage. Oui, en Sibérie, l’ivresse on connait ça.

Un très joli carnet de voyage ou le récit laisse la part belle aux images
 
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noid.ch | Jul 25, 2023 |
Le long voyage en vélo de S Tesson depuis la mer d'Aral jusqu'à la méditerranée en suivant le trajet du pétrole dans un pipeline. De belles descriptions des espaces vides et des réflexions sur le vagabondage et le voyage, mais aussi sur les formes de l'énergie et de ses impacts sur notre environnement et notre avenir.
 
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Deconchat | 1 autre critique | Nov 27, 2022 |
Quand mon écrivain fétiche arpente mes vallées favorites, celles des Alpes suisses, les dépeignant pour la première fois avec sa verve habituelle, je ne peux que succomber au charme. Preuve en est la lecture avalée d’une traite de l’ouvrage entier, du départ de Menton dans le chapitre 1 à l’arrivée à Trieste dans le chapitre 85. L’exotisme de la Panthère des Neiges a laissé place à quelque chose de bien plus familier, mais tout aussi excitant: les cols et sommets, les hameaux et cabanes du Valais, du Tessin et des Grisons.
 
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philippenoth | 3 autres critiques | Nov 10, 2022 |
Après un livre d’images Noir fort surprenant, Sylvain Tesson revient à la vie avec ce Blanc. Une rando à peaux de phoque à travers les Alpes en compagnie de du Lac et de Rémoville, un autre montagneux rencontré sur les cimes enneigées. Quatre tronçons répartis sur quatre hivers. Du blanc, du blanc, du blanc et du blanc !

Mais trop d’effort vide la tête et ce carnet de bord fini par ressembler à un décompte des dénivelés, cols et bivouacs.

Oui, la plume est sublime et la route est belle. Mais plus créative est l’inaction, mère de l’introspection et des digressions
 
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noid.ch | 3 autres critiques | Oct 24, 2022 |
C’est une invitation au voyage que nous propose Sylvain Tesson qui s’en va explorer le Tibet, ses hauts plateaux, ses crêtes inaccessibles. Que cherche-t-il ? La reine des neiges, chatte hautaine, muse et déesse, objet obscur d’un désir qui serait l’incarnation de l’être aimé échappé. Le périple devient quête de l’autre et découverte de soi. Être à l’affut, c’est apprendre à observer ce qui nous entoure, qu’il soit minéral, végétal, animal ou humain. C’est endurer la patience pour trouver en son for intérieur ce qui illuminera l’extérieur. « Et si rien ne venait, c’est que nous n’avions pas su regarder. »

Un itinéraire à étapes, marqué par de nombreux aphorismes, des citations et réflexions existentielles. Les mots choisis sont profonds, parfois inconnus. Malgré leur pouvoir et la force de notre imaginaire, il leur manque l’image. Ainsi, le travail des compagnons de route de l’écrivain devient des compléments essentiels. Les photos héroïques de Vincent Munier et le merveilleux documentaire de Marie Amiguet sont les pièces manquantes de ce beau récit initiatique.

Sous la forme d’un haïku :

Partir en voyage,
Rencontrer la reine des neiges
Et apprendre à vivre.½
 
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PaFink | 7 autres critiques | Sep 4, 2022 |
Depuis des années, Sylvain Tesson s’amuse avec la mort, la croque et la caricature dans une circonstance très précise, celle qu’on se donne soi-même : le suicide.

Compilation de croquis, crayonnés et esquisses à l’humour très noir.

Une collection de pendus comme un exorcisme, une tentative de l’apprivoiser ou la volonté de la regarder droit dans les yeux !

Un assez gros livre quand même un peu léger
 
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noid.ch | Jun 25, 2022 |
A force de marcher, il semblerait que le ce soit le style, plutôt que les pieds, qui s’ampoule chez Sylvain Tesson.

