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A propos de l'auteur

Bruno LaTour was born in the French province of Burgundy, where his family has been making wine for many generations. He was educated in Dijon, where he studied philosophy and Biblical exegesis. He then went to Africa, to complete his military service, working for a French organization similar to afficher plus the American Peace Corps. While in Africa he became interested in the social sciences, particularly anthropology. LaTour believes that through his interests in philosophy, theology, and anthropology, he is actually pursuing a single goal, to understand the different ways that truth is built. Throughout the 1980s and 1990s, LaTour has written about the philosophy and sociology of science in an original, insightful, and sometimes quirky way. Works that have been translated to English include The Pasteurization of France; Laboratory Life; Science in Action: How to Follow Scientists and Engineers through Society; We Have Never Been Modern; and Aramis, or the Love of Technology. LaTour is a professor at the Center for the Sociology of Innovation, a division of the Ecole Nationale Superieure des Mines, in Paris. (Bowker Author Biography) afficher moins
Notice de désambiguation :

(eng) The following books are distinct and should not be combined: the books Reassembling the Social, Making Things Public, Pandora's Hope, Aramis, The Pasteurization of France, and We Have Never Been Modern are 6 distinct works.

Œuvres de Bruno Latour

LA Science en action (1987) 441 exemplaires
L'espoir de Pandore (1999) 266 exemplaires
Politiques de la nature (1999) 220 exemplaires
Aramis ou l'amour des techniques (1992) 168 exemplaires
Les Microbes : guerre et paix (1984) 149 exemplaires
Face à Gaïa (2015) 116 exemplaires
Les atmosphères de la politique : Dialogue pour un monde commun (2005) — Directeur de publication — 97 exemplaires
Où atterrir ? (2017) 65 exemplaires
After Lockdown: A Metamorphosis (2021) 24 exemplaires
Où suis-je ? (2021) 21 exemplaires
Reset Modernity! (MIT Press) (2016) 17 exemplaires
Paris ville invisible (1998) 14 exemplaires
Biz Hiç Modern Olmadık (2021) 4 exemplaires
Le Public fantôme (2008) 4 exemplaires
Un monde pluriel mais commun (2003) 3 exemplaires
Habiter la Terre 2 exemplaires
Onde aterrar? (2020) 2 exemplaires
Oog in oog met Gaia (2021) 1 exemplaire
Misli na izložbi 1 exemplaire
mode d'emploi 1 exemplaire