C’est joli, c’est poétique… Mais plus trop rock’n’roll
 
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noid.ch | 7 autres critiques | Mar 14, 2022 |
Un album de photo de cinquante ans de voyages en side-car et à moto. Ode à la liberté et à l’évasion.

Un bol d’air à chaque page, agrémenté de jeux de mots à deux balles, de maximes de cuisines et de sagesse de salle de bain. Qu’importe, la route est belle !
 
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noid.ch | Feb 21, 2022 |
Du bon Sylvain Tesson : ça parle de littérature, de Rimbaud, ça foisonne de questions et réflexions en tout genre.

Au fond, c'est un peu comme une conversation avec un vieux copain sur tout et rien autour d'une bière. Un vieux copain qui aurait un super sens de la formule, et dont il faudrait ignorer les poncifs un peu réacs qui surviennent de temps en temps.½
 
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OmarDecafe | Sep 2, 2021 |
Dans les longueurs, sur les largeurs et vers la hauteur, Sylvain Tesson parcours le monde, les jours et les nuits. Il rencontre et se rencontre.

Un livre de vagabonderies.

L’amour de la route « by fair means » comme un wanderer ou un waldganger. Le désir de solitude, la détestation de la domination mâle, certains bivouac mémorables, l’attrait pour le lac Baïkal (qu’il racontera dans les forêts de Sibérie) l’escalade des cathédrales de pierre…
 
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noid.ch | 7 autres critiques | Sep 1, 2021 |
En 1950 paraissait « À marche forcée », récit de l’évasion du Goulag Slavomir Rawicz. Une fuite de Iakoutsk à Calcutta.

Malgré des doutes sur son authenticité, ce livre fascine Sylvain Tesson qui décide d’en refaire la trajet sans utiliser de moyens de transports motorisés.

Le récit d’une longue marche, de rencontres, de faim et de froid, de douleurs et d’émerveillements comme un hommage à la soif de liberté
 
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noid.ch | 1 autre critique | Aug 8, 2021 |
Six mois isolé volontaire au bord du lac Baïkal, Sylvain Tesson se demande s'il a une vie intérieure.

Il boit seul ou lors de brèves rencontres, craint les ours et se réchauffe en attendant le dégel
 
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noid.ch | 20 autres critiques | Aug 5, 2021 |
Un livre à travers de l’Europe, de Moscou à Paris en side-car et en hiver sur les traces de la retraite de Napoléon.

Un voyage sur les chaos de l’histoire et de ses routes enneigées. Un rire plus glacial qu’un shoot de vodka et aussi sanglant que les eaux de la Berezina
 
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noid.ch | 5 autres critiques | May 27, 2021 |
Une merveille d’humour, un regard incisif entre dérision, ironie et cynisme sur la condition humaine. Un voyage jouissif autour du monde à la rencontre du grand et des minuscules.

Vingt nouvelles d’une plume magnifique !
 
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noid.ch | 1 autre critique | May 27, 2021 |
> S’abandonner à vivre by Sylvain Tesson
Se reporter au compte rendu de Karin EGLOFF
In: The French Review, Vol. 88, No. 3 (March 2015), pp. 270-271
 
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Joop-le-philosophe | 1 autre critique | Jan 7, 2021 |
Sylvain Tesson est un raconteur merveilleux. Il alterne divinement les anecdotes et les aventures, l’humour et le suspense, la petite blague et la grande histoire, ses réflexions philosophiques de cuisine et les paysages infinis.

Parti avec Vincent Munier, Léo et Marie dans le Tibet à plus de 4000 mètres en plein hiver photographier les panthères de neiges, il raconte son périple par -20C° ou -30C° (enfin, moins tout-plein) au milieu de la caillasse, la neige, les yaks, les loups et les vautours.

Et c’est beau… de toute beauté !
 
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noid.ch | 7 autres critiques | Oct 24, 2020 |
Quand le photographe animalier Mulier propose à Tesson de partir à la recherche de la panthère des neiges sur les plateaux glacés du Tibet, l'écrivain accepte, par chance. Car l'aventure lui dictera un chant d'amour à la nature et à la beauté animale, en contrepoint d'un discours fortement misanthrope.
Le texte, particulièrement poétique, entre méditation et rage face à ce qui se détruit sous nos yeux à l'ère de l'anthopocène, est une invitation de qualité. Une invitation à mieux voir, à détecter ce qui ne se révèle pas immédiatement, à goûter aux joies de l'affût et de la quête en s'affranchissant du désir de conquête. Imprégnés des pensées boudhiste et taoïste, les mots de Tesson raillent la vacuité sinistre et destructrice de l'homme.
Eclairé de fulgurances, dans une langue nette, à la fois matérielle et sensuelle, La panthère des neiges peut aisément trouver sa place dans la pile de ses livres de chevet. Oui, à lire et à relire, sans aucun doute.

Extraits :
"La zone échappait à l'aménagement du territoire, nom de la dévastation des espaces par la technostructure".
"Avec Munier, je commençais à comprendre que la contemplation des bêtes vous projette devant votre reflet inversé. Les animaux incarnent la volupté, la liberté, l'autonomie : ce à quoi nous avons renoncé".
"Loups ! ne restez pas en France, ce pays a trop de goût pour l'administration des troupeaux. Un peuple qui aime les majorettes et les banquets ne peut pas supporter qu'un chef de la nuit vaque en liberté".
"Et si je n'avais pas croisé la panthère, aurais-je été cruellement déçu ? Trois semaines dans l'ozone n'avaient pas suffi à tuer en moi l'Européen cartésien. Je préférais toujours la réalisation des rêves à la torpeur de l'espérance".
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biche1968 | 7 autres critiques | Jun 29, 2020 |
> Moins bien que prévu : on reste un peu sur sa faim
Par hu, le 30 oct. 2016 (Sur Amazon) 3/5
Sortir du "dispositif", disparaître à ses yeux, physiquement d'abord puis si possible mentalement, telle est la quête de Tesson, victime d'une cassure, au sens propre mais aussi au sens figuré. Déformé au dehors, écartelé au dedans.
Le livre de 140 pages se lit aisément. Les phrases s'enchaînent à un rythme soutenu, courtes, souvent percutantes. L'auteur a le sens de la formule. Il manie aisément les images, comparaisons et autres métaphores.
Assez fin analyste de la société française actuelle, Tesson brosse le tableau d'une France à double aspect, tel son visage (voir vidéo de l'émission TV "La Grande Librairie) : une partie urbaine et péri-urbaine, dynamique et une autre hyper-rurale, rétractée, quasi paralysée.
Essayant de chasser les regrets et la nostalgie, l'auteur peine à dissimuler son mal-être dans un environnement devenu à ses yeux schizophrénique. Il est vrai que l'homme a cultivé les extrêmes, tantôt écrivant à Paris et se mettant sur le devant de la scène, tantôt disparaissant pendant des mois et se perdant dans les grands espaces du monde.
Ce récit est celui d'une randonnée extérieure. Ce wanderer continue son grand écart : il demeure pudique voire secret mais court les media.
Il reste à Sylvain Tesson à poursuivre son itinéraire intérieur jusqu'aux tréfonds de lui-même pour y rencontrer ses propres démons et, avec eux, faire la paix… ; (en ligne),
URL : https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/RSCWHZMAELB5C
 
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Joop-le-philosophe | 7 autres critiques | May 28, 2020 |
Équipée sur les traces de la vie sauvage, quête existentielle et réflexion sur la condition humaine au 21e siècle. Une méditation plus qu’un récit de voyage, empreinte de souvenirs de lectures, de philosophie et de métaphysique, qui demande le temps et l’état d’esprit adéquat pour être véritablement appréciée.
 