Oeuvres associées

Risk Society: Towards a New Modernity (1986) — Avant-propos, quelques éditions383 exemplaires
Technology and the Politics of Knowledge (1995) — Contributeur — 28 exemplaires
The Great Regression (2017) — Contributeur — 28 exemplaires
Luonnon politiikka (2003) 8 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom légal
Latour, Bruno Paul Louis
Date de naissance
1947-06-22
Date de décès
2022-10-09
Sexe
male
Nationalité
France
Pays (pour la carte)
France
Lieu de naissance
Beaune, Côte d'Or, Bourgogne-Franche-Comté, France
Lieu du décès
13e arrondissement, Paris, Île-de-France, France
Études
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Habilitation à la direction des recherches, 19 87)
Université de Tours (Doctorat de 3e cycle, Philosophie, Thèse "Exégèse et Ontologie", 19 75)
Agrégation de philosophie (Rang 1, 19 72)
Université de Bourgogne (Théologie, Philosophie, 19 66 | 19 72
Lycée Saint-Louis-de-Gonzague
Professions
Professeur (Philosophie)
Philosophe
Sociologue
Anthropologue
Relations
Vieillard-Baron, Jean-Louis (Directeur de thèse)
Organisations
Institut de Sciences Politique, Paris (Professeur associé, Arts et politiques, 20 06 | 20 17)
Ecole nationale supérieure des Mines (Maître de recherche, Sociologie, 19 82 | 19 91, Professeur, 19 91 | 20 06)
Centre National des Arts et Métiers (Assistant professeur, Sciences soiales, 19 77 | 19 81, Maître-assistant, 19 81 | 19 82)
Faculté de Droit d'Abidjan (Assistant professeur, Sciences sociales, 19 74 | 19 75)
Université d'Edinburgh (Professeur invité, Philosophie, 20 13)
Université d'Amsterdam (Professeur invité, Philosophie, 20 05) (tout afficher 14)
Université de Yale (Professeur invité, Philosophie, 20 14)
King’s College, Cambridge (Invited Fellow, 20 12)
Université de Californie (Visiting assistant professor, Sociologie, 19 79)
Université de Chicago (Professeur invité, 20 06)
London School of Economics (Professeur à temps partiel, 20 13 | 20 15)
Royal Danish Academy of Sciences (Membre correspondant étranger, 20 17)
Académie royale de Belgique (Membre associé, 20 14)
Académie Britannique (Membre étranger, 20 18)
Prix et distinctions
Chevalier de la Légion d'Honneur (2012)
Officier de l'ordre du mérite (2017)
Prix Kyoto (Pour l'ensemble de son oeuvre, 20 21)
Prix Holberg p (2013)
American Academy of Arts and Sciences (Membre, 20 08)
Université de Lund, Suède (Docteur honoris causa, 19 96) (tout afficher 14)
Université de Lausanne, Suisse (Docteur honoris causa, 20 06)
Université de Montréal (Docteur honoris causa, 20 08)
Université de Bologne (Médaille d'honneur de l'Institut des études avancées, 20 08)
Université d'Edinburgh (Docteur honoris causa, 20 16)
Université de Goteborg (Docteur honoris causa, 20 08)
Université de Warwick (Docteur honoris causa, 20 09)
Université de Leuwen (Docteur honoris causa, 20 21)
Université de Munich (Prix pour la culture, 20 09)
Notice de désambigüisation
The following books are distinct and should not be combined: the books Reassembling the Social, Making Things Public, Pandora's Hope, Aramis, The Pasteurization of France, and We Have Never Been Modern are 6 distinct works.

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Critiques

Puisqu’on l’a fait nous-mêmes, on maîtrise tout. Bien sûr, il y a quand même quelques détails qu’on n’avait pas prévus du tout. On verra demain… Demain est un autre jour. Ils dorment, c’est très bien. Ils ne savent pas tout… C’est mieux aussi. Oui le directeur a raison, on ne peut pas tout dire.

Les Etats-Unis n’ont pas gagné deux guerres mondiales pour que l’humanité puisse cultiver en toute sécurité des légumes bios.*

Bruno Latour est connu pour son engagement en faveur de la lutte contre le changement climatique. J’étais curieuse, donc, en commençant la lecture audio pièce de théâtre, un peu méfiante aussi, craignant quelque chose de trop unidirectionnel, un discours un peu prêchi-prêcha. Mais il n’en est rien.
Cosmocolosse est, sous forme condensée et métaphorique, une histoire de l’idée du changement climatique : comment elle est apparue, comment les scientifiques se sont positionnés par rapport à ce nouvel objet scientifique, comment les politiques s’en sont emparés, pour agir (ou ne pas agir pour être plus exact), pour produire des éléments de langage. Et aussi comment le « grand public » a navigué entre ces discours, hésitant, mouvant, indécis et impuissant tout en même temps.
C’est à la fois caricatural, dense et complexe. Il faudrait lire et relire ce texte pour en comprendre tous les détails, tous les sous-entendus, toutes les métaphores. Il y a là matière à cogiter pendant de nombreuses heures, en contemplant les étoiles que l’on aperçoit encore à travers la couche de pollution.
Mais étrangement, à l’issue de cette lecture audio, le sentiment qui prédomine chez moi est celui de l’impuissance. Nous sommes appelés à disparaître, et après tout, ce n’est peut-être pas plus mal, en tout cas la Terre, Gaïa, s’en remettra. Alors, pourquoi, au lieu de faire des essais que l’on sait dérisoires, pourquoi ne pas en profiter au maximum, quitte à polluer un peu plus, car après tout, après moi le déluge, et c’est bien le cas de le dire.
Je ne crois pas que ce soit le message que Bruno Latour désire faire passer avec cette pièce, et pourtant c’est celui que j’ai reçu. Une sorte de sursaut citoyen me fait rejeter cette attitude, même si au fond je sais bien que mes efforts ne sont pas assez, et que, seuls, ils sont dérisoires. Mais il importe aussi de pouvoir se regarder dans la glace le matin, et de ne pas avoir tout à fait honte de ce que l’on y voit.
Etrange pièce, donc, d’un ardent porte-parole du changement climatique et de la nécessité d’agir, qui me laisse l’impression que toute action est et sera vaine. Je ne sais si je me méprends totalement dans mon appréciation ou si la pièce de théâtre n’est pas un reflet efficace de la pensée de son auteur. C’est donc un sentiment d’étonnement et d’incrédulité qui me restent à la fin de cette lecture, intéressante certes, mais qui pousse trop à mon goût à l’attentisme.