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Steph. | 7 autres critiques | Apr 8, 2020 |
Récit bien écrit qui donne envie de lire cet auteur un peu alpiniste, un peu aventurier
 
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Marc-Narcisse | 5 autres critiques | Jul 25, 2019 |
Rafraîchissant retour à Homère avec la plume pleine de verve de Sylvain Tesson. Homère, toujours Homère, comme un sol solide sous les pieds.
 
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Veilleur_de_nuit | Mar 26, 2019 |
> UNE VIE À COUCHER DEHORS, par Sylvain Tesson. — En Géorgie, le bitumage de la route change un village. Mais c'est aussi l'arrivée de la vitesse et des accidents. En Grande- Bretagne, un éleveur explique l'évolution de son métier… avant de se suicider. Un démineur en Afghanistan tombe sur un piège avec une statuette antique posée sur une mine. Au même moment, partout dans le monde, les femmes se révoltent contre la domination masculine… et beaucoup d'histoires maritimes. Sylvain Tesson exploite la nouvelle avec une grande efficacité pour faire réfléchir sur les maux de ce monde. Ed. Folio 2010 - 204 p. - 5,70 €. (FV.)
—Revue Silence, n° 395 (novembre 2011), p. 45.

> LES MÉANDRES DU DESTIN. — Depuis quelques années, ce livre siège en bonne place sur ma bibliothèque et il est vrai que je l'ai lu et relu un certain nombre de fois déjà, sans pour autant m'en lasser.
Mathilde Van Roy - BIBLIO 46 Livres de Russie
 
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Joop-le-philosophe | 2 autres critiques | Feb 7, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Tesson-Berezina/673591

> BEREZINA, par Sylvain Tesson (Aguilar Ocio, 2017, Broché, 192 pages). — En octobre 1812, littéralement piégé dans Moscou en flammes, Napoléon replie la Grande Armée vers la France. Commence la retraite de Russie, l’une des plus tragiques épopées de l’histoire humaine. La retraite est une course à la mort, une marche des fous, une échappée d’enfer.
Deux cents ans plus tard, je décide de répéter l’itinéraire de l’armée agonisante, de ces cavaliers désarçonnés, de ces fantassins squelettiques, de ces hommes à plumets qui avaient préjugé de l’invincibilité de l’Aigle. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie. Pour l’aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l’Empereur arrivera le 15 XII 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux.
Le jour, les mains luisantes de cambouis, nous lisons les Mémoires du général de Caulaincourt. Le soir, nous nous assommons de vodka pour éloigner les fantômes.
Napoléon était-il un antéchrist qui précipita l’Europe dans l’abîme ou bien un visionnaire génial dont le seul tort fut de croire qu’il suffisait de vouloir pour triompher et que les contingences se pliaient toujours aux rêves?
Mais très vite, nous devons abandonner ces questions méta- physiques car un cylindre vient de rendre l’âme, la nuit tombe sur la Biélorussie et trois foutus camions polonais sont déjà en travers de la route.
Johnny Gimenez (Culturebox)

> BEREZINA, par Sylvain Tesson (Aguilar Ocio, 2017, Broché, 192 pages). — Sylvain Tesson décide de revivre une partie de l'Histoire, de prendre le même chemin que Napoléon de retour de campagne de Russie, de refaire le trajet Moscou-Paris dans les pas de l'Empereur, non à cheval, les temps ont changé, mais en side-car.
... Certains passages pas très bien écrits ... Un bon sujet ... Finalement, ... j'aurais mieux fait de lire une vraie biographie de Napoléon ou un bon vieux roman russe, avec un peu plus de substance et d'action ... un livre avec Napoléon, mais sans Sylvain Tesson.
—Par laure-de-micmelo, le 24 févr. 2015 ... (L'Express) : Berezina:"Oui pour Napoléon, non pour Tesson"
 
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Joop-le-philosophe | 5 autres critiques | Dec 13, 2018 |
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