* La citation est amusante sortie de son contexte, j’ai beaucoup souri avec cette phrase. Mais, derrière la boutade, c’est aussi la réalité économique qui se cache derrière les guerres qui est exprimée et c’est une phrase d’un cynisme bien sombre qui, là, ferrait plutôt verser une larme sur les ressorts qui font bouger notre monde, qu’il soit question des Etats-Unis ou d’autres pays.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | Mar 20, 2019 |
Pollution des rivières, embryons congelés, virus du sida, trou d’ozone, robots à capteurs… Comment comprendre ces « objets » étranges qui envahissent notre monde ? Relèvent-ils de la nature ou de la culture ? Jusqu’ici, les choses étaient simples : aux scientifiques la gestion de la nature, aux politiques celle de la société. Mais ce traditionnel partage des tâches est impuissant à rendre compte de la prolifération des « hybrides ». D’où le sentiment d’effroi qu’ils procurent, et que ne parviennent pas à apaiser les philosophes contemporains. Et si nous avions fait fausse route ? En fait, notre société « moderne » n’a jamais fonctionné conformément au grand partage qui fonde son système de représentation du monde : celui qui oppose radicalement la nature d’un côté, la culture de l’autre. Dans la pratique, les modernes n’ont cessé de créer des objets hybrides, qui relèvent de l’une comme de l’autre, et qu’ils se refusent à penser. Nous n’avons donc jamais été vraiment modernes, et c’est ce paradigme fondateur qu’il nous faut remettre en cause aujourd’hui pour comprendre notre monde. Traduit dans plus de vingt langues, cet ouvrage, en modifiant de fond en comble la répartition traditionnelle entre la nature au singulier et les cultures au pluriel, a depuis sa parution profondé-ment renouvelé les débats en anthropologie. En offrant une alternative au postmodernisme, il a ouvert de nouveaux champs d’investigation et, avec son « Parlement des choses », offert à l’écologie de nouvelles possibilités politiques.… (plus d'informations)
 
Signalé
ReseauTransition | 6 autres critiques | Oct 6, 2016 |
Passionnant de l'excellent Bruno Latour dont le présentation du texte est très bien construite. Ce livre renouvelle de manière originale la notion de public et la participation démocratique. A relire et à méditer.
 
Signalé
bibliobsession | Aug 29, 2009 |
Intéressant mais frustrant. Les démonstrations de l'auteur me semblent vraiment manquer de clarté et de rigueur, ce qui est d'autant plus énervant que j'ai l'impression que ses théories sont plutôt pertinentes. Malheureusement je manque de la culture qui me permettrait de remplir tous les non-dits du bouquin et de comprendre vraiment ce qu'il raconte.

J'aurais préféré que l'auteur se concentre moins sur le style, qui est en effet attrayant et plein d'humour, et étaye ses affirmations par plus de faits. Il se contente souvent de répéter, en les reformulant légèrement, les mêmes affirmations. Cela permet de les comprendre un peu mieux, mais ne prouve pas qu'elles soient exactes. Même les schémas ne sont pas clairs ! J'en retire l'impression qu'on essaie de me jeter de la poudre aux yeux, ce qui est assez agaçant.… (plus d'informations)
 
Signalé
FlorenceArt | 6 autres critiques | May 30, 2007 |

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